‎GIRAUDOUX Jean.‎
‎Littérature.‎

‎ Paris, Grasset, 12 novembre 1941. In-12, broché, 318 pp (dont 26 pages de préface). Portrait en frontispice. ‎

Reference : 19862


‎Edition originale. Tirage à 551 exemplaires. Un des 406 exemplaires numérotée sur Alfa, bel exemplaire.Ouvrage divisé en IV parties plus épilogue. I. - Littérature : Racine. - Choderlos de Laclos. - Gérard de Nerval. - Charles-Louis Philippe. II. - Quatre tombeaux : Tombeau de Emile Clermont, d'un jeune poète, de Henri Lavedan et d'Edouard Vuillard. III. - Polémique : Dieu et la littérature. - L'esprit normalien. - Institut et instituteurs. - Paul Claudel et l'Académie. - Caricature et satire. - La bête et l'écrivain. - De siècle à siècle. IV. - Théâtre... Photos sur demande.‎

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‎SABATIER DE CASTRES, Abbé‎

Reference : LCS-18431

‎Les trois Siècles de la Littérature française ou tableau de l’esprit de nos écrivains, depuis François Ier, jusqu’en 1779 : par ordre alphabétique. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon.‎

‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.‎


‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).‎

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‎DIDEROT, Denis‎

Reference : LCS-18557

‎Essais sur la peinture ; par Diderot. Intéressante et rare édition originale de Diderot unissant littérature et histoire de l’art au XVIIIe siècle.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature. A Paris, Chez Fr. Buisson, L’An Quatrième de la République (1795). In-8 de (2) ff. faux titre et titre, iv et 415 pages, coin inf. du titre déchiré sans atteinte au texte, pte. déch. en marge des pp. 85 et 321 sans manque. Demi-maroquin rouge à coins verts, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 196 x 120 mm.‎


‎Edition originale importante, l’une des plus difficiles à trouver parmi les œuvres de Diderot, dans laquelle il exprime au moyen de la littérature «toute sa doctrine sur l’art au XVIIIe siècle.» Écrit sous forme de journal manuscrit avant d’être ici imprimé, ce texte fut réservé à une douzaine de souscripteurs: Catherine II; le prince de Prusse… Adams, EF1; Tchemerzine, II, 964. «Cet essai de Diderot écrit en 1766 resta inédit jusqu’en 1795. Diderot y expose les principes qui l'ont guidé dans la critique de ses Salons, il y étudie la peinture en suivant le classement habituel: le dessin, le clair-obscur, et surtout la couleur, à la compréhension de laquelle il arrive à travers le concept naturaliste: l'art est imitation de la nature ; celle-ci est imitable pour autant qu'elle est visible, et elle est visible pour autant qu'elle est colorée. Diderot se montre assez peu sensible à la magie du dessin : pour lui, un bon dessin peut toujours s'apprendre, tandis que la couleur est un don de la nature ; c'est elle qui révèle le plus sûrement le caractère d'un peintre et qui lui permet d'entrer en communication directe avec l'imagination du public. Le caractère, l'humeur même de l'artiste influent sur sa manière de colorer : il suffirait de voir comment il mélange ses couleurs sur sa palette, comment il les dépose sur sa toile, pour se faire une idée de la richesse et de l'originalité plus ou moins grandes de son art. L'accord est la loi fondamentale du coloris. Il y a des accords simples, faciles, agréables à voir mais attendus, qui sont le propre des peintres médiocres ; il y a des ‘peintres pusillanimes’, ‘des ronds-de-cuir de la peinture’ qui se restreignent et se répètent. Les peintres de génie se reconnaissent à leur ‘pinceau intrépide’, qui cherche inlassablement et crée les accords les plus nouveaux et les plus difficiles, et joue sur les contrastes les plus audacieux. De telles idées, exprimées dans le style ‘parlé’ de Diderot, extraordinairement vivant et coloré, capable de refléter d'une manière incomparable toute la chaleur d'une discussion animée, donnent toute sa signification à cet essai où s'exprime toute la doctrine sur l’art du XVIIIe siècle.» (Dictionnaire des Œuvres, II, 734). Ce volume réunit les textes de Diderot qui contiennent l’essentiel de ses idées sur l’art, y compris ses Observations sur le Salon de Peinture de 1765, célèbre essai critique par lequel il se fit rénovateur de la critique de salon d’art. Diderot, dans ces écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n’envisage pas l’œuvre d’art sous le seul angle des qualités formelles, mais s’attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques. «Métier d’écrivain, métier de peintre, le texte de Diderot va de l’un à l’autre. Il ne lui suffit plus de regarder, de décrire, de penser, de juger, il va expérimenter la peinture par l’écriture dans sa capacité à rendre le visible… Il fait entrer l’écriture dans le tableau, et pas par la petite porte.» - Le Monde. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎GREGOIRE, Henri.‎

Reference : LCS-17646

‎De la Littérature des Nègres, ou Recherches sur leurs facultés intellectuelles, leurs qualités morales et leur littérature ; suivies de Notices sur la vie et les ouvrages des Nègres qui se sont distingués dans les Sciences, les Lettres et les Arts. Rare édition originale de l’un des grands textes de la pensée moderne imprimée à Paris, sous l’Empire, en l’année 1808.‎

‎Exemplaire à toutes marges, très pur, conservé dans sa brochure bleue d’éditeur, condition d’exception. Paris, chez Maradan (de l’Imprimerie des Sourd-muets), 1808. In-8 de xvi pp., 287, (1) p. d’errata. Conservé broché tel que paru sous couverture de papier bleu, étiquette imprimée sur le dos, non coupé à l’exception des premier et dernier cahiers, non rogné. Brochure de l’époque, condition des moins communes. 213 x 140 mm.‎


‎Rare édition originale de l’un des grands textes de la modernité, l’un des plus importants de l’Abbé Grégoire (1750-1831), imprimé à Paris sous le Premier Empire, en l’année 1808. « Figure emblématique de la Révolution française ; l’Abbé Grégoire se rallia au Tiers état et, à l’Assemblée Constituante, réclama non seulement l’abolition totale des privilèges et de l’esclavage mais prôna aussi le suffrage universel. Cet ouvrage, souvent cité comme référence par les auteurs étrangers est le fruit de longues années de recherches, il porte également trace de nombreuses ambiguïtés, qui tiennent au statut de Grégoire sous l’Empire ; portant le titre honorifique de sénateur il n’en est pas moins en désaccord avec pratiquement toutes les orientations du régime. L’ouvrage est un manifeste contre le rétablissement de l’esclavage et de la traite négrière, mais il est aussi un gage de la fidélité aux combats abolitionnistes menés au sein des deux Sociétés des Amis des Noirs. Le fondement philosophique de la position de Grégoire est l'unité du genre humain, qui lui permet de concilier la proclamation révolutionnaire des droits de l'homme et le message évangélique. En ces temps de censure impériale, l’ouvrage reçut un accueil discret, mais provoqua surtout des ripostes indignées du parti colonial, alors bien en cour qui le présenta comme un manifeste du nigrophilisme, un néologisme alors extrêmement péjoratif. » (B. Gainot). Le livre « De la littérature des Nègres » est dédié « à tous les hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux noirs et sang-mêlé, soit par leurs ouvrages, soit par leurs discours dans les assemblées politiques, pour l’abolition de la traite, le soulagement et la liberté des esclaves ». Deux cent soixante et onze personnes sont expressément mentionnées, dont la moitié sont des Anglais, le quart des Français, les nationalités restantes étant, dans l’ordre, des Américains, des Allemands, des Danois, des Suédois, des Hollandais, des Italiens, et un Espagnol. Les huit « nègres et sang-mêlés » font l'objet de rubriques particulières, plus détaillées. Le contexte n’est guère favorable à une publication épousant la cause des Noirs : rétablissement de l’esclavage en 1802, législation consulaire discriminatoire à l’égard des gens de couleur. En 1807, une enquête de police recense toutes les personnes de couleur établies en métropole, afin de les soumettre à un projet d’enrôlement militaire. Une loi du 3 juillet 1802 interdisait l’entrée des Noirs et des hommes de couleur sur le territoire métropolitain… Plus récemment, Aimé Césaire s’exprimait ainsi : « Trop fortes sont ses convictions, trop ardente sa passion de la justice, trop vibrante sa pitié pour les faibles et les innocents, pour que Grégoire louvoie et épargne... Je n’en veux pour exemple que la page extraordinaire qui termine l’ouvrage qu’il écrivit en 1808 : “De la littérature des Nègres”, page d’un lyrisme échevelé que je voudrais lire à chaque colonialiste, à chaque raciste, à chaque lyncheur de Nègres, à chaque brûleur de juifs : Des hommes qui ne consultent que leur bon sens, et qui n'ont pas suivi les discussions relatives aux colonies, douteront peut-être qu’on ait pu ravaler les Nègres au rang de brutes, et mettre en problème leur capacité intellectuelle et morale. Cependant cette doctrine, aussi absurde qu’abominable, est insinuée ou professée dans une foule d’écrits. Sans contredit les Nègres, en général, joignent à l’ignorance des préjugés ridicules… Français, Anglais, Hollandais, que seriez-vous, si vous aviez été placés dans les mêmes circonstances ? Je maintiens que parmi les erreurs les plus stupides, et les crimes les plus hideux, il n’en est pas un que vous ayez le droit de leur reprocher. Mais si les Nègres, brisant leurs fers, venaient, (ce qu’à Dieu ne plaise), sur les côtes européennes, arracher des Blancs des deux sexes à leurs familles, les enchaîner, les conduire en Afrique, les marquer d’un fer rouge ; si ces Blancs volés, vendus, achetés par le crime, placés sous la surveillance de ‘géreurs’ impitoyables, étaient sans relâche forcés, à coups de fouet, au travail, sous un climat funeste à leur santé, où ils n’auraient pas d’autre consolation à la fin de chaque jour que d’avoir fait un pas de plus vers le tombeau… Si blasphémant la Divinité, les Noirs prétendaient faire intervenir le Ciel pour prêcher aux Blancs l’obéissance passive et la résignation ; si des pamphlétaires cupides et gagés imprimaient que l’on exerce contre les Blancs révoltés, rebelles, de justes représailles, et que d’ailleurs les esclaves blancs sont heureux, plus heureux que les paysans au sein de l’Afrique… Quels cris d'horreur retentiraient dans nos contrées ! Européens, prenez l’inverse de cette hypothèse et voyez ce que vous êtes ! Depuis trois siècles, les tigres et les panthères sont moins redoutables que vous pour l’Afrique. Depuis trois siècles, l’Europe, qui se dit chrétienne et civilisée, torture sans pitié, sans relâche, en Amérique et en Afrique, des peuples qu’elle appelle sauvage et barbares. Elle a porté chez eux la crapule, la désolation et l’oubli de tous les sentiments de la nature pour se procurer de l’indigo, du sucre, du café. Puissent les nations européennes expier enfin leurs crimes envers les Africains ! Puissent les Africains goûter enfin la liberté et le bonheur ! Dût-on ici-bas n’avoir que rêvé ces avantages pour soi-même, il est du moins consolant d’emporter au tombeau la certitude qu’on a travaillé de toutes ses forces à la procurer aux autres. » (« De la littérature des Nègres » reprise par Aimé Césaire, Paris, 2005). Précieux, bel et rarissime exemplaire préservé tel que paru, à toutes marges, avec de nombreux témoins, non coupé, dans sa brochure bleue d’éditeur en très bon état de conservation. Cette édition originale au retentissement international est un puissant et distingué marqueur culturel des principales bibliothèques contemporaines auxquelles elle manque généralement tant elle est peu commune.‎

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‎MEISSNER (August-Gottlieb).‎

Reference : 5126

(1797)

‎Mélanges de littérature allemande, ou Choix de traductions de l'allemand, etc.‎

‎A Paris, chez J.J. Smits et Ce, 1797. In-8 de XV-419 pp., veau blond glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches jaspées (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale de la traduction française par Cabanis de six morceaux d'August-Gottlieb Meissner (1753-1807) : Gustave Lindau, fragment extrait du Voyage de Branko ; Roxane, épisode de l’Histoire de Massoud ; Les Filles de Guillaume d’Albanak ; Le Chien de Melaï ; la vertu héroïque chez les peuples de l'Orénoque ; Diego de Colmenarès, Anecdote. Suivis de Stella, pièce de théâtre traduite de Goethe ; Le Cimetière de Campagne, élégie de Gray, et la Mort d’Adonis, traduite du grec de Bion.Cabanis a dédié son recueil à Mme Helvétius et explique dans sa dédicace ce choix de littérature allemande dont l'influence sur le préromantisme français sera déterminant dans les années suivantes.Quérard, II, p. 5. Très bel exemplaire. ‎

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‎LA PORTE (Joseph de).‎

Reference : 14839

(1751)

‎Observations sur la littérature moderne.‎

‎Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, , 1751-1752. 9 vol. in-12, veau havane marbré, dos lis ornés, pièces de titre et de tomaison en veau havane, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Collection complète rare. Journal périodique entièrement rédigé par l'abbé Joseph de La Porte (1714 -1779). Chaque volume contient 5 livraisons de 72 p. en pagination continue. Editions originales sauf pour le tome I qui est une nouvelle édition augmentée, Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, 1751 ; tome II. La Haye, 1750 ; Tome III-V. Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, 1751 ; tome VI-VIII. Londres et se trouve à Paris, chez Duchesne, 1752 ; tome IX. Londres, Clément, 1752. « La Porte aborde à peu près tous les sujets classiques de littérature, de la traduction aux petits vers, mais avec une particulière attention pour les grands auteurs. Il se montre en particulier très favorable à Voltaire, au point qu'il doit s'excuser sur la trop grande place qu'il lui accorde. Paraissant très régulièrement, l'ouvrage est un bon reflet de l'actualité des belles-lettres, qu'il évoque de manière un peu bavarde mais avec modération et intelligence. Un des charmes de l'ouvrage réside dans les préfaces que l'auteur propose régulièrement en début de volume et qui traitent chaque fois un nouveau thème : l'art de la critique, la nécessité de résister aux pressions des auteurs, etc. » (Henri Duranton).Trace de mouillure claire sur les pages de titre, coiffes abîmées, quelques mors partiellement fendus, petit accident au dos du tome IX et au deuxième plat du tome I et III, coins usés.Henri Duranton, Dictionnaire des journaux, 1600-1789, n°1090. ‎

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