Paris, Maison de la Bonne Pressee, 1939. In-8, broché, couverture illustrée, 242 pp.
Reference : 26322
Evocations de Notre Dame dans la plaine de Caen. Cherbourg, colline de Sion, Au Pays de la Marne, sur le coteau de Montligeon, en Ile-de-France, en Auvergne, etc... Bel exemplaire. Photos sur demande.
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Nantes, , 1696. Grand in-folio manuscrit (56 x 37 cm) de (2)-220-(6) pp. sur parchemin, index, 8 portées par page à l’encre rouge soulignées par le texte latin à l’encre brune, nombreuses initiales peintes à l’encre rouge, bleue ou dorée, 5 lettrines enluminées, veau brun sur ais de bois, dos à sept nerfs, deux cabochons au centre et quatre pièces d’angle de cuivre, ornés, ciselés et cloués sur chaque plat, traces de fermoirs (reliure de l’époque).
Graduel sur parchemin avec notation musicale grégorienne carrée établi à la fin du XVIIe siècle pour la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours à Nantes.« À Nantes ce présent livre dit Graduel a été fait par les soins de Messieurs Michel Thevenin et Julien Renard, étant alors Prévosts de la Vénérable Confrérie de Notre Dame de Bon Secours sur les Ponts. Escrit et notté par Estienne Sallé voiturier par eau d’Orléans 1696 ».Livre de choeur qui rend hommage à Notre Dame de Bonsecours vénérée à Nantes depuis le XVème siècle, qui comprend outre les graduels, des chants liturgiques destinés à la messe, tels les introïts et communions ; les fines lettrines peintes marquent le début des textes pour les célébrations importantes du calendrier liturgique (fêtes du Christ, de la Vierge et des Apôtres) - la principale fête à Notre-Dame de Bonsecours consistant en une neuvaine qui se terminait le 21 novembre. Deux titres encadrés à l’encre bleue, rouge et dorée dont le second en latin : « Graduale Pro Omnibus Festivitatibus Beatae Mariae Virginis ad usum Sacelli Beatae Mariae Auxiliatricis. A Nantes, Ce présent livre a été donné par les Sieurs Prevosts de la Vénérable Confrérie de Nostre Dame de Bon Secours en l’an de grâce 1696. Ex scripturaire Stephani Sallé Nature Aurelianensis ». Le livre en entier fut écrit et noté par le scribe professionnel Étienne Sallé «voiturier par eau d'Orléans», mentionné au titre et dans la dédicace en vers placée en fin d’ouvrage « Aux serviteurs et servantes de la S.V. Nôtre D.e de bon Secours. Chrétiens qui admirez par vos regards dévots / Ce livre fait par les soins de Messieurs les Prévôts / De cette Confrérie de Bon Secours la Dame / Vous la prierez pour eux par un zèle de flamme (…) / Qu’elle conserve leurs biens, leurs garçons et leurs filles / Tous Voituriers par eau de Nantes et d’Orléans / Vous prierez Notre Dame de Bon Secours séans / POUR ÉTIENNE SALLÉ QUI A ÉCRIT CE LIVRE (…) 1696.» Charpentier à bateaux d'Orléans et homme pieux, Étienne Sallé est connu des historiens pour son journal manuscrit enluminé où, en 1710, il reporta prières et hymnes religieux et dans lequel il expliqua qu'il fut marchand voiturier par eau avant « ses disgrâces » ; son journal ne fut pas publié avant 1898 quand il apparut sous le titre «Livre de Sallé, charpentier en bateaux et voiturier par eau» dans les "Mémoires de la société d’agriculture, sciences, belles-lettres et arts d’Orléans", tome 36, 1898, pp. 203-208 (Bourgeois André, VIII, 7864).« La Vénérable Confrérie de Notre Dame de Bon Secours sur les Ponts » fait référence à la confrérie nantaise de l’aumônerie de Toussaints située sur les bords de la «boire de Toussaints» (bras de la Loire) du XIVe au XVIIe siècle, fondée par Charles de Blois afin d'y édifier un établissement destinée à soigner les malades et héberger les voyageurs pauvres. La confrérie de Notre-Dame-de-Bon-Secours disparut en 1768 tandis que l’aumônerie qui dépendait alors de la paroisse de l'église Sainte-Croix, fut vendue en 1790, avant d'être désaffectée, puis démolie en 1846.« La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Nantes fut construite en 1443-1444 par les pêcheurs de l’île de la Saulzaie, qui n’avaient pas de lieu de culte à proximité de leur travail. La chapelle dépendait de la paroisse Sainte-Croix, dépendant elle-même de l’abbaye de Marmoutiers (Tours) depuis le XIIe siècle. À partir du XVIIe siècle, elle fut desservie par des prêtres irlandais en exil. Elle a été intégralement reconstruite dans le style classique entre 1776 et 1780. Confisquée comme bien national en 1796, elle n’est plus affectée au culte catholique. Les prêtres irlandais (non obligés d’être assermentés) purent y réciter l’office jusqu’à cette date. Malgré ses réaffectations, l’édifice présente encore des traces de son architecture originelle. Même si la fabrique de l’ancienne chapelle a conservé peu d’archives, la fin de l’Ancien Régime semble avoir vu un culte très dynamique. Les membres de la confrérie Sainte-Anne reçurent l’indulgence plénière (1664), et les rois de France, de Louis XIII à Louis XVI, favorisèrent le sanctuaire, notamment par l’entretien ou la restauration de la statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Celle-ci fut d’ailleurs refaite dans la première moitié du XVIIIe siècle. Une « foule extraordinaire » fut mentionnée dans un rapport au roi en 1721, et la chapelle fut entièrement reconstruite en 1776-1780. Une quinzaine d’années plus tard, elle fut vendue comme bien national. Le culte de Notre-Dame de Bon-Secours fut alors déplacé dans l’église Sainte-Croix. » (Inventaire des Sanctuaires et Lieux de Pèlerinage Chrétiens en France, Maxime Bolard, Notre-Dame de Bon-secours, n°1).Ex-libris manuscrits anciens "R.J. Uriner chapelain de Notre Dame, de Bon Secours de la Ville de Nantes et Ch[anoi]ne de l’église Royale et Collégiale de Notre Dame de Nantes, 1788" (premier contreplat) ; "Guillaume Boleyn" (?) en regard du titre ; "François Pépin" et "Mathurin de la Valade" (colophon). Mors fendus, coiffes manquantes, quelques pâles mouillures et salissures marginales.Exceptionnel graduel manuscrit XVIIe conservé dans sa première reliure ornée, archive rare et précieuse pour l’histoire de Nantes.
1862 1862 Paris, Librairie de L.Hachette & Cie 1862 2 in 12 Reliure demi basane dos à nerfs 280-319 [pp] (Notre-Dame de Paris - 1482,paru chez Gosselin, 1831).Incipit "L'homme qui a écrit ce mot sur le mur s'est effacé, il y a plusieurs siècles au milieu des générations, le mot s'est à son tour effacédu mur de l'église, l'église elle-même s'effacera bientôt peut-être de la terrec'estsur ce mot qu'on a fait le livre" Victor Hugo Mars 1832.
"Même s'il l'écrit en six mois, il passe trois ans à étudier et à rassembler tous les documents dont il avait besoin pour son roman. C'est dire le soin historique qu'il y met. Le roman fait revivre le Paris de Louis XI (ce Paris dont il nous retrace les grandes lignes du haut des tours de Notre-Dame, dans un long chapitre intitulé Paris à vol d'oiseau qui se termine par l'évocation d'un gigantesque opéra orchestré par le carillonnement des cloches de toutes les églises de Paris), dans un décor où l'imaginaire et le fantastique occupent une place centrale. L'archidiacre Claude Frollo est féru d'alchimie, et il tombe amoureux de la belle bohémienne Esméralda, et dont Quasimodo, le carillonneur de Notre-Dame - un nain difforme -, est aussi amoureux. Quant à Esméralda, elle rêve d'épouser Phoebus, le beau capitaine des archers de l'ordonnance du roi. Le livre eut un grand succès à son époque, même si l'on critiqua son aspect peu catholique. Cette histoire d'un prêtre féru d'alchimie et dévoré de désir pour une bohémienne ne pouvait pas être du goût de l'Église romaine qui mit le livre à l'Index, en juillet 1834. Comment en pouvait-il être autrement, puisque son auteur était pour une religion sans prêtres Notre-Dame de Paris raconte la lutte contre la fatalité (qu'il traduit par le mot grec Ananké dans le roman). Fatalité et non Providence, comme lui reprocheront de nombreux catholiques. Victor Hugo en expliquera le sens en mars 1866, dans la préface des Travailleurs de la mer : Une triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses. Dans Notre-Dame de Paris, l'auteur a dénoncé la première; dans Les Misérables, il a signalé la deuxième; dans ce livre, il indique la troisième. A ces trois fatalités qui enveloppent l'homme se mêle la fatalité intérieure, l'ananké suprême, le cur humain. On voit ici, le lien qui unit les trois grands romans de Victor Hugo. Celui-ci reviendra dessus dans une correspondance au journaliste Durandeau : Toutes les fois que la nécessité empiète sur la liberté et l'opprime, elle s'appelle fatalité. Le poète dénonce cet abus de l'inconnu. C'est ce que je fais dans Notre-Dame de Paris, dans Les Misérables, dans Les Travailleurs de la mer. (11 juillet 1867). D'ailleurs dans la préface de Notre-Dame de Paris, Hugo signale que c'est sur ce mot d'Ananké qui se trouvait gravé sur le mur d'une des tours de la cathédrale et qui aurait disparue (mais a-t-elle vraiment existé ?), qu'il a écrit le livre." Patrick Maunand Bon, pages avec rousseurs et taches mais exemplaire agréable, reliure en bon état pour son âge malgré un dos insolé. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Jannic Durand, Anne Dion-Tenenbaum, Michèle Bimbenet-Privat, Florian Meunier Lydie Bennet
Reference : 62636
, Hazan, 2023 Hardcover, 336 pages, Texte en Francais, 285 x 240 x 35 mm, Nouveau !, illustrations en couleur / n/b. ISBN 9782754113526.
Au moment où s'achèveront les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame et avant le retour du trésor dans le bâtiment néogothique construit pour l'abriter par Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-Le-Duc de 1845 à 1850, le musée du Louvre présentera une exposition consacrée au trésor de Notre-Dame depuis ses origines jusqu'à son renouveau et son épanouissement avec Viollet-le-Duc sous le Second Empire. Le trésor de Notre-Dame, entièrement reconstitué après la Révolution, est célèbre aujourd'hui pour les reliques insignes qu'il abrite, en particulier celles de la Couronne d'épines et du Bois de la Croix qui proviennent de l'ancien trésor de la Sainte-Chapelle et qui ont trouvé à Notre-Dame sous Napoléon Ier un nouvel asile dans de nouveaux reliquaires. Le trésor est également célèbre pour la splendeur des chefs-d'oeuvre de l'orfèvrerie française qui y ont été rassemblés au XIXesiècle, notamment ceux qui furent conçus par Eugène Viollet-le-Duc sous le Second Empire, témoins exceptionnels de l'histoire de Notre-Dame et de l'histoire de France. Toutefois, le catalogue tentera aussi de remonter le temps et de renouer avec l'histoire du trésor avant la Révolution. Inventaires, récits historiques, peintures, manuscrits enluminés, gravures et autres documents figurés, mais aussi plusieurs oeuvres qui nous sont parvenues permettent en effet de retracer en partie l'histoire du trésor de Notre-Dame depuis les temps mérovingiens et d'entrevoir une richesse comparable à celle des plus éblouissants objets créés pour Notre-Dame au XIXe siècle. L'ouvrage retracera ainsi à travers une centaine d'oeuvres l'histoire du trésor de la cathédrale de Paris et sa résurrection au XIXe siècle, en les replaçant dans le contexte même de son histoire millénaire. Les auteurs Jannic Durand, conservateur général du Patrimoine, directeur du département des objets d'Art de 2013 à 2022 Anne Dion, conservatrice générale, adjointe au directeur du département des Objets d'art Michèle Bimbenet-Privat, conservatrice générale honoraire au département des Objets d'art Florian Meunier, conservateur au département des Objets d'art
Histoire et tradition. 1965. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur acceptable. 76 pages agrafées - quelques illustrations et lettrines en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Chartres - Tryptique pour Notre-Dame de Chartres : remarques sur Chartres ; des vitraux de Notre-Dame des Carnutes ; à l'ombre de notre cathédrale : l'école de Chartres - Symboles solaires : à propos de Notre-Dame-sous-Terre, la vierge noire - Le labyrinthe - L'arbre sacré du pays chartrain : le chêne - La légende de la forêt beauceronne : ses origines - Pour saluer Notre-Dame : à travers l'espace.. à travers les temps ; une mère nommée Marie ; la mère de Compagnons - Imploration à Notre-dame d'Ici-Bas - ""La veuve et l'orphelin"" - Un ouvrier de l'oecuménisme.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
[circa 1690]. 207 x 305 mm.
Belle vue de la façade principale et du parvis de Notre-Dame, par Antoine Aveline. Sur le flanc nord de la cathédrale, à l'emplacement actuel de la rue du Cloître-Notre-Dame, on peut voir le baptistère Saint-Jean-le-Rond. Sur le parvis figurent au premier plan des échoppes de marchands et la Fontaine du parvis Notre-Dame, également appelée Fontaine du Jeûneur, détruite en 1748. Jusqu'au XVIIIe siècle, le parvis demeura une petite place du Moyen-Âge bordée de maisons, d'échoppes et des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, que l'on voit ici sur la droite. La vue est animée de nombreux personnages. Le titre est suivi de cinq légendes : Bureau de l'Hôtel Dieu, Porte du Cloître, St Jean le Rond, Parvis de Nôtre Dame, Fontaine de Nôtre Dame, l'Hôtel Dieu, et la Porte de l'Archevêché. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin, spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Bel exemplaire. Weigert, Inventaire du fonds français, Graveurs du XVIIe siècle, Tome premier, 1939, 110-161, p.247.