Paris, Emile-Paul Frères, " Le Crime dans l'histoire et la vie ", N° 9, 1934. In-8, broché, couverture en couleur illustrée, 128 pp.
Reference : 30465
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Paris Novembre 1874, 13x20,5cm, une feuille.
Lettre autographe datée et signée d'Auguste Préault, 19 lignes à l'encre noire sur un feuillet, adressée au journaliste Philippe Gille à propos de la fonte de la main du poète-assassin romantique Pierre François Lacenaire. Lettre insolite du sculpteur romantique Auguste Préault, qui prodigue ses conseils à son ami Philippe Gille : "Si vous faites fondre la main de Lassennaire [sic] chez le fondeur Thiébaut recommandez-lui de faire [...] comme une cire perdue."A partir d'un moulage d'après nature, le journaliste Philippe Gille souhaitait réaliser une fonte de la terrible relique du meurtrier. Familier des libertés prises par les fondeurs, le sculpteur adresse ses recommandations teintées d'humour : "ne pas ciseler et enlever seulement les coutures de la fonte. Dans cette main, on fond admirablement quand on veut. Mais il faut lui demander énergiquement sinon on vous donne un robinet ou une poignée de sabre [...]" On avait gardé de Lacenaire, guillotiné en 1836, sa main"conservée par un procédé chimique. C'est la chose la plus sinistre qui se puisse voir! Cette main momifiée, aux doigts maigres etcanailles, aplatis et élargis aux extrémités comme des têtes de jeunes serpents, explique la cruauté rampante de cet homme. Les poils qui la recouvrent ont des reflets sanglants lorsqu'on les regarde au prisme de la lumière. On dirait un débris de sépulcre égyptien. Elle sent encore l'odeur acre et pénétrante du baume mystérieux qui l'a maintenue jusqu'ici dans sa hideuse réalité. C'est bien là la main qui assassine les vieilles femmes dans leur lit." écrira Victor Cochinat dans sa biographie de l'assassin (1857). Les Romantiques seront profondément inspirés par la destinée de Lacenaire et sa main naturalisée : Gautier, l'auteur du Roman de la Momie, lui avait même consacré des vers dans "Étude de mains",du recueilÉmaux et Camées(1852) dont voici un extrait : "On y voit les oeuvres mauvaises / Ecrites en fauves sillons / Et les brûlures des fournaises / Où bouillent les corruptions;" Oscar Wilde y fera également référence dans son célèbre Portrait de Dorian Gray : une main jaune "du supplice encore mal lavée", aux "doigts de faune". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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GLM/Aubier, 2001, in-8°, 430 pp, 6 gravures et portraits, notes, annexes, sources, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Novembre 1835 : Pierre-François Lacenaire est condamné à mort pour faux en écriture, vols et assassinats, au terme du procès le plus spectaculaire de son temps. C'est que l'accusé est exceptionnel : non seulement il ne dissimule pas ses forfaits, mais il en revendique d'autres; il ne s'effraie pas du sort qui l'attend, il en rit ; il ne repousse pas la guillotine, il la réclame. Détenu à la prison de la Conciergerie, le condamné compose des poésies et rédige ses Mémoires, quand il ne reçoit pas des visiteurs distingués qu'étonnent ses talents et son art consommé de se mettre en scène. Pendant trois mois, jusqu'à sa mort sur l'échafaud en janvier 1836, Lacenaire fascine et scandalise l'opinion. Pourquoi une telle émotion ? Criminel d'origine bourgeoise, assassin poète, Lacenaire ne relève d'aucune catégorie connue : aux yeux des contemporains, il est un monstre moral et social qui cristallise les inquiétudes de la société française postrévolutionnaire. C'est ainsi que, par la diversité des fantasmes et des débats idéologiques, sociaux et culturels qu'elle croise ou révèle, l'« affaire Lacenaire » échappe à l'anecdote pour rejoindre le registre de l'histoire. En apportant un éclairage nouveau sur un criminel célèbre, objet d'un véritable mythe, ce livre ouvre une fenêtre sur l'imaginaire social du premier XIXe siècle.
Marchant 14 x 23,5 Paris 1836 In-8, reliure demi-vélin de l'époque, dos lisse, titre doré, [8]-292-[4] p. L'écrivain journaliste Arago (1790-1855) commente les entretiens qu'il a eus à la Conciergerie avec Lacenaire (1803-1836), qui fut à la fois un poète, un escroc et un déserteur, un grand criminel à l'enfance difficile et à l'étrange destin, finalement condamné et guillotiné en 1836. L'affaire Lacenaire inspira de nombreux écrivains au XIXe siècle et a fait l'objet d'un film en 1990. Reliure modeste, usures d'usage, mais solide exemplaire. Rare.(EvHome12) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
P., Albin Michel, 1968, in 8° broché, 3551 pages ; illustrations hors-texte ; couverture illustrée en couleurs ; quelques passages soulignés au crayon et quelques pages cornées.
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P., Jules Laisné, 1864, in-12, xii-(1)-336 pp, un portrait de Lacenaire en frontispice, reliure demi-basane carmin, dos lisse avec titre et filets dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Rare
Victor Cochinat (1823-1886), avocat, puis journaliste au Journal des Antilles, à La Liberté de la Martinique. Il fut nommé substitut à Saint-Pierre en 1848 avant d'être destitué au coup d'Etat. Il dirigea ensuite Le Journal de Rouen, donnant au Figaro, au Diogène, au Tintamare, à La Liberté, au Siècle des articles littéraires et politiques. Rédacteur du Petit Journal dès sa fondation, il finit conservateur de la Bibliothèque de Fort-de-France (30 août 1884). Il a laissé entre autres "Lacenaire, ses crimes, son procès, sa mort, 1857." Cochinat est devenu "nègre" en un second sens du mot lorsqu'il s'est établi à Paris, en 1850, et qu'Alexandre Dumas l'a pris pour secrétaire. Bien que l'illustre romancier fût né à Villers-Cotterêts, il était lui aussi d'origine antillaise. Alexandre Dumas père le recommanda pour lui faire obtenir un poste au Figaro.