Paris, N.R.F., Gallimard, 1970, Trente journées qui ont fait la France n°8 in 8 reliure toile imprimée de l'éditeur sous rhodoïd
Reference : 11151
Réedition en version reliée (La première édition est de1960). Illustrations hors-texte. Infimes défauts au rhodoïd sinon bel exemplaire.
Librairie Pascal Corseaux
M. Pascal Corseaux
Quai de Conti
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France
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Collection Trente journées qui ont fait la FranceParis, Gallimard, 1960 pet. in-8, XXXI-367 pp., ill. h.-t., index, biblio., broché.
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Gallimard Trente journees qui ont fait la France 1977
in8, broche, rhodoid avec manque au bas du dos, livre bon etat d'usage, dos sali avec traces de pliure, illustrations N&B, Coll. Trente journees qui ont fait la France, NRF, Gallimard, 1977, 370p
[TRENTE JOURNÉES QUI ONT FAIT LA FRANCE] - AVOUT (Jacques d') -
Reference : 201704234
Gallimard, 1977, in-8°, 367 pp, 32 pl. de gravures hors texte, carte, généalogies, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France)
Le 31 juillet 1358, le massacre d'Etienne Marcel marqua la fin de la première Révolution de la bourgeoisie française. Grâce à l'étude approfondie des événements militaires, politiques, financiers consécutifs à la défaite et à la capture du roi Jean le Bon à Poitiers par les Anglais, ainsi que l'état économique et social de la France à l'époque, Jacques d'Avout donne tout son relief à la tentative d'Etienne Marcel et à son échec. Il dépouille le célèbre prévôt des marchands de ses couleurs d'image d'Epinal et nous présente un chef politique se heurtant à des adversaires supérieurs en habileté ou en duplicité. — "Un remarquable livre d'histoire d'une lecture agréable. Au début du XIVe siècle, les populations de différentes provinces de France montraient de l'opposition à l'absolutisme royal. Dans certaines régions les trois Etats, noblesse, clergé, bourgeois, s'unissaient contre cet absolutisme ; ailleurs, la bourgeoisie et le peuple seuls se rebellaient. Ce qu'on reprochait particulièrement aux derniers Capétiens directs et aux premiers Valois, c'était le caractère excessif des impôts et aussi les manipulations monétaires : dans les dix années qui suivirent la mort de Philippe VI, la livre tournois changea soixante-dix fois de valeur. A ces causes de mécontentement s'ajoutaient les désordres causés par les débuts de la guerre de Cent ans. « La vieille armature féodale de la France capétienne tombe en morceaux. » Aux Etats de langue d'oïl de 1355, Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut l'orateur du troisième ordre et défendit les intérêts des « bonnes villes ». Marchand drapier, d'une famille bien apparentée de riches bourgeois, ses fonctions de prévôt, faisaient de lui le premier magistrat de Paris, partageant l'autorité avec le prévôt royal. Aux Etats de 1356, alors que le roi Jean II était prisonnier des Anglais et que les Etats manifestaient leur désir de participer à la direction des affaires du royaume, il fut encore l'orateur des « bonnes villes ». Au début ses revendications concernant la fixité des monnaies étaient des plus justifiées. Mais peu à peu, sans doute grisé par sa popularité qui était grande, il se laissa entraîner par les passions qu'il avait contribué à déchaîner. En janvier 1357, il accentue son opposition au dauphin – le futur Charles V – régent du royaume et prend figure de rebelle, de chef d'émeute. L'année suivante, il envahit le palais royal, suivi d'une populace, et trois familiers du Dauphin sont massacrés ; il renforce les défenses de Paris et organise au cœur de la Cité une armée de mercenaires. Mais, tandis que le régent assiège Paris, un complot est ourdi dans le propre parti d'Etienne Marcel et celui-ci est assassiné... L'absolutisme royal, dans la suite, est rétabli ; la tentative d'association des Etats au gouvernement du royaume a échoué. Dans le livre si attachant de M. Jacques d'Avout, Etienne Marcel n'apparaît ni comme un « traître », ni comme une préfiguration de Danton." (Revue des Deux Mondes, 1960)
Gallimard, 1961, in-8°, 367 pp, 32 pl. de documents hors texte, une carte, généalogies, chronologie, biblio, index, reliure pleine percaline vert olive, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France)
Le 31 juillet 1358, le massacre d'Etienne Marcel marqua la fin de la première Révolution de la bourgeoisie française. Grâce à l'étude approfondie des événements militaires, politiques, financiers consécutifs à la défaite et à la capture du roi Jean le Bon à Poitiers par les Anglais, ainsi que l'état économique et social de la France à l'époque, Jacques d'Avout donne tout son relief à la tentative d'Etienne Marcel et à son échec. Il dépouille le célèbre prévôt des marchands de ses couleurs d'image d'Epinal et nous présente un chef politique se heurtant à des adversaires supérieurs en habileté ou en duplicité. — "Un remarquable livre d'histoire d'une lecture agréable. Au début du XIVe siècle, les populations de différentes provinces de France montraient de l'opposition à l'absolutisme royal. Dans certaines régions les trois Etats, noblesse, clergé, bourgeois, s'unissaient contre cet absolutisme ; ailleurs, la bourgeoisie et le peuple seuls se rebellaient. Ce qu'on reprochait particulièrement aux derniers Capétiens directs et aux premiers Valois, c'était le caractère excessif des impôts et aussi les manipulations monétaires : dans les dix années qui suivirent la mort de Philippe VI, la livre tournois changea soixante-dix fois de valeur. A ces causes de mécontentement s'ajoutaient les désordres causés par les débuts de la guerre de Cent ans. « La vieille armature féodale de la France capétienne tombe en morceaux. » Aux Etats de langue d'oïl de 1355, Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut l'orateur du troisième ordre et défendit les intérêts des « bonnes villes ». Marchand drapier, d'une famille bien apparentée de riches bourgeois, ses fonctions de prévôt, faisaient de lui le premier magistrat de Paris, partageant l'autorité avec le prévôt royal. Aux Etats de 1356, alors que le roi Jean II était prisonnier des Anglais et que les Etats manifestaient leur désir de participer à la direction des affaires du royaume, il fut encore l'orateur des « bonnes villes ». Au début ses revendications concernant la fixité des monnaies étaient des plus justifiées. Mais peu à peu, sans doute grisé par sa popularité qui était grande, il se laissa entraîner par les passions qu'il avait contribué à déchaîner. En janvier 1357, il accentue son opposition au dauphin – le futur Charles V – régent du royaume et prend figure de rebelle, de chef d'émeute. L'année suivante, il envahit le palais royal, suivi d'une populace, et trois familiers du Dauphin sont massacrés ; il renforce les défenses de Paris et organise au cœur de la Cité une armée de mercenaires. Mais, tandis que le régent assiège Paris, un complot est ourdi dans le propre parti d'Etienne Marcel et celui-ci est assassiné... L'absolutisme royal, dans la suite, est rétabli ; la tentative d'association des Etats au gouvernement du royaume a échoué. Dans le livre si attachant de M. Jacques d'Avout, Etienne Marcel n'apparaît ni comme un « traître », ni comme une préfiguration de Danton." (Revue des Deux Mondes, 1960)