Paris, N.R.F., Librairie Gallimard, Editions de la Nouvelle Revue Française, 1930 in 12 broché de 228 pages plus table
Reference : 10505
Edition originale. Exemplaire sur papier pur fil Lafuma- Navarre. Celui-ci non justifié. Bel exemplaire non coupé.
Librairie Pascal Corseaux
M. Pascal Corseaux
Quai de Conti
75006 Paris
France
33 06 81 87 53 59
Est présentée sur ce site une sélection de titres mise à jour régulièrement. Les prix indiqués sont nets et les frais de port à la charge du client. Les expéditions se font à réception du règlement. Les ouvrages sont garantis complets et en bon état, sauf indications contraires. J’accepte les règlements par chèque rédigés en euros, les mandats postaux les virements bancaires, les cartes de crédit Visa et Mastercard et les virements Paypal. Les réservations d'ouvrages ne pourront excéder une semaine. Adresse pour la correspondance: Pascal CORSEAUX, 68 rue du Château des Rentiers 75013 PARIS France (L’adresse Quai de Conti n’est pas une adresse postale) RCS PARIS A414713669 REP FR33731501JEEK
P., Editions Hier & Demain, 1978, 1 vol. grand in-8 br. sous couv. ill., non paginé.
Cet ouvrage est le fruit de la rencontre d'Anaïs Nin et John Boyce : 80 dessins illustrant 80 textes érotiques du grand écrivain.Bords de la couverture (noire) frottés, devenus blancs, coins écornés, sinon bon exemplaire.
Manuscrit autographe, au crayon, signé et daté « Georges Simenon, Shadow Rock Farm, Lakeville, 31 octobre 1950 ». Il se présente en deux blocs de correspondance, chacun numéroté en marge supérieure droite de la couverture « 1 » et « 2 ». Le premier contient les chapitres I à V, les 30 pages sont numérotées en marge supérieure droite ; le second contient la fin du chapitre V jusqu'au dernier chapitre (IX). Lakeville, 31 octobre 1950. 51 pages en 2 parties (204 x 255 mm) sur papier « R-B Big 10-Special Tablet » + 1 enveloppe de la marque « The American Paper Goods Company » (165 x 240 mm) avec notes à l’encre noire, au crayon de couleur rouge et à la mine de plomb. Manuscrit autographe, au crayon, signé et daté "Georges Simenon, Shadow Rock Farm, Lakeville, 31 octobre 1950". Il se présente en deux bloc de correspondance, chacun numéroté en marge supérieure droite de la couverture "1" et "2". Le premier contient les chapitres I à V, les 30 pages sont numérotées en marge supérieure droite ; le second contient la fin du chapitre V jusqu'au dernier chapitre (IX).
Juillet 1950 : Georges Simenon s’installe, avec sa femme Denyse et leur fils John, à « Shadow rock Farm », un ranch situé à Lakeville, dans le Connecticut. Il y restera cinq années, pendant lesquelles il va écrire certains de ses grands « romans durs » (outre Le Temps d’Anaïs, citons Une vie comme neuve, La Mort de Belle, Les Frères Rico, L’Escalier de fer, Feux rouges, L’Horloger d’Everton, Le Grand Bob, Les Témoins), ainsi que quelques-uns des meilleurs Maigret : Maigret au Picratt’s, Maigret et la Grande Perche, Maigret et l’Homme du banc, Maigret se trompe ou Maigret et la Jeune Morte. Le premier livre qu’il y rédige, savourant la douceur de son nouveau mariage avec Denyse et les joies de la paternité, est Le Temps d’Anaïs, trois mois après leur installation ; et ce n’est pas un hasard s’il situe ce roman à Ingrannes – pensant même nommer le roman L’Auberge d’Ingrannes –, un lieu où Simenon avait emménagé, presque jour pour jour, quinze ans auparavant : nous sommes fin 1934 et Tigy et Georges Simenon veulent quitter le château de Marsilly. Ils parcourent la France à la recherche de la perle rare, en vain, mais repèrent bientôt une abbaye attenant à un petit château, la Cour-Dieu, au cœur de la forêt. Ils logent pendant ce séjour à l’auberge toute proche du village d’Ingrannes. Simenon ne restera à la Cour-Dieu que le temps d’écrire trois romans (Faubourg, Quartier nègre et Les Demoiselles de Concarneau) et des nouvelles. Trois années dans l’Orléanais, où il arpente le territoire, rencontre ses habitants et épouse la géographie locale, afin de chercher la matière de son œuvre. Il sera également séduit par ses balades en bord de Loire et notamment par la ville de Meung-sur-Loire, où il installera la résidence secondaire de Maigret : le commissaire aimera venir s’y reposer et pêcher. La forêt d’Orléans et l’auberge d’Ingrannes lui reviennent en mémoire quinze plus tard, quand il rédige son premier roman dans la nouvelle maison de Lakeville. Le manuscrit autographe, complet, est rédigé entièrement au crayon, d’une écriture fine, nerveuse et sûre, rapide et très serrée, sans marge, occupant toute la page, au recto de 51 feuillets de deux blocs de papier vélin, avec son feuillet de papier ligné. Les manuscrits entièrement autographes de Georges Simenon, adepte de la machine à écrire, sont rares. Celui-ci a été rédigé en quelques jours, du 24 octobre au 1er novembre, presque d’une seule traite, et presque sans corrections, qui confirment et démontrent sa grande maîtrise. Un dactylogramme de 172 feuillets a été composé dans la foulée – Simenon avait pour habitude de dactylographier le chapitre du jour, chaque lendemain matin, avec beaucoup de changements, laissant ses manuscrits fort peu corrigés et de premier jet. Une enveloppe cachetée jaune (165 x 244 mm) lui a servi comme à l’accoutumée de conducteur où figure la liste des personnages du roman en cours de rédaction. Elle est ici exceptionnellement conservée. Seulement une vingtaine d’enveloppes de ce type sont conservées au Fonds Simenon de Liège, principalement pour des manuscrits d’ouvrages parus chez Fayard et Gallimard : La Veuve Couderc, Les Demoiselles de Concarneau, Touriste de bananes, Le Suspect, Malempin, Le Haut Mal, Les Rescapés du Télémaque, Le Relais d’Alsace, Quartier nègre, Le Passager du Polarlys, L’Outlaw, Oncle Charles s’est enfermé, La Marie du port, Le Locataire, Il pleut, bergère… Seules deux enveloppes sont connues pour la période américaine : celle-ci et une autre pour le manuscrit de La Mort de Belle, strictement identique, sur le même papier. Les autres romans, directement dactylographiés, ne les ont pas. Pendant plus de trente ans, l’enveloppe jaune sera rituelle dans le travail de l’écrivain lorsqu’il débute un roman : première trace de son travail, il y inscrit les premiers éléments concrets qui l’aident à appréhender ses personnages et à guider son intrigue. Elle est ici titrée L’Auberge d’Ingrannes (Le Temps d’Anaïs) qui prouve bien que Simenon hésitait depuis le début entre ces deux titres. Elle porte également les mentions d’Orléans, Vitry-aux-Loges – commune de la forêt d’Orléans, non loin d’Ingrannes. Suivent, au recto, quelques personnages, leurs âges et adresses « romanesques », et d’abord le « héros » du roman, « Albert Bauche, 28 ans, [27 dans le livre], quai d’Auteuil, marié à Fernande (…) », « Serge Nicolas [la victime dans le roman, directeur de la] C.I.F. (Compagnie internationale du Film), Champs-Élysées (…) Raoul et Antoinette Bauche ([les parents d’Albert], droguerie en gros à Montpellier. Meurt à 52 ans. 1928, 52 ans, 19 ans pour Albert (…) etc.] ». Au verso, une longue liste d’autres personnages - une trentaine -, avec quelques autres notes sur leurs filiations. Ils ne seront pas tous caractérisés dans le roman. Le texte de L’Auberge d’Ingrannes - sous ce titre - sera d’abord publié en feuilleton dans Le Populaire de Paris, du 19 février au 4 avril 1951, puis, la même année aux Presses de la Cité, sous le titre Le temps d’Anaïs.
Charmante et rare lettre d’amour à celle qui fut la maitresse de Musset et bien d’autres encore. Sa santé s’est « gravement altérée » et l’éloignement d’« Anaïs » ne facilite pas sa guérison. « Dimanche j’ai éprouvé des accidents à la suite desquels j’ai perdu connaissance et où l’on pouvait craindre que l’influence du choléra ne fût pas étrangère. Depuis j’ai été saigné, et peut-être faudra-t-il recommencer cette désagréable opération car ma tête ne s’en remet pas… ». Il lui avoue que la lettre reçue « bien douce », lui redonne un peu d’espoir et c’est « à la dérobée et contre les ordonnances formelles du médecin » qu’il a saisi sa plume, pour écrire quelques lignes. « mais j’ai besoin de soulager mon cœur en vous disant combien je vous aime et cela me fera plus de bien, même pour ma pauvre tête, que toutes les saignées du monde […] j’espère pourtant une prompte convalescence et pour cela il me faudrait que votre présence, la douce certitude que vous rendez justice à mes sentiments et que vous leur accordez quelque peu de retour… ». Il a rempli ses « intentions » auprès d’Auber, « et son billet que je vous envoie vous prouvera que vous retrouverez en lui à votre retour les dispositions que vous y avez laissés à votre départ. ». Il lui avoue que son retour lui rendra la vie. « Adieu mon Anaïs, mon amie, la femme à qui je veux dévouer toute mon existence à quelque titre que ce soit, un mot de vous me fera grand bien si vous daignez l’écrire….».
Montréal, Stanké, 1977, Première Edition, in-8, br., couv. photos en noir éd., 176 pp., très nb. Photos en noir du film tournée sur la vie d' Anaïs Nin par l'auteur. Superbes photos qui nous remets dans le cadre de vie de cette grande écrivaine. Pas courant Très bon état
In-8, br. (DT12B)
Nous avons les n° 1 (1983) à 15 (1997), sauf le n° 11 de 1993. On joint deux lettres datées 12/2/85, 5/20/92 [sic] et une carte postale du 4 apr. 1996 de Gunther Stuhlmann à André Bay et une réponse de ce dernier daté du 21/7/97. Numéros isolés : 4 (1986 ) et 6 (1988). Texte en anglais. Rares soulignures au crayon ou à l'encre dans 6 volumes.