Genève [Lyon], s.n., 1777. 3 vol. in-24. Frontispice, (2) ff.-212 pp. ; frontispice, (2) ff.-188 pp. ; frontispice, (2) ff.-200 pp. Plein maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doréencadrant les plats avec fleurons dorés à l'intérieur de l'encadrement, filet doré sur les coupes, tranches dorées (rel. ép.).
Reference : 16609
Les deux premiers frontispices sont par Eisen ; le troisième, découvert, est signé C.P.M. [Marillier]Très bel exemplaire de la célèbre collection d'ouvrages in-24 édités à Lyon par des libraires associés (de la Roche, Leroy, Bruyset, Perisse, etc.) et qui a précédé la collection in-18 de l'association Valade-Cazin. A. Corroenne dans son ouvrage Livres-Bijoux précurseurs des Cazins, Paris, 1891, indique :" collection restée aujourd'hui la plus mignonne, la plus recherchée et l'une des plus belles, des plus curieuses de toutes celles publiées avant la fin du dix-huitième siècle". Cohen, 460 (avec une erreur sur l'attribution à Cazin).Superbe reliure, restée très fraîche. Photos sur demande.
Livres de A à Z
Mme Béatrice Bablon
3, rue des Moines
75017 Paris
France
09 50 67 82 02
Conditions de vente conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux réglements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Port en supplément : Pour la France : réglement par chèque. Paypal, Carte Visa, Eurocard, Mastercard, American Express acceptés. Mandat, virement bancaire et Paypal Pour l'étranger : réglement par carte visa, Eurocard, Mastercard, American express, Paypal, mandat international ou virement bancaire. Nous ne prenons pas les règlements par Eurochèques ou chèques en devises. L'ouvrage est envoyé après réception du règlement. Sans confirmation passé un délai de 10 jours l'ouvrage est remis en vente. Tous les ouvrages décrits sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie, mais sans règle absolue ; la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine, sauf le Lundi (ou sur rendez-vous) de 10h. à 13 heures et de 14 h. à 18h45.
1862 1862. Œuvres choisies du Chanoine Schmid: Marie ou la Corbeille de Fleurs - Rose de Tannebourg - Le jeune Henri/ Alfred Mame 1862 . Œuvres choisies du Chanoine Schmid: Marie ou la Corbeille de Fleurs - Rose de Tannebourg - Le jeune Henri/ Alfred Mame 1862
Bon état
1927 1927. Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927 . Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927
Très bon état
1927 1927. Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927 . Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927
Très bon état
P., J. Girard, [v. 1890], 43 romans en 55 vol. in-12, toile grise décorée en noir du portrait de l'auteur en médaillon dans un décor végétal, second plat orné d'une rosette portant les nom et adresse de J. Girard, dos décoré de fers en noir portant le titre individuel du volume (Engel, rel.).(S2B45A)
Collection des Œuvres complètes de Paul de Kock, éditée par Jules Rouff et Cie, présentée dans une reliure uniforme par J. Girard (le futur associé de Boitte) à la fin du XIXème siècle, sous le titre de reliure "Œuvres choisies de Paul de Kock". Nous avons : - Alexis et Georgina (Le Petit Isidore, tome 2). - André le Savoyard. - Benjamin Godichon (La Mare d'Auteuil, tome 2). - Carotin. - Friquette. - Gustave le mauvais sujet. - L'Amoureux transi. - L'Âne à M. Martin. - L'Homme aux trois culottes. - La Dame aux trois corsets. - La Demoiselle du cinquième, 2 vol. - La Famille Braillard, 2 vol. - La Famille Gogo, 2 vol. (tous deux marqués "2" au dos). - La Fille aux trois jupons. - La Laitière de Montfermei l. - La Petite Lise. - La Prairie aux coquelicots, 2 vol. - La Pucelle de Belleville. - Le Cocu. - Le Petit Isidore (tome 1). - Le Professeur Ficheclaque. - Les Demoiselles de magasin, 2 vol. - Les Étuvistes ou Paris dans ce temps-là, 2 vol. - Madame de Montflanquin, 2 vol. - Madame Pantalon. - Madame Saint-Lambert (La Mare d'Auteuil, tome 1). - Madeleine. - Mon ami Piffard. - Mon voisin Raymond. - Monsieur Chérami. - Monsieur Dupont. - Moustache. - Ni jamais ni toujours. - Papa beau-père . - Paul et son chien. - Sans-Cravate, 2 vol. (tome 1 publié par Degorce-Cadot). - Un bon enfant. - Un jeune homme mystérieux. - Un mari dont on se moque. - Un monsieur très-tourmenté. - Un tourlourou. - Une drôle de maison. - Une femme à trois visages, 2 vol. - Une gaillarde, 2 vol. - Zizine. On a quelque peu oublié Paul de Kock (1793-1871) aujourd'hui, dont l'immense célébrité s'étendit tout au long du XIXème siècle, ce qui se traduisit en d'innombrables éditions dont l'inventaire reste à faire. Au XXème siècle, Jules Romains disait encore "J'aime Paul de Kock", et André Salmon donna une préface élogieuse à un de ses plus célèbres romans, Le Cocu, en 1925. L'éminent balzacien René Guise s'est penché sur cette production dans son article "Balzac et le roman populaire", comparant les oeuvres des deux auteurs et remarquant : "Il est rare qu'un de ses romans ait, au XIXème siècle, moins de 20 éditions ; en revanche il n'est pas rare que certains atteignent les 40 éditions. On peut affirmer que de 1820 à 1914 Paul de Kock a eu plus de lecteurs que Balzac" (Guise, Balzac, 1994, p. 199). "Le succès prodigieux de ses oeuvres s'explique par le fait qu'elles sont authentiquement populaires. Paul de Kock reproduit le langage et décrit les moeurs du petit peuple parisien d'avant 1848 : univers de joies simples, d'escapades champêtres, de gros rires, de polissonneries, évoquées avec une inaltérable bonne humeur. Spontanéité, sensibilité et gentillesse sont les qualités qui firent apprécier Paul de Kock, non seulement du commis et de la grisette, mais aussi des notoriétés littéraires de l'époque", dit l'Encyclopaedia Universalis. Néanmoins, son oeuvre a suscité peu de travaux. On lira cependant avec intérêt les pages que lui consacre Yves Olivier-Martin dans son Histoire du roman populaire en France (1980), "Paul de Kock et ses disciples" (pp. 43-58), où l'auteur écrit, à propos du roman La FamillLe Gogo : "Gogo, c'est le type du bourgeois parvenu, suffisant, ridicule" (p. 55). Guise ajoute : "Si l'on en croit Baudelaire - et je suis prêt à le croire -, c'est à Paul de Kock que revient l'honneur d'avoir créé la grisette, dont le roman et le théâtre du XIXème siècle ont tant usé". Guise poursuit : "Paul de Kock fait vivre toute une population besogneuse, petits commerçants, petits artisans, commis, ouvriers et ouvrières, qui n'est guère décrite chez Balzac. Il y a incontestablement chez Paul de Kock un talent d'observateur, un regard sans cesse en éveil, un esprit prêt à saisir le caractère d'une scène, le comique d'une situation" (op. cit., p. 201). Il conclut son parallèle en soulignant ce qui différencie les deux romanciers : "Paul de Kock est peintre des moeurs de son temps, Balzac s'en veut l'historien" (p. 203). Ensemble peu commun, pour redécouvrir un auteur qui le mérite.
Saint-Lô, Imprimerie Jacqueline, 1950, in-8°, xi-285 pp, une photo de l'auteur en frontispice, qqs illustrations hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état
Poète de langue normande et journaliste, Louis Beuve (1869-1949), fonda en 1897, avec Louis Enault, le « Bouais-Jan » (l'ajonc), la plus célèbre des revues régionalistes normandes. Il y publia presque toute son œuvre dont l'essentiel fut réuni en volume, un an après sa mort. Pour le poète la langue normande est tout sauf du folklore, elle permet au contraire au peuple de la Manche d'assumer et d'être fier de son histoire. En 1950, les éditions Jacqueline à Saint-Lô ont publié les Œuvres choisies de Louis Beuve, rassemblant ainsi en un seul volume des textes devenus introuvables et quelques inédits. Ce livre s'ouvre par une préface de J. de Saint-Jorre et un avant propos essentiel de Fernand Lechanteur : L'homme d'un grand rêve. Louis Beuve sera le rédacteur en chef puis le directeur du “Courrier de la Manche” de 1897 jusqu'en 1944. — "Pour lui, être Normand, c'était évidemment autre chose que de se déguiser en imbécile avec deux canards dans un panier. Il est de ceux qui ont fait disparaître cette caricature de nos fêtes locales. Être Normand, c'était pour lui ne rien lâcher d'un passé glorieux ou simplement familier." (Fernand Lechanteur) — "S'il avait composé ses poèmes d'un souffle plus large, unissant, comme son génie l'y portait, l'épopée et le lyrisme, Beuve aurait pu donner à la Normandie un chef-d'œuvre égal à celui de Mistral. Il fut du moins le principal artisan d'une véritable renaissance littéraire : le plus émouvant et le plus inspiré des poètes du vieux langage." (Guy Nondier, Annales de Normandie, 1979)