Paris, Librairie Aristide Quillet, collection encyclopédique des classiques Quillet publiée sous la direction de Paul Penciolelli, 1961, reliure demi-basane fauve, titres et faux nerfs dorés, décors à froid, 12x18cm, 503 pages, 2 portraits.
Reference : 3334
Le Barde Bourguignon
Madame Florence Bardon
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BIS (Hippolyte) - MELY-JANIN - RACINE - GUIRAUD (A) - DELAVIGNE (Casimir) - LE BRUN (Pierre) - SOUMET (Alexandre)
Reference : 9747
1 vol. in-8. Demi-basane fauve, dos lisse, pièce de titre de maroquin fauve, filets dorés, fleurons à froid. Reliure de l'époque. Quelques rousseurs sur les feuillets de la première pièce. Bon exemplaire dans une reliure sobre.
Recueil factice contenant 8 pièces en éditions originales (sauf Athalie de Racine !). La pièce Le Paria, est en plus agrémentée d'un envoi autographe de Casimir Delavigne. Hippolyte Bis connu le succès grâce à la présente tragédie Attila, représentée au Second Théâtre Français à partir du 26 avril 1822. Le frontispice représente Mlle Georges dans le rôle de sainte Geneviève. Il est aussi l'auteur du livret d'opéra Guillaume Tell de Rossini. Mély-Jannin est un poète et journaliste dont Oreste est la seule tragédie qui soit encore un peu connue de lui. Le Comte Julien est une des premières pièces d'Alexandre Guiraud, poète, romancier et dramaturge originaire de Limoux. Se sont surtout ses poésies qui lui ouvriront la porte de l'Académie française où il est élu en 1826 contre Lamartine. Casimir Delavigne avait connu le succès avec ses poésies patriotiques (Les Messéniennes), mais sa première pièce Les vêpres siciliennes seront plusieurs fois refusées avant d'obtenir un grand succès au Second Théâtre-Français en 1819. Le Paria sera cependant un semi échec. Le frontispice représente Mlle Brocard dans le rôle de Néala. Le Marie Stuart de Pierre-Antoine Lebrun est considéré comme une des premières pièces romantiques du répertoire. Son auteur deviendra directeur de l'Imprimerie nationale et membre de l'Académie française. Quant à Soumet, auteur des deux dernières pièces de ce recueil, il fit représenter avec succès Clytemnestre et Saül, la même année ; succès qui ne se dément pas par la suite et lui permet d'entrer à son tour à l'Académie française.
Rare réunion de deux pièces historiques du plus haut intérêt, composées en l’honneur de l’assassinat du maréchal d’Ancre et de sa femme en 1617. I- Jouxte la coppie imprimee à Rouen par David Geoffroy, & Jacques Besongne, rue des Cordeliers joignant sainct Pierre, 1618. II- A Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen chez Thomas Mallart, s.d. In-8 de 32 pp. et 31 pp. Portrait en taille-douce de la suite d’Odieuvre représentant Léonore Galigaï ajouté en tête du volume. Relié en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs, pièces de titre de maroquin rouge et vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Thibaron. 159 x 104 mm.
Rare réimpression de l’édition originale, elle-même extrêmement rare, de cette tragédie anonyme composée en vers en l’honneur de l’exécution de la marquise d’Ancre. Sur l’originale : Tchemerzine, IV, 647 ; Brunet, III, 1295 ; Barbier, 1869-1879, 107-108, Soleinne, Bibliothèque dramatique, 3730. « Très rare. L’auteur de cette tragédie est Pierre Matthieu et non Pierre de Sainte-Marthe, comme le dit Leris […] ; l’historiographe P. Matthieu, qui avait une vocation prononcée pour les pièces de ce genre. On trouve dans celle-ci des vers simples, nobles et touchants ; le caractère de Galigay est bien tracé, et la scène de l’exécution a dû produire beaucoup d’effet sur le théâtre, si elle a été représentée. Les personnages sont le grand Pan françois (Louis XIII), Aymelis de L. (Luynes), Léontilde de V. (de Villeroy), Almidor de N. (de Nemours), Argente du M. (du Maine), Lucidor de L. (de Longueville), le Solon françois (le président Deslandes), Galigay, etc. L’auteur a suivi l’esprit et la lettre du jugement qui condamna la maréchale comme sorcière et lui fit faire l’aveu de ses maléfices […] Cette tragédie, composée en l’honneur d’un assassinat juridique, est précédée d’un sonnet à la louange du roi » (Soleinne, 3730). « Eléonore Galigaï, fille d’un menuisier, épousa le célèbre et malheureux Concini, depuis maréchal d’Ancre. Galigaï était venue en France avec Marie de Médicis, dont elle était sœur de lait ; elle obtint par intrigue pour son mari les postes les plus brillants. L’abus insolent qu’ils firent de leur faveur souleva tous les grands de la Cour, et Louis XIII en particulier. Concini fut tué et sa femme conduite à la Bastille. On lui imputa mille crimes, et surtout celui de la magie. Ce procès, dit Anquetil, commença le 3 mai 1617 ; elle fut condamnée, le 8 juillet, à avoir la tête tranchée et son corps brûlé ; elle mourut sans bravade et sans frayeur […]. On fit sur sa mort une tragédie intitulée : ‘La Magicienne étrangère’, en 4 actes et en vers, Rouen, 1617, in-8 ». (Peignot, Dictionnaire biographique et bibliographique, 8). « Pièce rare » souligne Brunet. « M. Paul Lacroix (Catal. Soleinne, n° 3730), signale dans cette tragédie des vers simples, nobles et touchants. Il existe d’autres éditions de cette tragédie, qui provoqua un vif sentiment de curiosité ; elle répondait parfaitement aux passions du jour » (Barbier, 107-108). « Pièce de 32 pages, très rare ; elle attaque la maréchale d’Ancre, après sa fin tragique, avec un acharnement cruel. Le caractère de l’infortunée Galinaï est bien tracé » (Robert Naumann, Serapeum, 26). Ce violent pamphlet publié anonymement contre la femme du Maréchal d’Ancre rencontra un tel succès qu’il fut réimprimé à plusieurs reprises entre 1617 et 1626. On trouve reliée à la suite du présent ouvrage une autre pièce, également rare, qui raconte l’assassinat de concini, maréchal d’Ancre, le 24 avril 1617. Il s’agit ici de la réimpression de l’édition originale. (Brunet, V, 910 ; Soleinne, 3729). « L’édition de ‘Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen’, a été copiée, page pour page et ligne pour ligne sur l’édition originale » (Brunet). « Pièce fort rare, qui reproduit sous la forme dramatique les détails historiques de l’assassinat du maréchal d’Ancre, sur le pont-levis du Louvre, par Charles d’Albert, duc de Luyne, Vitry et autres agents du roi. Les personnages de cette tragédie sont Python M.D. (marquis d’Ancre), Phebus, R. de F. (roi de France), Lydor de G. (de Guise), Alcé D.D., Antimars de V. (Vitry), Galligay, Ruburo Demon (Montalto, astrologue vénitien), Cleridam de L. (de Luynes), Theocrat de V. (de Villeroy), Arlin du M. (du Maine), Toleon de N. (de Nemours). […]. Il serait possible que l’auteur se fût mis en scène sous le nom du poète Alcé D.D. Ces deux initiales représenteraient alors le nom du sieur de Deimiers, auteur de la Liberté royale de Marseille, ouvrage publié à Paris en 1615, avec les mêmes initiales » (Soleinne, 3729). Aucun exemplaire de l’un ou l’autre de ces deux textes n’est passé sur le marché public international depuis plus de trente années. Précieux exemplaire réunissant deux pamphlets du plus haut intérêt historique. Provenance : de la bibliothèque E.M. Bancel avec ex libris.
Précieux et bel exemplaire provenant des bibliothèques Eugène Paillet et Robert Hoe. A Paris, chez Antoine de Sommaville & Augustin Courbé, 1643. Avec privilège du Roy. In-4 de (8) ff. y compris le frontispice, 121 pp. et (1) f. de privilège. Le privilège est daté du 30 janvier 1643, et l’Achevé d’imprimer à Rouen pour la première fois, aux depens de l’Autheur, par Laurens Maurry, ce 20, jour d’octobre 1643. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Thibaron-Joly. 229 x 171 mm.
L’une des grandes originales de la littérature française et l’une des plus rares éditions du Grand Corneille. Le Petit, p. 158; Tchemerzine, II, 546; Picot, Bibliographie cornélienne, 26. Polyeucte fut représenté sur la scène du théâtre du Marais dans les premiers mois de 1643. «Le succès de ‘Polyeucte’ fut éclatant et rappela celui du ‘Cid’. Les acteurs de l’Hôtel de Bourgogne, qui le représentèrent, y gagnèrent autant d’argent qu’à aucune tragédie profane». (Picot). L’on conçoit aisément que le catholique Corneille entraîné par sa poétique de l'admiration à faire accomplir par ses héros des actions toujours plus remarquables, n'ait pu donner comme successeur à Auguste que Polyeucte : seul le héros chrétien l'emporte en magnanimité sur le plus admirable des héros profanes; seul un saint peut avoir un comportement qui serait jugé invraisemblable chez tout autre homme; seul un homme animé de la grâce divine peut accomplir des actes qui redeviennent vraisemblables sans cesser d'être extraordinaires. Comme le geste de clémence d'Auguste, les actions de Polyeucte ressortissent exactement à ce vraisemblable extraordinaire que préconisaient sans trop y croire les théoriciens et que Corneille a toujours poursuivi. Aussi, tandis que les critiques littéraires ne pouvaient qu'approuver la nouvelle tragédie de Corneille, les dévots, qui condamnaient l'idée même de théâtre profane, furent-ils particulièrement choqués de le voir accueillir les choses de la religion. Pour eux, le compromis rêvé par Corneille entre l'esthétique du plaisir et la morale chrétienne – compromis qui permet d'imaginer qu'on puisse faire une œuvre d'art séduisante à partir d'un sujet chrétien – était inacceptable, surtout lorsque l'intrigue osait mêler amour humain et amour divin. Mais l'ensemble du public lui-même, qui fit un triomphe à la pièce, a mal compris (et jusqu'au XVIIIesiècle) le projet de Corneille: il s'est intéressé avant tout à l'intrigue amoureuse et au drame purement humain de Pauline, Sévère et Polyeucte, sans voir que l'histoire des amours de Pauline et de Sévère, aussi touchante et délicate que celles des bergers de la pastorale contemporaine, est inséparable de l'histoire de Polyeucte, dont l'héroïsme serait inconsistant s'il ne s'inscrivait au cœur de l'histoire d'amour. Corneille, dans son « Examen de Polyeucte », qu'il rédigea plus tard, définit assez justement le style de Polyeucte en le comparant à celui de ses autres tragédies : «Le style est souvent d'une beauté qui force l'admiration : les fameuses «Stances» sont un des plus beaux morceaux de tout le théâtre de Corneille.» La tragédie de Corneille a donné naissance à plusieurs œuvres musicales. La première en date est l’opéra en trois actes de Gaetano Donizetti (1797-1848), dont la représentation fut interdite à Naples par le gouvernement des Bourbons et qui vit le jour finalement à Paris, en février 1840, dans une adaptation française de Scribe. Parmi les autres œuvres inspirées par Polyeucte, la plus connue est l'opéra du compositeur français Charles Gounod (1818-1893), représenté à Paris en 1878. Fort bel exemplaire à grandes marges de l’une des plus rares éditions originales de Corneille, provenant des bibliothèques Eugène Paillet et Robert Hoe avec ex-libris, relié en maroquin rouge de Thibaron-Joly.
1732-1745 Ensemble de pièce de théâtres réunies en un volume in-12, rel. de l'époque plein veau havane, dos à nerfs orné de caissons fleurdelysés, filet à froid encadrant les plats, p. de titre, titre doré, tranches rouges, 96-95-96-61-101 et 115pp. Ex. libris manuscrit: Mr le comte de Paillot.
Travail de vers en tête du dos, se prolongeant légèrement sur le mors sup., 2 coins émoussés, exemplaire correct. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
[Société Les Belles Lettres] - SHAKESPEARE ; KOSZUL, André (éd. et trad.) ; LEGOUIS, Pierre (éd.) ; DANCHIN, F. C. (trad.) ; SAUVAGE, Félix (trad.) ; AYNARD, Joseph (trad.) ; DEROCQUIGNY, Jules (trad.) ; LEBRUN-SUDRY, Mme (trad.) ; etc.
Reference : 66654
(1930)
41 vol. in-16 reliure demi-basane rouge, dos lisses, couvertures conservées, collection Shakespeare, sous la direction de A. KOSZUI, édité par la Société Les Belles Lettres, texte anglais de l'ancienne édtion "Cambridge" et traduction française sur la page en regard, Paris, 1930 à 1982, env. 240 pp. en moyenne par volume. Avec dans chaque volume, une introduction et des notes en fin d'ouvrage. Total de 83 cm de linéaire.
Bon ensemble (dos lég. insolés, ex libris en garde, très bon état par ailleurs) pour cette série. Les reliures sont homogènes pour l'ensemble de la série mais sont dans deux états différents pour les volumes imprimés respectivement avant ou après 1960. Un ensemble très peu courant par son étendue et par sa reliure. Rappel de la liste des titres : La vie de Timon d'Athènes ; Le Soir des Rois ou Ce que vous voudrez ; Un songe d'une nuit d'été ; La Tempête ; Le Marchand de Venise ; La tragédie de Macbeth ; Vénus et Adonis ; Tout est bien qui finit bien ; Les Joyeuses Commères de Windsor ; Beaucoup de bruit pour rien ; Antoine et Cléopâtre ; La tragédie de Jules César ; La Tragédie d'Othello ; La Vie et la Mort du roi Jean ; Le viol de Lucrèce ; Les Sonnets ; Le Conte d'Hiver ; Comme il vous plaira ; La tragédie du roi Lear ; La tragédie de Coriolan ; Mesure pour mesure ; Le roi Henry IV (2 vol.) ; La mégère apprivoisée ; La vie du roi Heny V ; Roméo et Juliette ; Hamlet ; La tragédie du roi Richard III ; Troïlus et Cressida ; La comédie des erreurs ; La tragédie de Cymbeline ; Le roi Heni VI (3 vol.) ; Périclès, Prince de Tyr ; Titus Andronicus ; Le roi Henry VIII ; La tragédie du roi Richard II ; Les deux gentilshommes de Vérone ; Les deux nobles cousins.