P., Laffont, 1949. In-8 broché, 593 pages, cartes in-txt et planches h.t. Dos lég. frotté.
Reference : 3044
Marschall, Préparation du plan Toreh, la Campagne de Tunisie, la Sicile et Salerne, la Plan Overlord, la Percèe, la dernière Carte d'Hitler...
Au Chercheur d'Art
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Laffont, 1949, in-8°, 593 pp, 16 pl. de photos hors texte, nombreuses cartes et croquis (dont 4 grandes cartes dépliantes hors texte), glossaire, reliure demi-toile vermillon, dos lisse avec titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
En 1948, le général Eisenhower publie ses mémoires de guerre, “Croisade en Europe”. Couvrant l’ensemble des opérations auxquelles Ike fut associé, de Torch à Overlord en passant par la campagne d’Allemagne, ce livre offrira une vue cavalière des grands moments de la Seconde Guerre mondiale sur son versant Eurafricain (puisque le commandant en chef n’intervint pas en Asie). Plus réjouissant, ce récit, vivant, est relativement honnête. Si le futur président des États-Unis manie avec brio l’art de la litote, il ne dissimule rien, qu’il s’agisse de ses heurts avec Montgomery ou des erreurs d’appréciation qu’il put commettre. — Ces mémoires de guerre dévoilent l'histoire intégrale du débarquement en Europe, tel que le vécut le commandant en chef des forces alliées, le général Dwight D. Eisenhower. Ils offrent une vue d'ensemble de la "croisade" des Alliés contre l'Allemagne nazie, destinée à faire triompher les valeurs de la paix et de la démocratie. Le futur président des Etats-Unis y révèle ses aspects techniques, politiques et humains, de la conception des opérations aux entrevues entre les chefs d'Etat. Avec lui, nous découvrons comment furent organisés les ravitaillements et les mouvements de troupes sur un gigantesque front allant, pour la première fois dans l'histoire, des Carpates à Gibraltar. Nous pénétrons dans les conseils de l'Etat-major suprême et apprenons les véritables raisons des campagnes militaires comme des divergences entre les forces alliées. Ce faisant, "Ike" livre une série de portraits intimes de Roosevelt, Churchill, de Gaulle et Marshall, ainsi que des grands généraux américains et britanniques qui servirent sous ses ordres. Il reste cependant toujours exact, précis et nuancé, utilisant ses agendas tenus pendant le conflit et sa prodigieuse mémoire pour raconter en détail les péripéties de cette immense lutte. Eisenhower réalise ici une oeuvre d'historien, tout en racontant le déroulement d'une victoire dont il est le propre auteur. Son récit demeure aujourd'hui le témoignage le plus important sur la Seconde Guerre mondiale. — "« L’Europe était en guerre depuis plus d’un an, lorsque nous commençâmes à nous alarmer de l’insuffisance ridicule de nos défenses. » « Il ne fallut rien moins que l’attaque sur Pearl Harbourg pour démontrer aux États-Unis que c’en était fini d’hésiter entre des situations de compromis et l’action décisive, et qu’il s’agissait dorénavant d’une lutte pour la vie. » Celui qui écrit ces lignes n’était que lieutenant-colonel en 1939. Il allait travailler à la création de la machine de guerre qui devait amener l’écrasement de l’Allemagne, devenir le généralissime des armées alliées, imposer, en mai 1945, la paix sans conditions aux généraux allemands. On conçoit quel peut être l’intérêt des mémoires qu’il a rédigés et qui nous sont présentés aujourd’hui dans une bonne traduction. Les lire, c’est revivre les événements tragiques de 1939 à 1945 avec un des principaux acteurs de ce drame mondial, avec une haute personnalité qui unit l’intelligence la plus ouverte à la sûreté de l’exécution. Son exposé ne vise qu’à la clarté et à l’objectivité, mêlant aux considérations stratégiques des remarques d’ordre psychologique et moral. Une œuvre grandiose contée avec la plus parfaite simplicité, voilà ce qui fait l’attrait puissant de ce livre. Relevons-en quelques points saillants : la formation d’une coalition qui, loin de se désagréger pendant la lutte, est devenue toujours plus étroite, fait des plus remarquables dans l’histoire du monde. Les préparatifs de débarquement en Afrique, l’attitude des forces françaises, le rôle du général Giraud et de Darlan, le débarquement en Sicile et en Italie. Le projet de débarquement sur la côte normande, soutenu par Eisenhower contre Churchill qui, pour des raisons diplomatiques, aurait préféré une attaque dans les Balkans. Le long travail d’organisation pour une périlleuse entreprise où tout était à créer, le débarquement malgré des conditions atmosphériques peu favorables, la percée, les combats autour de Caen et de Cherbourg à Falaise, l’exploitation du succès, l’immense travail de ravitaillement pour pousser de l’avant, le rôle joué par les forces françaises libres que Eisenhower tient pour très important, les rapports avec les généraux Leclerc et de Gaulle, la délivrance de Paris, l’invasion de l’Allemagne, la rencontre avec Staline, les conversations avec le maréchal Joukov, etc. Autant de pages ou de chapitres qui nous éclairent sur le passé que nous avons douloureusement vécu et qui sont parfois un avertissement pour l’avenir ; témoin ce passage des entretiens avec Joukov (p. 532) : « Le maréchal semblait être un ferme partisan de l’idéal communiste. Il disait que, selon lui, le système soviétique de gouvernement était basé sur l’idéalisme, et le nôtre sur le matérialisme. En exposant cette opinion, il fit remarquer, tout en s’excusant d’émettre une critique, qu’il avait l’impression que notre système faisait appel à tout ce qui était égoïsme dans l’individu. D’après lui, nous amenions un homme à produire en lui disant qu’il pourrait conserver ce qu’il gagnait, qu’il pourrait dire ce qui lui plairait et que, dans toutes les circonstances, nous lui permettrions d’être, en beaucoup de choses, une entité indisciplinée et non dirigée à l’intérieur d’un grand tout national. Il me demanda d’essayer de comprendre un système qui tâchait de substituer à de tels mobiles le dévouement total de l’homme au grand tout national dont il est un élément. Malgré ma désapprobation totale pour de telles conceptions et bien que je condamne tout système qui engendre la dictature, la sincérité du maréchal Joukov ne faisait pour moi aucun doute. »" (Revue de Défense Nationale, 1949)
FLAMMARION ERNEST. 1915. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 339 pages.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
"""l'europe avant la guerre, les illusions pacifistes, le kaiser, le venerable doyen, la diplomatie allemande, la premeditation, une guerre monstrueuse, les francais de nos jours, le peuple anglo francais, la russie d'aujourd'hui et de demain, l'europe delivrée."" Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918"
FLAMMARION. 1915. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 343 pages. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
6e mille Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Paris, Laffont, 1949. 593 pages. (23x14,5cm.). Broché. Jaquette illustrée et rempliée. Accrocs aux bords. Coins et coiffes émoussés. Petites salissures. Coiffes abîmées. Papier bruni. Quelques rares rousseurs éparses sans gravité. Quelques petits accrocs aux bords sans gravité. Nombreuses illustrations en noir et blanc in et hors-texte.