P., France-Empire, 1977. In-8 broché, 504 pages, illustrations h.t. Dos lég. frotté.
Reference : 5448
Débuts d'une Ascension (1430-1575), une famille du Grand Siècle, le Comté d'Alais et les Mines de la Grande-Combe, les livres de Compte, les journaux de bords, textes significatifs.
Au Chercheur d'Art
M. Didier Fourquemin
5 rue du Moulin
59219 Etroeungt
France
03 27 61 47 95
Toute commande donnera lieu à une facturation si le ou les ouvrages sont disponibles. Les prix indiqués sont les prix nets auxquels on ajoute les frais de port.
Edmond De GONCOURT. La Saint-Huberty d'après sa Correspondance et ses Papiers de Famille. 1882, E. Dentu, Paris. 1 vol. in-12 relié de 258 pages. Reliure demi maroquin bleu canard a coins, dos lisse orné du titre, et de la date en queue, frappés à l'or fin. Tête dorée. Exemplaire relié avec sa couverture d'origine. Frontispice gravé à l'eau-forte par Lalauze. Nombreuses illustrations in-texte et guirlandes illustrées autour du texte. Édition originale, un des 25 exemplaires de tête numérotés sur papier de Chine, avec frontispice en 2 états, l'un en noir, l'autre en bistre. Premier grand papier. Quelques rousseurs, infimes tâches au dos. Bel et grand ex-libris gravé de E. Massicot, avec la devise "globe trotter, bibliomane". Assez bon
S.l., s.d. (1784) in-folio, [94] ff. n. ch., couverts d'écritures moyennes et lisibles (environ 35 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, avec des annotations manuscrites postérieures au crayon de bois en regard de nombre de missives, donnant une idée du contenu de chacune (malheureusement, les mentions un peu sommaires de "sans intérêt" y surabondent), vélin rigide à lacets, dos lisse muet, titre général porté à l'encre sur le plat supérieur, tranches rouges (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe supérieure.
Important registre de correspondance active (sous forme de brouillons) de Louis de Bruno (1739-1814), né aux Indes françaises, et qui fut introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur, Frère du Roi. Il regroupe 91 missives expédiées de Saint-Germain en Laye du 21 août 1772 au 20 mai-9 juin 1784, certaines fort longues et détaillées. Ferdinand de Bruno, dont le nom figure sur le plat supérieur, est Ferdinand-Marie Bruno de Molaret (1804-1882), petit-fils de Louis de Bruno, par le général Adrien-François de Bruno (1771-1861), et ordonnateur des papiers de famille.Toutes ces lettres sans exception présentent un caractère privé, ne concernent pas les fonctions officielles de l'auteur, et contiennent essentiellement des nouvelles de famille ou d'affaires personnelles, ces dernières occupant une grande place (et s'attirant les drôles de mentions de "sans intérêt" du commentateur du XIXe siècle - très probablement Ferdinand de Bruno -, qui ne s'intéressait qu'aux détails généalogiques). Incidemment, des nouvelles politiques ou militaires générales sont transmises (e.g. le lit de justice de 1774 rétablissant les Parlements ; les débuts de la Guerre de l'Indépendance américaine et ses répercussions éventuelles sur les établissements de l'Inde française), mais elles ne constituent nullement le principal contenu.Les destinataires principaux sont donc naturellement : la mère de l'auteur, une dame de Moracin par son remariage (elle mourut en 1784) ; sa grand-mère maternelle, qui mourra fin 1776 ; sa belle-mère Marie Law de Lauriston, née Carvalho (cf. infra) ; Jean Law de Lauriston (1719-1797), gouverneur général de l'Inde française de 1764 à 1777, maréchal de camp en 1780, et oncle par alliance de Louis de Bruno (il avait épousé Jeanne Carvalho, soeur de sa belle-mère).La majorité des textes concerne des nouvelles de famille (e.g. annonce de la mort de M. Léon de Moracin de Palis, en séparation de biens avec la mère de Louis, et survenue le 23 septembre 1774 ; le projet de voyage de retour en France de la mère de l'auteur, en la lettre LVII du 12 décembre 1779 ; sa fixation à l'Île Bourbon ensuite). Une grande partie des lettres s'intéresse aussi aux différends survenus très rapidement dans le ménage formé par Jeanne de Lauriston (1756-1830), fille du maréchal de camp, donc cousine de Louis de Bruno, avec Charles-Antoine de Lopès de La Fare, ainsi que la situation financière critique du couple. Par ailleurs, en 1782, plusieurs missives à sa mère fixée à Bourbon relatent l'envoi du fils aîné, Jean-Jacques de Bruno (1770-1789), dans cette île, pour parfaire son éducation auprès de sa grand-mère. Les dernières lettres (1784) concernent toutes la mort et la succession de madame de Moracin.Quelques détails cependant sur l'achat de la charge d'introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur pour 17 820 livres (lettres XII et XIII, des 9 juin et 16 septembre 1773).À noter aussi, la lettre XXII du 24 novembre 1774 sur les démarches faites par l'historien anglais Robertson auprès de Law pour obtenir des détails sur les campagnes de ce dernier en Inde.Enfin, la lettre LV de 16 pp. forme un petit mémoire diplomatique sans rapport avec le reste de la correspondance, mais du plus grand intérêt : "Considérations sur l'article à insérer dans le futur traité de paix pour la partie des Indes orientales" : "On avoit absolument négligé cet article dans le Traité de Paris en 1763, et quelques lignes nous avoient réduits à l'état le plus triste dans cette partie du monde à laquelle il paroît que la Cour de France n'a jamais porté l'attention que mérite son importance". Il se termine par des considérations sur l'importance de la possession des comptoirs du Sénégal et de la rivière de Gambie pour l'extension du commerce de la FranceON JOINT trois documents officiels servant à établir l'identité et la généalogie de Louis de Bruno :1. Extrait de l'acte de baptême de Maria Carvalho (24 juin 1732) , plus tard épouse de Jacques-François Law de Lauriston (1724-1767), et dont la fille Marie-Josèphe ou Joséphine épousa en 1767 Louis de Bruno. - 2. Une attestation du directeur de la Compagnie des Indes orientales en date du 9 décembre 1775 et contrôlée le 7 avril 1780, portant sur les parents et grands-parents de Louis de Bruno (respectivement Antoine de Bruno et Claude de Bruno). - 3. La copie du testament de Louis de Bruno, passé devant le notaire Denis Odiot, en date du 17 juin 1807 (la copie elle-même est datée du 3 juin 1814, et contient un codicille). Le document comporte 8 ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
VAL-D'OISE, ARCHIVES DEPARTEMENTALES / LE ROY (Nicole), sous la direction de / COUDENE (Yvette), DAUFRESNE (Geneviève).
Reference : 18770
(1994)
ISBN : 2-907499-09-2
Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, Archives départementales, 1994 1 volume 16 x 24cm Broché sous couverture au 1er plat illustré. 125p. dont 32 planches, 1feuillet. Bon état.
Rédigé par Yvette COUDENE et Geneviève DAUFRESNE, sous la direction de Nicole LE ROY, directrice des Archives départementales du Val-d'Oise: le chartrier (1277-1790): le domaine de Neuville (1791-1822) et les papiers de la famille Cornudet; documents en annexe, dont généalogie de la famille Cornudet; index; sources complémentaires; bibliographie; 32 planches: plans, photos, portraits.
Plon, 1922, in-8°, xii-326 pp, préface de Gabriel Hanotaux, un portrait d'après un médaillon de David d'Angers en frontispice, lettres inédites de Chateaubriand, de Désiré Nisard et d'Augustin Thierry en appendices, reliure demi-percaline verte, pièce de titre basane havane, fleuron, double filet et date dorés en queue (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s. Peu courant
Biographie de l'historien et journaliste politique Augustin-Thierry, ses relations avec Saint-Simon, Mably, la princesse Belgiojoso, Michelet, Nodier, etc. — "II ne faut demander à ce livre que ce que l'auteur, dans un sentiment très louable de piété familiale, a réellement eu l'intention de nous donner : non pas une étude d'ensemble sur le role joué par Augutin Thierry dans le mouvement historique du XIXe siecle, mais une simple biographie et un tableau de la vie intime du célèbre écrivain. Cette biographie est d'une lecture très attachante. La destinée douloureuse de l'historien ataxique et aveugle se raidissant contre la maladie qui le mine peu à peu, et cherchant dans le travail d'érudition l'oubli de ses cruelles souffrances physiques et morales, a quelque chose de noble et de poignant, et l'on saura gré à M. A. Augustin-Thierry d'avoir complété ce que l'on en savait. (...) Nous regrettons que l'auteur de ce livre n'ait consulté que ses papiers de famille : il eut donné de l'historien une idée plus juste s'il avait pris le soin de le replacer dans son temps. II ne faut pas moins l'en remercier d'avoir dénoué à notre intention les vieilles liasses de lettres et de notes intimes : ne serait-ce que pour les détails curieux et neufs qu'il a réunis sur les débuts d'Augustin Thierry dans la carrière des lettres et sur ses premiers travaux en qualité de secrétaire du fameux Saint-Simon, il mériterait d'être lu. Mais son livre nous apporte mieux que quelques détails inédits : il nous introduit dans la familiarité d'un bel et noble esprit." (Louis Halphen, Revue Historique, 1923)
Paris: E. Dentu, 1892 in-12, 259 pages, frontispice dessiné et aquafortisé par Lalauze en 2 états, encadrements dessinés par Pallandre et gravés par Méaulle, tête de page et cul-de-lampe gravé à l'eau-forte par Henriot, fac-similé d'une lettre de la cantatrice. Demi maroquin havane, dos à nerfs, tête dorée (Marot-Rodde), infime éraflure au dos, couv. conservée, autrement superbe exemplaire de cette charmante édition originale. Tiré à petit nombre, un des 100 exemplaire sur papier de Hollande avec le frontispice en 2 états dont un avant la lettre sur Chine. (Vicaire III, 1062).
La Saint-Huberty d'après sa correspondance et ses papiers de famille. (Paris: E. Dentu, 1892). [ex. sur Hollande dans une demi reliure maroquin] [M.C.: musique, opéra, biographie]