Paris, Le Livre français Piazza, premier volume publié par la Société " Le Livre Français ", 1922. In-8 ; XIV-228 [12] p., demi-maroquin Lavallière à coins, dos à cinq faux nerfs, titre et tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée de René Aussourd).
Reference : 19426
Un des 500 exemplaires numérotés sur papier Japon. Bel exemplaire. Photos sur demande.
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Exemplaire somptueusement reliée en maroquin de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870). Paris, Ménard et Desenne, 1818. 4 parties en 1 volume petit in-8 de (2) ff. et 298 pp., 4 gravures hors texte. Plein maroquin bleu nuit, filet doré et roulette à froid encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié de l’époque de Simier. 134 x 90 mm.
«La Princesse de Clèves» imprimée sur papier vélin fin. «Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes. En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de "La Princesse de Clèves" un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux‑mêmes.» Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin bleu de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand 1er roi des Deux‑Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l'éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunnsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l'importance des manuscrits qu'elle renfermait.
P., Librairie des Amateurs, A. et F. Ferroud, 1925, In-8, br., non coupé, 220 pp.
Tirage limité et numéroté, un des 100 exemplaires sur Japon Impérial contenant deux états des illustrations, celui-ci avec une suite en couleurs et des remarques pour les têtes de chapitre sur vélin.
Editions des Quatre-Vents, 1947, gr. in-12, 326 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs soulignés à frois, auteur et titres dorés, tête dorée, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), dos et mors frottés, dos lég. passé, bon état
La Princesse de Clèves met en scène, à la cour du roi Henri II, un trio tragique : le duc de Nemours est épris de la princesse de Clèves, qui l'aime en retour, mais est adorée de son époux... Par refus de s'abandonner à une passion coupable, la princesse commet l'irréparable : elle avoue tout au prince. Et cet aveu central dont dépend l'issue du drame a fait couler beaucoup d'encre, ainsi que le résume la romancière Marie Darrieussecq : "Les premiers lecteurs de Mme de Lafayette, au XVIIe siècle, le jugèrent invraisemblable : quelle épouse pense devoir informer son mari de ses tentations adultères ? Au XVIIIe siècle, cet aveu, on l'a trouvé charmant. Au XIXe, immoral. Au XXe, idiot : mais qu'elle l'épouse donc, son bellâtre de cour !..."
[LA FAYETTE Marie Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de]:
Reference : 17319
(1714)
Amsterdam, David Mortier, 1714. Un volume in-12 de 394 pages, plein veau havane, dos à nerfs orné de filets simples dorés, pièce de titre en maroquin caramel, double filet doré en encadrement des plats et aux coupes.
Orné d'un frontispice gravé non signé (court de marge) figurant le duc de Nemours et la princesse de Clèves se promenant dans un parc et d'un fleuron gravé au titre. Rare et charmante édition de ce roman de la passion amoureuse où pour la première fois l’analyse du sentiment amoureux, l’expression des sentiments devient le moteur du récit. Exemplaire provenant de la bibliothèque de François-Louis de Pesmes de Saint-Saphorin, avec son ex-libris armorié à la devise "Sans varier», et celui manuscrit de sa fille, Judith-Louise de Pesmes.François-Louis de Pesmes est un illustre militaire et diplomate vaudois. Il servit dans l’infanterie hollandaise, dans la flotte impériale du Danube, en Hongrie; il fut vice-amiral, colonel-d’infanterie, major-général, etc. Il occupe de nombreuses fonctions en tant que diplomate, termine sa carrière militaire au service du roi d’Angleterre, sa vie est surprenante. Il se fait construire le beau château de Saint-Saphorin-sur-Morges, où il se retire. Usures d'usage à la reliure, quelques rousseurs et feuillets brunis. Barbier, 1023.
VALINCOUR (Jean-Baptiste-Henry du Trousset de), GROUPE D’ÉTUDE DU XVIIe SIÈCLE DE L’UNIVERSITÉ FRANÇOIS-RABELAIS (TOURS)
Reference : O10683
(1972)
Université de Tours, 1972, np.
Reproduction de l’édition de 1678 (370 pages). Sommaire — Introduction ; note bibliographique ; Lettres à Madame la Marquise*** sur le sujet de la Princesse de Clèves ; Appendice I : Fontenelle, Éloge de M. de Valincour ; Appendice II : Saint-Simon juge de Valincour ; Appendice III : index des auteurs, des ouvrages et des personnages cités par Valincour ; Appendice IV : index du vocabulaire critique.