Paris, 1964. Gd in-4 reliure pleine toile éditeur sous jaquette illustrée, 223p., nb ill. in-txt. Pages 34 et 35 tachées.
Reference : 891
Etudes Géographiques, Trésors d'Art et Musées, Evolution du Département, Etudes Industrielles...
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Librairie Arthème Fayard / Collection " L'Aventure Criminelle " n° 4 de 1957. In-12 broché de 250 pages au format 18,5 x 12 cm. Belle couverture illustrée par une photographie. Dos carré. Plats et intérieur frais, malgré d'infimes frottis aux coins. Très bel état général. Edition originale. Précieux exemplaire enrichi d'une belle dédicace, autographe, signée de Pierre Nord
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Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au «Cap de Nord en Amérique française» réalisée en 1652, avec pour objectif de «porter la connoissance de nôstre Dieu parmy les peuples sauvages & infidels», et les coloniser. L’exemplaire du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe. Paris, Antoine de Sommaville, 1654.In-8 de (8) pp., 200, et 2 planches gravées à pleine page. 2 ff. intervertis sans manque, sans la carte qui manque presque toujours. Maroquin bordeaux, encadrement à la Du Seuil avec fleurons à l’oiseau aux angles, dos orné de fleurons de même, coupes décorées, dentelle intérieure, tranches dorées. (Lortic). 159 x 100 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au « Cap de nord en Amérique française », réalisée en 1652 afin de « porter la connoissance de Dieu parmy les peuples sauvages & infidels », et les coloniser. Manque comme généralement la carte. Brunet, III, 20 ; Ternaux-Compans, 740 ; Church, 533 ; Sabin, 38951 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, III, 103. C’est après avoir appris en France les désastres et la tragédie du despotique Charles Poncet de Bretigny, mort en 1645 massacré par des indigènes, ainsi que ses compagnons, que Royville résolut de fonder une nouvelle compagnie pour coloniser ces contrées, ayant œuvré au préalable pour que le roi déchût de son privilège celle de Rouen. Associé à l'abbé de la Boulaie, intendant général de la marine sous le duc de Vendôme et à l'abbé de l'Isle Marivaut, ainsi qu’à dix autres associés, la compagnie dite des Douze seigneurs nomma Royville général de l’expédition et ceux restés en France seraient chargés de faire passer les renforts de vivres et des munitions. Constituée par des hommes inaptes aux besoins de l'entreprise, l’assassinat de Royville durant le voyage, les dangers liés à l’expédition, ainsi que les querelles internes mirent fin à l’aventure. Paul Boyet et Jean de Laon, chroniqueurs des deux malheureuses tentatives de colonisation de la Guyane : celle de Brétigny en 1643, et celle de Royville en 1652, toutes deux publiées à Paris en 1654, appellent Cap de Nord la Guyane, tout comme les historiens portugais et espagnols. Ces deux chroniques constituent les deux plus précieuses relations de la colonisation française en Amérique centrale. Le volume s’ouvre sur une dédicace « A Madame la duchesse d’Esguillon » et le texte décrit l’expédition dans le détail, les mœurs et coutumes des Indigènes, la nature et la géographie du pays parcouru. « This is an account of an expedition sent out under De Roiville, in 1651. The greater part of the colonists, seven hundred or eight hundred in number, perished in the space of fifteen months, from hunger and the fury of the Indians”. (Sabin).L’illustration, généralement absente, comprend 2 belles planches gravées en taille-douce et une carte: 1/ Représentation d’un aborigène nu tenant un arc face à la page 88, ici présente. 2/ Représentation du même aborigène tenant une masse face à la page 89, ici présente. 3/ Carte de l’isle de Cayenne, ici absente. Précieux exemplaire, fort bien relié par Lortic en maroquin rouge à la Duseuil, de cette édition originale plus rare encore que celles de Champlain ou de Lescarbot. Church, dans sa bibliographie consacrée à la découverte du continent américain, ne cite que deux exemplaires: British Museum et Lenox Libraries. L’exemplaire provient des bibliothèques du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe avec son cachet sur le feuillet de titre.
Arthaud, 1982, in/8 broché, 267 pages. 13 illustrations en couleurs 9 cartes.
"P.D.G. et aventurier des mers, Willy De Roos a mené une double carrière d'homme d'affaires et de navigateur. Le besoin de créativité et d'indépendance, le goût du dépassement l'ont conduit très tôt à la pratique des sports mais aussi à celle des arts et l'on verra le rôle qu'a tenu la musique au cours de sa difficile traversée de l'Arctique. Il est venu tard à la mer, au seuil de la quarantaine, après s'être passionnément voué avec sa femme à l'éducation de ses quatre filles. Parti de Thuin en Belgique, à bord d'un ketch de 13 mètres en acier, le "Williwaw", au début de juin 1977, Willy de Roos franchit le cercle arctique le 16 de ce même mois, longe la côte ouest du Groenland, se faufile de chenal en chenal à travers le dédale des îles du nord canadien et passe le 18 septembre le détroit de Bering. Il réalisait ainsi un exploit jamais renouvelé depuis Amundsen : joindre l'Atlantique au Pacifique par le passage du Nord-Ouest. Parti en solitaire, il accepte au Groenland de s'adjoindre un équipier mais celui-ci le quittera à mi-parcours. Et c'est seul, au prix d'efforts inouïs, dormant à peine, surveillant constamment les masses formidables des glaces qui tantôt se disloquent, tantôt se ressoudent autour du petit navire, qu'il parviendra après trois mois dans les eaux libres du Pacifique. Le récit qu'il a rapporté de cette étonnante croisière témoigne non seulement des énormes difficultés surmontées, de l'extraordinaire spectacle de ces terres et de ces mers glaciales mais des qualités exceptionnelles du marin ou pour mieux dire de l'homme. Car tout se passe au cours des dernières semaines de cette navigation à la limite des possibilités humaines."
De la bibliothèque de Louis de Monteynard, secrétaire d’Etat à la guerre de 1771 à 1774. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1769. In-8 de xvi pp., 147 pp., (9), 3 planches hors-texte dont 1 dépliante, 3 cartes dépliantes. Plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches rouges. Reliure de l'époque. 200 x 120 mm.
Première édition en français, traduite par le philologue Charles-Guillaume Dumas d'après l'édition donnée à Londres trois ans plus tôt. 2 jolies figures gravées d'après Benjamin West, représentant la conférence entre les Indiens et le colonel Bouquet en octobre 1764, et la reddition des captifs anglais en novembre de la même année, et 4 cartes et plans dépliants, dont un plan de la bataille de Bushy Run et une carte du cours de l'Ohio & du Muskingum. Le colonel Henry Bouquet (1719-1765) s'illustra durant la guerre de Pontiac (du nom d'un chef indien allié des Français), conflit opposant de 1763 à 1766 les Anglais aux tribus indiennes de la région des Grands Lacs, de l'Illinois et de l'Ohio. Rédigé par le révérend William Smith d'après les papiers de cet officier et publié pour la première fois à Philadelphie en 1765, le récit raconte l'expédition victorieuse de Bouquet à la bataille de Bushy Run (1763) qui mit fin au siège de Fort Pitt. Selon Field, il s'agit de la première victoire des Anglais sur des Indiens armés de fusils. L'édition contient une courte biographie de Bouquet par Dumas. D'intéressantes Réflexions sur la Guerre avec les Sauvages de l'Amérique Septentrionale occupent les pp. 89-147: on y trouve notamment le nom des différentes nations indiennes qui vivaient en Amérique du Nord, avec le nombre approximatif de leurs combattants. (Field, An Essay towards an Indian bibliography, n°1443). A translation of Smith's "Historical Account," taken from the London, 1766 edition. For another issue of the same sheets, see below "Voyage Historique." The maps and plates are re-engraved from the London edition of 1766, the two parts of the map appearing separately. West's two plates are re-engraved by "P. V. S." An adaptation of the "Marche du Colonel Bouquet," or "topographical plan," is in Avery, vol. 4/1908, p. 374. The preface includes a biographical sketch of Bouquet by Dumas. It is translated, into English in "The Olden Time," vol. I, pp. 203-207, May, 1846, and pp x—xvi of it are translated in the Cincinnati 1868 edition of the "Historical Account." Sabin, n°84647. Très bel exemplaire de cet Americana illustré de 2 gravures de l'éminent peintre Benjamin West (1738-1820), le père de l'école américaine. De la bibliothèque Louis-François de Monteynard (1713-1791), secrétaire d'Etat à la guerre de 1771 à 1774, avec son ex-libris armorié gravé.
A.D. Coleman & T. C. Mc Luhan, Curtis S. Edward
Reference : 34194
(1976)
ISBN : 222600324X
Albin Michel 1976, in/4, format à l'italienne, 176 pages. Photographies en sépia.
"Edward Sheriff Curtis, né le 16 février 1868 près de Whitewater et mort le 19 octobre 1952 à Whittier, est un photographe ethnologue américain. Il a été l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord et de l'Ouest américain? laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'Amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au XVIIIe siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet."