Paris, Réalités Hachette, Collection Génies et Réalités, 1972. Grand in-8 (17 x 24,5 cm), pleine reliureéditeur, bien complet de sa jaquette illustrée en couleurs, rhodoïd, 289 pp plus 8 pp non chiffrées (table des illustrations, table des matières).
Reference : 25057
Exemplaire sur papier vergé des Papeteries Arjomari-Prioux. Importante iconographie, planches en couleurs contrecollées hors-texte, planches en noir et blanc dans et hors-texte. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Livres de A à Z
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Genève : Editions La Dogana (Collection "Poésie prétexte"), 2012. Un volume broché (14,5x19,7 cm) sous couverture à rabats, 129 pages. Très bon état.
S.D. TRE?S BELLE ET INTE?RESSANTE LETTRE DANS LAQUELLE MARCEL PROUST E?VOQUE LE PEINTRE VE?NITIEN VITTORE CARPACCIO [pour Proust, le symbole me?me de Venise, dont il se servira dans Albertine disparue] ET LES « MORNINGS IN FLORENCE » DE RUSKIN, publie?s par Laurens (en 1908) : ...Si plus tard votre collaborateur vous rend le Carpaccio italien (que je ne connais pas) je serai tre?s heureux de le lire, si vous pouvez me le pre?ter. Quant au franc?ais je vais e?crire a? Venise ou? on me dit quil a e?te? e?dite?. Carpaccio est un artiste si charmant quon voudrait pouvoir e?tre toujours plus renseigne? sur son œuvre et sur sa vie. Si vous naviez de?ja? dispose? du cpte rendu, je me serais mis a? votre disposition pour le faire. Si M. Laurens publie les Mornings in Florence vous devriez lui conseiller ceci. La magnifique e?dition de Ruskin (Library Edition) qui parai?t chez Alen... Proust pre?cise que les Mornings contiennent un ...ine?dit « The visible church », tre?s inte?ressant. M. Laurens naurait pas le droit de le publier, car il ny a pas assez de temps quil a paru. Mais par voie dappendice ou de note en disant franchement ou? il le prend, il pourrait en donner de longs extraits. Du reste les Mornings in Florence sont bien courts pour constituer un volume, il devrait y ajouter Val dArno qui est dailleurs infiniment supe?rieur aux Mornings in Florence lesquels sont le plus mauvais ouvrage de Ruskin, franchement me?diocre... En grand admirateur du critique dart anglais John Ruskin, et, à la suite de la traduction quil fit (avec laide de sa mère Jeanne Proust) de La Bible dAmiens du critique anglais (parue au Mercure de France, en 1904), Marcel Proust avait été promu « expert en études ruskiniennes ».En novembre 1905, Proust fut donc approché par Auguste Marguillier, un ancien collaborateur de Charles Ephrussi (un ami de Proust), devenu directeur de La Chronique des arts, pour un compte-rendu de Pierres de Venise de Ruskin, que Mathilde Crémieux, une cousine de Proust, venait de traduire et qui allait paraître chez Henri Laurens, le futur éditeur des Matins de Florence de Ruskin. En janvier 1906, Proust adressait à Marguillier une notice au sujet du Gainsborough de Gabrielo Mourey paru dans La Chronique des Arts, puis dans les « Villes dart », une collection (éditée par H. Laurens) très appréciée par lauteur de La Recherche ; toujours dans la même collection, Proust découvrit avec plaisir le Carpaccio de G. et L. Rosenthal (paru en 1906), auquel il fait allusion dans cette lettre.Introduit dans La Recherche, au travers des chatoyantes robes du couturier Fortuny offertes à Albertine par le Narrateur, le peintre vénitien Vittore Carpaccio (1460-1526) fut longuement étudié par Proust lors de ses séjours à Venise grâce aux ouvrages de Ruskin.
EUROPE. AOUT-SEPT 1970. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 298 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Pierre ABRAHAM:Proust ou Marcel Pierre GLARAG de l'Institut:Trois grandes œuvres inachevées .. Michel MOULIGNEAU: Du pluralisme à Vunité ...Pierre PARAF:L’univers de Marcel Proust Bernadette MORAND:L’aristocratie chez Proust ...Evelyne MOINE:Les rapports sociaux ..'...Yves SANDRE:Pour une esthétique .François-Xavier: NICOLAS Du côté de la nature au côté de l’homme""Hubert JUIN:L’incertitude de la réalité ...' Charles-Henry REYMONT: L’art et la vie..** *Lionel MIRISCH:Voyages réels, voyage imaginaire..Willy HACHEZ:Combray et ses environs ...Marie-Louise COUDERT: Empreinte en rouge .Serge BEHAR:La maladie dramatisée ..Henri BONNET:Proust en 1896 ...Thérèse BALLET LYNN: Proust physiognomoniste ...Philippe KOLB:Une énigmatique métaphoreColette COSNIER:Gastronomie de Proust ..Nelly STÉPHANE:L’écriture .Serge GAUBERT:La conversation et l’écriture ** *Annie BARNES:Proust et Pascal Giorgetto GIORGI:Proust et Senancour .Marilène CLÉMENT:Un inquiet .Roger BORD 1ER:Sur Zola et Proust .Jean-Noël VUARNET:Proust, Dostoïevski et le nouveau roman Victoria ACHERES:La peinture et le décor de la vie..Pntrirk CATTTFTTER:Proust et G Moreau. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Paris. Gallimard, NRF. In-12. Br. Tome I : Hommage à Marcel Proust. 1927. 319 p. Ex. N° 465 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome II : Répertoire des Personnages de " A la Recherche du Temps Perdu" par C. Daudet. Précédé de "La Vie Sociale dans l'Oeuvre de Marcel Proust" par R. Fernandez. 1927. 175 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome III : Morceaux Choisis de Marcel Proust. 1928. 372 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome IV : Au Bal avec Marcel Proust par La Princesse Bibesco. 14ème édition. 1928. 202 p. Tome V : Autour de Soixante Lettres de Marcel Proust par L. Daudet. 1929. 242 p. Ex. N° 468 sur Vélin pur fil lafuma-Navarre. Tome VI : Marcel Proust Lettres à la NRF. Bibliographie Proustienne par G. Da Silva Ramos. Proust à la Mazarine. 1932. 283 p. Ex. N° 162 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome VII : Répertoire des Thèmes de Marcel Proust par R. Celly. 1935. 382 p. Tome VIII : L'Amitié de Proust par G. Cattaui. 1935. 228 p. Bon état. Rousseurs. Couvs. défraichies.
[Novembre 1913]. 4 pages in-12 (180 x 134 mm) en un bi-feuillet replié.
Précieuse lettre originale signée Marcel Proust. Cette lettre, adressée à une dame, lui demande d'intervenir auprès de Pierre Lafitte, rédacteur en chef de l'Excelsior. Proust voudrait faire précéder l’article le concernant, rédigé à sa demande par son ami Jean Cocteau, Buste, d'un chapeau “court et simple”, qu’il a rédigé et déjà envoyé à Dominique Sylvaire. À condition toutefois que ledit chapeau n’ait pas pour effet que l’article ne passe “en moins bonne place”. Proust et Cocteau se sont rencontrés en 1910 chez Geneviève Strauss (veuve du compositeur de Carmen). L'article de Jean Cocteau, auquel fait référence Proust, fut publié en bonne place dans la rubrique La Galerie des bustes de l'Excelsior le 23 novembre 1913, neuf jours après la publication de Du côté de chez Swann (14 novembre 1913). “Du côté de chez Swann ne ressemble à rien que je sache et me rappelle tout ce que j’admire. C’est le cousinage des chef-d’œuvres [...], une miniature géante, pleine de mirages, de jardins superposés, de jeux entre l’espace et le temps, de larges touches fraîches à la Manet” (Jean Cocteau, extraits de l’article). Proust “agent littéraire”. Loin de l’image du Proust écrivain en retrait du monde et désintéressé, on découvre ici le Proust “pragmatique, stratège, organisant tactiquement la publicité autour de ses livres, veillant à leur bonne diffusion, surveillant de près le discours journalistique les concernant, tel un véritable ‹‹ agent littéraire ›› avant la lettre et, moins attendu peut-être, un Proust au moins aussi soucieux de sa médiatisation personnelle que celle de ses livres” (Leriche) Françoise Leriche, Proust, un sens publicitaire aigu. Bulletin d'informations proustiennes No. 48 (2018), pp. 81-91.