Paris, Gallimard, 1936. In-12, broché, 197 pp.
Reference : 12598
Edition originale sans grand papier. Exemplaire du S. P. Photos sur demande.
Livres de A à Z
Mme Béatrice Bablon
3, rue des Moines
75017 Paris
France
09 50 67 82 02
Conditions de vente conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux réglements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Port en supplément : Pour la France : réglement par chèque. Paypal, Carte Visa, Eurocard, Mastercard, American Express acceptés. Mandat, virement bancaire et Paypal Pour l'étranger : réglement par carte visa, Eurocard, Mastercard, American express, Paypal, mandat international ou virement bancaire. Nous ne prenons pas les règlements par Eurochèques ou chèques en devises. L'ouvrage est envoyé après réception du règlement. Sans confirmation passé un délai de 10 jours l'ouvrage est remis en vente. Tous les ouvrages décrits sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie, mais sans règle absolue ; la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine, sauf le Lundi (ou sur rendez-vous) de 10h. à 13 heures et de 14 h. à 18h45.
Cartonnage de l'éditeur, 22X16 cm, 2003, 186 pages, nombreuses illustrations en couleurs, éditions maxi-livres. Très bon état.
Paris, J.-J. Risler, 1838. In-12 de 23-(1) pp., , demi-toile violine, cuverture bleue imprimée conservée (reliure du XIXe siècle).
Nouvelle édition augmentée de l'ouvrage de Jean-Baptiste Pérès publié anonymement pour la première fois en 1827.On sait que l'auteur irrité des démonstrations de l'inexistence de Jésus-Christ, opposa ses paradoxes à ceux de Dupuis, l'auteur de l'Origine de tous les cultes ou Religion universelle, 1794. En suivant la même méthode, il offrit de prouver que Napoléon n'a jamais existé : il n'est qu'un mythe solaire, un mythe d'Apollon.« La première édition est anonyme et a paru en 1827. M. Pérès, se trouvant à la campagne chez un de ses amis, y rencontra un jeune étudiant, partisan effréné de Depuis et de ses systèmes ; M. Pérès chercha à le convaincre de l'inanité des démonstrations de Dupuis, et il finit, par lui offrir de lui prouver en suivant la même méthode que Napoléon n'a jamais existé. L'offre fut acceptée. M. Pérès se mil à l'oeuvre et au bout de quelques jours il lut à son adversaire le charmant petit écrit que vous savez. On s'en amusa beaucoup, et M. Pérès le laissa imprimer à Agen » (Quérard & Bourquelot). Jean-Baptiste Pérès fut successivement professeur de physique et de mathématiques chez les oratoriens de Lyon, avocat à Agen puis conservateur de la bibliothèque de la même ville où il mourut en 1840.Bel exemplaire malgré quelques rousseurs.Blavier, 246 ; Quérard et Bourquelot V, 631.
Édition originale du Discours sur l'Histoire universelle.En tête du volume, long fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères. Précieux et rare manuscrit de travail de Bossuet. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. 1 vol. (190 x 250 mm) de 11 f. (dont les feuillets manuscrits montés sur onglet), [1] f., 561 p. et [3] f. Maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, doublures et gardes de moire verte, tranches dorées, étui bordé. Édition originale du Discours sur l’Histoire universelle à laquelle a été joint un fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères.
Une association cohérente Dans ces deux textes, Bossuet vise les thèses de Richard Simon : implicitement dans le Discours et ses nombreuses additions apportées à partir de 1900 ; explicitement dans La Défense de la Tradition... dont la première partie est consacrée à dévoiler les erreurs de Simon exposées dans ses écrits de manière habile pour éviter la censure, tandis que la seconde, auquel ce fragment manuscrit se rattache, est une apologie de saint Augustin et de sa doctrine sur les dogmes du péché originel, de la grâce et de la prédestination. L'édition originale du Discours sur l'histoire universelle Cette édition est réalisée par Sébastien Mabre-Cramoisy (1637 ?-1687), petit-fils et héritier du grand éditeur parisien Sébastien Cramoisy (1584-1669) dont les textes parus sous sa marque « Aux trois cigognes » relevaient en grande partie de sujets religieux dont il avait fait sa spécialité. Favori et protégé de la Cour, premier directeur de l'imprimerie royale du Louvre, il laissa à sa mort ses titres et le prestige de son enseigne à son fils, formé auprès de lui. L'édition est ornée de deux vignettes gravées d'après Le Pautre par Jolain (l'une en tête, qui représente le Temps, assis et tenant l'écusson avec les armes du Dauphin ; l'autre en fin). La « deuxième édition originale » sera publiée a Paris chez le même éditeur, mais au format in-12 : elle contient quelques infimes corrections de Bossuet. Brunet avertit que « des exemplaires portent l'adresse de Leonard, 1682, ou celle de Roulland, 1691 » et mentionne comme « la derniere publiee du vivant de l'auteur et celle qui a le plus d'autorite »la « troisieme edition originale », « revue par l'auteur », Paris, Roulland, 1700 (ou Michel David, 1703), in-12. Le texte « Fidèle à la conception traditionnelle qui fait de l'histoire un répertoire d'enseignements à l'usage des Princes », ce texte a été écrit par Bossuet lorsqu'il était précepteur du dauphin Louis de France, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. Inspiré de La Cité de Dieu de saint Augustin, le Discours... divise en treize chapitres, « l'histoire universelle », c'est-à-dire (à cette époque) celle de l'Europe et du Moyen-Orient, depuis le récit biblique de la Création jusqu'au règne de Charlemagne. Outre son caractère pédagogique, la portée philosophique et les implications politiques du Discours sur l'histoire universelle en font l'un des textes majeurs de l'auteur, dont la postérité retient surtout l'oeuvre (par ailleurs sublime) des Oraisons funèbres. En 1681 pourtant, année de la première parution du Discours..., Bossuet, nommé archevêque de Meaux alors qu'il vient d'achever son préceptorat auprès du dauphin, est devenu l'un des personnages les plus influents de l'Église de France. Les manuscrits et les imprimés relatifs à ce texte sont conservés à la BnF sous les n° 12832-37. Ils comprennent une copie revue et corrigée par Bossuet, et un exemplaire de l'édition originale parue chez Cramoisy, en 1681, la même que celle que nous présentons ici. « Cet exemplaire (au format in-4) porte un grand nombre de notes, de corrections, de suppressions et de divisions écrites de la main de Bossuet pour préparer la 3° édition qu'il donna lui-même en 1700 ». Bossuet révisa jusqu'à sa mort le contenu de ce texte qu'il jugeait fondamental, laissant après la troisième édition nombre de notes manuscrites qui serviront à l'édition définitive de l'abbé Caron. Le fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères Le manuscrit relié en tête de cet exemplaire du Discours sur l'histoire universelle (1681) est celui d'un fragment de la Défense de la Tradition et des Saints Pères dont la première publication sera posthume (1753). Il se rapporte à six des derniers chapitres de cet ensemble imposant dont l'édition comporte un millier de pages. Le contexte de la Défense de la Tradition... Bossuet y réfute la thèse du prêtre et érudit Richard Simon (Dieppe 1638 - 1712) sur la doctrine de Saint Augustin (son maître incontesté) dans l'ouvrage publié en 1693 chez Peinier Leers à Rotterdam (pour échapper à la censure) et intitulé Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament... Célèbre pour son art du sermon, Bossuet a également brillé dans celui de la controverse, art ô combien nécessaire en son temps où circulent les thèses de Calvin et de Luther. « Avec sa douceur habituelle, il confondait les systèmes sans blesser personne, et forçait les hérétiques à s'avouer vaincus ; jamais il n'oublia la grande règle de toute discussion religieuse : l'unité, dans ce qui est nécessaire ; la liberté, dans ce qui est douteux ; la charité dans tous les cas. » (Histoire de Bossuet, Ardant et Thibaut, 1868). Cet imposant texte de controverse que Bossuet n'eut pas le temps de faire imprimer et auquel il travailla jusqu'à sa mort, fut publié une première fois dans le deuxième volume de ses OEuvres posthumes (Amsterdam, Aux dépends de la Compagnie, 1653) puis en édition séparée sous le titre Défense de la Tradition et des Saints Pères (Paris, chez Hérissant & Estienne, 1763). Il est conçu en deux parties dont la seconde est la plus importante. La première contient les livres I à IV et la seconde les livres V à XII ; ce dernier livre- où vient se placer notre manuscrit qui comporte 6 des 39 chapitres. Bossuet rédigera un livre XIII, qui ne sera publié que plus tard et ne figure ni dans les OEuvres posthumes (1753) ni dans l'édition séparée (1763). De Défense de la Tradition..., on ne connaît aujourd'hui que le manuscrit quasi complet de ce Livre XIII (partie II) (292 f.) et une copie de travail conservée à la Bnf sous la cote NAF 28227 (13) du fonds Bossuet provenant de la bibliothèque du Grand Séminaire de Meaux, décrite par Bourseaud comme « très incomplète ». Comme notre manuscrit, elle se présente en deux colonnes, mais celle de gauche comporte le texte d'une autre main que celle de Bossuet et seules les notes, corrections ou additions à droite du texte sont autographes, alors que notre fragment est entièrement de la main de Bossuet. En marge inférieure droite, comme sur notre manuscrit autographe, figurent les initiales « LB » du père Vivien de la Borde (1680-1748), l'ami du neveu de Bossuet, évêque de Troyes (1664-1743). Ce dernier qui hérita des papiers de son oncle fut le premier à en entreprendre le classement et le projet de publication avec l'aide de La Borde. « Bossuet n'a publié lui-même qu'une partie de ses écrits. De 1655 à 1704, il en a fait paraître 75 ou 80 ; son neveu en a donné 7 ou 8 de 1709 à 1741 et tous les autres ont été imprimés de 1745 à 1897. » (Bourseaud, Histoire et description des manuscrits, p. XXVII). La dispersion progressive du très volumineux ensemble des manuscrits de Bossuet après la mort de son neveu et celle de La Borde (dont une partie entrera en 1817 dans le fonds de la Bibliothèque royale tandis que d'autres seront vendus à l'amiable par le libraire Lamy) peut expliquer l'existence de ces feuillets fort heureusement conservés grâce à l'initiative du commanditaire de la reliure de notre exemplaire. Notons que dans la collection James de Rothschild réunissant un nombre significatif de manuscrits de l'évêque de Meaux, ceux-là ne concernent en majorité que des lettres. Détail du fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères 38 pages en 20 feuillets (135 x 195 mm) sur papier vergé, numérotés « 784 B 1 à 784 B 6, 784 D à 784 Z (sauf I, V, W), 784 AA à 784 HH, et 785 A à H » et paraphés en marge inférieure gauche des initiales « LB ». Le texte est réparti en deux colonnes : celle de droite réservée au texte, celle de gauche aux notes, références, additions et corrections. Les passages soulignés par Bossuet sont en italique dans l'édition imprimée. Ce fragment concerne les chapitres XXVII à XXXIV du Livre douzième « La Tradition constante de la doctrine de S. Augustin sur la Prédestination » de la seconde partie : « Erreurs sur la matière du Péché originel & de la Grace ». Il manque cependant le début du chapitre XXVIII « Autres prières d'Origène... » et la fin du chapitre XXXIV. Titres des chapitres tels que notés par Bossuet : - chap. XXVII : « Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de St. Augustin » ; - chap. XXVIII-IX : « Dieu fait ce qu'il veut dans le bon & dans le mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs » ; - chap. XXX : « Grande puissance de la Doctrine et de la Grâce de J.C. comment démontrée et expliquée par Origène » ; - chap. XXXI : « Que cette grâce reconnue par Origène est prévenante & quel rapport elle a avec la Prière » ; - chap. XXXII : « Prière de St Grégoire de Naziance rapportée par St Augustin » ; - chap. XXXIII : « Prière de Guillaume abbé de St Arnoult de Metz » ; - chap. XXXIV : « St Augustin prouve que la doctrine précédente que les anciens Docteurs ont reconnu la Prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience ».
[ Lot de 9 gravures et invitations :] St Paul 1921 Souhaits [ Bois gravé tiré en bleu, signé par Roger et Mad. Grillon avec 10 lignes ms. (Ils souhaitent à "Maurice de venir planter des... orangers au clair logis", 14 x 10 cm ] - Céret 1922 [ Bois gravé tiré en rouge sur vergé, signé avec les "Voeux choisis" par Roger et Mad. Grillon, 14 x 10,8 cm ] - Mad & Roger Grillon 1923 Douce année [ Bois gravé tiré en noir, rehaussée à l'aquarelle, avec 4 lignes manuscrites, 11,8 x 9,5 cm] - 1925 [ Bois gravé tiré en noir, signé par Roger Grillon, 11,7 x 9 cm ] - 1925 [ le même bois, avec texte signé par Mad. Grillon au verso : "Excuse cette carte pas très bonne c'est malheureusement la dernière épreuve qu'il me reste", 11,7 x 9 cm ] - Nouvel Essor 40 Rue des Sts Pères [ Bois gravé tiré en bleu, format 14 x 11,7 cm ] - Nouvel Essor 40 Rue des Sts Pères [ Bois gravé tiré en noir, format 13 x 9 cm ] - Aquarelles de Roger Grillon Au Nouvel Essor 40 rue des Saints-Pères du 24 Mai au 6 Juin 1923. Invitation [ format 16,5 x 11,5 cm ] - Peintures de Roger Grillon. Galerie André Arbus 34, rue de Metz du 2 au 30 Avril [ 2 ff. format 10,7 x 13,8 cm, texte de François-Paul Alibert
Très intéressant lot de 7 gravures (dont 3 signées par l'artiste et une rehaussée à l'aquarelle) et 2 invitations à des expositions du peintre et graveur Roger Grillon (1811-1938) qui fréquenta notamment Matisse et Albert Marquet. Il quittera rapidement Paris pour s'installer à Céret puis à Saint-Paul-de-Vence, Prades puis Lagrasse. Bon ensemble. Prix du lot, non séparable.
Une pièce pré-imprimée de 3 pp. in-folio complétée et signée : "L'an mil sept cent cinquante un, & le dix-huitième jour du mois de juin, en conséquence des Lettres Patentes de Sa Majesté du 18 Mars 1749 pour la confection du Papier Terrier... nous Huissiers soussigné, certifions nous êtres exprès transportés à cheval, en compagnie de nos témoins bas nommés au lieu de Chelivelle, Paroisse de Saint Loubès, jurisdiction de St Loubès, Maison & principal Manoir des Pères Jésuites du Collège de Bordeaux où étant, nous avons bien et dûement signifié par Extrait lesdites Lettres Patentes de Terrier, enregistrement d'icelles & Ordonnances ci-dessus datées, aux fins qu'il n'en prétende cause d'ignorance ; ce faisant & faute par lui d'avoir fourni la Déclaration, à cause de biens nobles & roturiers qu'ils possèdent... près de Saint Loubès Fief du Roy, relativement à la volonté du Roy& à la teneur expresse desdites Lettres Patentes ; nbous avons pris & saisi Féodalement & mis sous la main du Roy ; sçavoir ... (description des biens, fruits et revenus) & autres devoirs seigneuriaux aui en dépendent, appartenant audit Pères Jésuites..." etc. etc.
Intéressante pièce évoquant la saisie féodale opérée en 1751 sur des biens appartenant aux pères Jésuites du Collège de Bordeaux (fortes mouill. anc., 2 petits trous et un accroc sans manque)