Les Hautes Plaines de Mane, 1972, coll. Blanche in 12 reliure cartonnée de l'éditeur
Reference : 2064
Edition originale dont il n'est pas annoncé de grands papiers. Bel exemplaire.
Librairie Pascal Corseaux
M. Pascal Corseaux
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Editions du Rocher, collection L'homme et l'univers, 1992. In-8 broché, couverture couleurs.
"Notre société voue un culte à la jeunesse et à la santé. La mort est passée sous silence, sujet tabou. Et pourtant, au même titre que la naissance, elle fait partie intégrante de notre existence, de notre croissance et de notre développement ; ce n'est ni l'ultime maladie, ni un ennemi à vaincre ou une prison à fuir. La Mort dernière étape de la croissance réunit plusieurs points de vue. Celui des Indiens d'Alaska, la vision juive, la perception hindouiste et bouddhiste de la mort. Ce livre de lumière et de partage nous apprend à reconsidérer la mort, à l'envisager comme une compagne invisible dans le voyage de la vie. Elle l'enrichit et lui donne un sens car: " nous, humains, mourons sans cesse et pas seulement la fin de la vie physique sur terre. Les étapes de l'acte de mourir s'appliquent à tout changement significatif (retraite, changement d'emploi, de ville, divorce ... ). Qui peut affronter et comprendre sa mort ultime peut peut-être apprendre à affronter et à traiter les changements qui se produisent, dans sa vie. " Quand la peur laisse place à la compréhension, il devient évident qu'accepter la mort et le mourir, c'est déjà vivre plus pleinement le temps qui nous est donné."
Genève, La Joie de lire, 2007. Grand in-4. cartonnage couleurs. En belle condition.
"Curieuse rencontre que celle d un canard et de la mort. « Viens-tu me chercher ? » lui demande le canard. La mort ne lui répond pas vraiment. La discussion est ouverte. Le canard lui fait part de son inquiétude. Les deux protagonistes échangent à propos de ce grave sujet. Ils ont des choses à faire ensemble. Le canard emmène son « amie » à l étang, propose même de la réchauffer. Mais la vraie question demeure et le dialogue continue sans donner vraiment de réponse. Une chose est sûre, la fin est inéluctable. Le canard sans vie est déposé délicatement par la mort sur la rivière. Elle lui confie sa tulipe dont la couleur violette est symbole de transformation, de passage. Alors commence pour le canard un voyage dont le livre ne nous dit rien… Nous sommes loin des collages de Wolf Erlbruch. Le canard est stylisé, la mort délicate et coquette, le décor dépouillé. La simplicité des images contraste avec la gravité du sujet qui est traité d une manière extrêmement subtile. Un chef d oeuvre !"
L'Association, 2019. In-8 à l'italienne, cartonnage illustré. Infimes frottements en bords.
"C'est la fête au squelette à L'Association. Démarré en 2003 dans l'éphémère revue Black (Coconino), Le Mort détective est un feuilleton composé uniquement des têtes de ses chapitres. Chaque page contient un titre, une (sublime) illustration, et une phrase " extraite " d'un texte auquel nous n'aurons pas accès. C'est tout. Guidés par les indices que David B. nous fournit, c'est à nous, lecteurs, de deviner, d'imaginer ce qu'il se passe entre les moments clefs. Loin de nous perdre, c'est avec ferveur qu'on suit les péripéties du Mort Détective, de la Fille aux Mille Poignards, du Poulpe Géant et de tous ces personnages étranges, effrayants ou grotesques, qui peuplent l'univers graphique de l'auteur. On retrouve avec bonheur le trait noir précis et puissant de David B, et on partage avec lui le plaisir d'animer ces infatigables gargouilles. Avec Le Mort Détective, David B pousse l'ellipse de l'espace inter-iconique à son paroxysme, mais c'est bien à vivre une incroyable épopée plutôt qu'à un exercice de style qu'il nous convie."
Lausanne, 24 Heures, 1989. In-4 à l'italienne, pleine toile bordeaux avec titre frappé, jaquette photographique.
"Réflexions sur la mort d'un cimetière et accessoirement sur la mort" par Jacques, suivi de Photographies, Territet 1988-1989 par Luc.
6 pieds sous terre, collection Monotrème, 2008. In-4 broché, couverture à rabats. En belle condition.
Edition originale, il existe une réédition de 2017, sous une couverture différente. - ""C'était pas prévu que je perde mon boulot et puis c'est peut-être mieux comme ça. Je vais avoir 40 piges, je vais ou, je vais faire quoi ?" Parallèlement à sa passion pour le dessin et la bande dessinée, Gilles Rochier avait un autre boulot - et des responsabilités -, stressant, qui l'occupait largement et à plus que plein temps. Pas de temps à consacrer à soi, à ses amis, peu à sa famille. Un jour, sa boîte coule... Plus rien à quoi se raccrocher, l'impression que le sol se dérobe... la dépression l'engouffre. Heureusement la passion du dessin est là, il s'y raccroche, fait un break, le justifie auprès des autres par son "statut" de dessinateur, auprès de lui surtout. Il est urgent de faire un "temps mort". Réapprendre à vivre sans s'oublier dans douze heures de travail quotidien, partager le temps avec sa famille, retrouver les amis perdus. "Un tempo de vie ralenti par les médocs, j'attends que ça passe", car l'arrêt est brutal. Nous retrouvons dans sa prostration, l'auteur de TMLP (Ta mère la pute, 2011, Fauve révélation, Angoulême 2012) et de Tu sais ce qu'on raconte... (avec Daniel Casanave, 2017, ed. Warum)... faisant le point à l'aube de ses 40 ans, plus que jamais accro à la bande dessinée, issue quasi-rédemptrice à une vie qu'il avait oublié de vivre. "Je raconte l'histoire de ma dépression, mon quartier, ma vie, les vieux copains. Cette vie qui m'entoure et que je ne voyais pas avant". L'observation est jouissive, l'attention aux autres chaleureuse mais corrosive et l'auteur ne s'épargne pas. Les rapports humains sont bruts, les conversations rapportées hilarantes ou tragiques, toujours précises. Temps mort, pépite autobiographique indispensable, fait aimer la vie. "