In-12, broché, couverture imprimée, 207 p. Paris, Hachette, 1889.
Reference : 6372
Edition originale. Bonne biographie de D'Alembert, par le célèbre mathématicien, membre de l'académie Française et secrétaire perpétuel de l'académie des Sciences.Bon exemplaire.
Librairie Hatchuel, Livres anciens et rares
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Edition originale collective de l’Histoire des membres de l’Académie française. A Paris, Chez P. Moutard, 1787. 6 volumes in-12 de : I/ (1) f. bl., xxxiv pp., vj pp., 559 pp., (5) pp., (1) f. bl. ; II/ (1) f. bl., (2) ff., xii pp., 437 pp., (1) f. bl. ; III/ (1) f. bl., (2) ff., 523 pp., (1) f. bl. ; IV/ (1) f. bl., (2) ff., 637 pp., (1) f. bl. ; V/ (1) f. bl., (2) ff., 668 pp., (1) f. bl. ; VI/ (1) f. bl., (2) ff., 378 pp. (1) f. bl. Plein veau blond granité, cadre de trois filets dorés autour des plats, dos lisse finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert et rouge, coupes décorées, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 166 x 96 mm.
Edition originale collective, les cinq derniers volumes sur 6 paraissant ici pour la première fois. Les Eloges sont des biographies qui étaient lues aux séances de l'Académie. Elles regroupent tous les élus du XVIIIe au nombre de 100. Ces discours sont souvent annotés pour davantage de précisions. Il ne faut pas prendre le terme d'éloge au sens moderne, car il s'agit non seulement ici de biographies et d'études érudites d'une vie mais aussi de critique d'une œuvre et d'un personnage, et toutes ces vies fournissent des renseignements précieux. Jean Le Rond d'Alembert fut élu le 28 novembre 1754 à l'Académie française. Il en devint le secrétaire perpétuel le 9 avril 1772. « Les années 70 à 80 représentent la consolidation de la position de d’Alembert comme maître de l’Académie française et arbitre des questions littéraires. Sa tentative d'imposer à l'Académie des normes pour la poésie fut violemment rejetée par le public. Le but de tout écrit étant d'exprimer clairement des pensées, l'Académie jugera bon un poème lorsqu'il se rapprochera le plus de la prose, déclare-t-il dans ses Réflexions sur la poésie lues à l'Académie en 1760 et publiées en 1767. Fréron s'écrie contre « l'irruption des enfants d’Archimède dans le sanctuaire de la poésie. Elle expire frappée du fatal compas » ; et Diderot conclut : « Qu'il s'en tienne donc aux équations ; c'est son lot. » Par contre ses autres discours publics à l'Académie eurent un grand succès, et il utilisa ces occasions pour prêcher la tolérance et la philosophie. Ses « Eloges » lui acquirent la réputation de continuateur de Fontenelle, son prédécesseur dans le genre, Les Éloges lus dans les séances publiques de l'Académie française furent publiés en 1779, et on publia en 1785 une édition posthume de son Histoire des membres de l'Académie française morts depuis 1700, jusqu'en 1771 en trois volumes (vols. 4 à 6 en 1787). Pendant ses dernières années, d'Alembert remplaça de plus en plus l'aristocratie, qu'il avait toujours combattue, dans le rôle de mécène pour les jeunes littéraires qu'il aidait dans leur carrière. Le plus illustre de ses disciples fut Condorcet, dont il fit avec Watelet son exécuteur testamentaire. Il fut inhumé comme incrédule dans une fosse commune. John Pappas. Fort bel exemplaire relié en veau blond de l’époque, teinte recherchée.
P., Jombert, 1758, un volume in 4 relié en pleine basane, dos orné de fers dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), (habiles restaurations à la reliure, petit travail de vers sans gravité dans les marges inférieures de quelques feuillets), (6), 40pp., 272pp., 13pp., 5 planches dépliantes
---- BEL EXEMPLAIRE en dépit des petits défauts signalés ---- Nouvelle édition (seconde édition) en PARTIE ORIGINALE revue et fort augmentée par l'auteur : "Cette seconde édition est augmentée d'un tiers". (D'ALEMBERT - Préface) ---- "Le traité est réédité en 1758 avec d'importantes augmentations (plus d'un tiers du volume), concernant notamment la démonstration du théorème de la conservation des forces vives". (EN FRANCAIS DANS LE TEXTE N° 147) ---- Exemplaire ayant appartenu à M. LITTRE, Professeur de philosophie avec cette inscription sur le premier feuillet de garde : "acheté chez M. Le Roux 1780 par M. LITTRE Professeur de philosophie" ---- En Français dans le texte N° 147 : "Le Traité de dynamique est réédité en 1758 avec d'importantes augmentations (plus d'un tiers du volume), concernant notamment la démonstration du théorème de la conservation des forces vives" ---- "The treatise on dynamics was d'Alembert's first major book and it is a landmark in the history of mechanics, d'Alembert's work reduces the laws of the motion of bodies to a law of equilibrium. Its statement that "the internal forces of inertia must be equal and opposite to the forces that produce the acceleration" is still known as "d'Alembert's Principle". This principle is applied to many phenomena and, in particular, to the theory of the motion of fluids. It has become useful in the practical solution of many technical and mechanical problems, and is as important for the motion of bodies as is the principle of virtual velocities for their equilibrium - the latter formulated by Johann Bernoulli in 1717". (PMM N° 195 1st ed.) ---- Norman N° 32 - DSB I pp. 110/117**1471(0)/J1-1473(0)/ARB3
97 planches sur la Pêche, provenant de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.Édition originale. Sans lieu, non nommé, non daté (vers 1762).Planches cousues. Mouillures sur la partie inférieure des planches. Petites déchirures sur le bord des planches. Assez bon état. Format in-4°(31x24).
DIDEROT - D'ALEMBERT - BENARD
2 ouvrages reliés en un volume in-8 (193 x 122 mm), pleine basane marbrée de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de tire de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale de la réponse de d'Alembert comportant l'article intégral "Genève" de l'Encyclopédie, "l'Extrait des registres de la vénérable Compagnie des Pasteurs & Professeurs de l'Eglise & de l'Académie de Genève du 10 février 1758" signé J. Trembley et, à partir de la page 61, la lettre de d'Alembert à Rousseau sous page de faux-titre particulière.Cette pièce est rare.(Colon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°91).Mors et coins frottés. Quelques petites épidermures. Petit accroc de papier en marge supérieure du catalogue Rey, sans perte de texte.Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Amsterdam, M.M.Rey, 1758. 8vo. Beautiful contemporary full mottled calf with five raised bands and gilt red leather title-label to richly gilt spine. All edges Minor loss to lower capital, but apart from that an absolutely beautiful copy, internally as well as externally. Very nice, clan and fresh. Printed on good paper, with good margins. Engraved title-vignette. XVIII, 264, (8) pp.
The rare first edition of this important work, which inaugurated one of the most significant intellectual debates of the 18th century.The letter is Rousseau's answer to the article on the city of Geneva, which his friend d'Alembert had written for the French ""Encyclopédie"". In the article, d'Alembert had suggested that the citizens of Geneva establish a theatre which - so d'Alembert - would lead to a refinement of the mores and ways of the Genevans, not to mention adding a bit of sparkle to a city which he described as dreary and sad. The response by Rousseau opened up what was one of the most important intellectual polemics of the 18th century.Rousseau, a citizen of Geneva by birth, uses the article by d'Alembert as a springboard for a reflection on the place of culture in society. He relates the institution of the theatre to the question of political morality and attempts to define boundaries between the morally innocuous and corruptive forms of entertainment. The letter is permeated by a pronounced Platonism. The arguments which Rousseau advances against the theatre closely recall those advanced by Plato in the Republic against the poets. As Plato, Rousseau focuses his attention on the artificial nature of the theatrical spectacle, which leads the mind astray, away from the concerns of an industrious and fulfilled life. For anybody with an interest in the work and life of Rousseau, the ""Lettre à d'Alembert"" is an invaluable document. Not only does it connect Rousseau's earlier writings - the Discourse on the Arts and Sciences (1750) and the Discourse on the Origin and Basis of Inequality among Men (1754) - to his later major work"" it also offers an insight into the differences of opinion that would lead Rousseau to break with the circle around the encyclopaedists. The present edition is unknown to Dufour and Tchmerzine, but recent research has determined that this is the actual first printing (see for instance: Azers, ""Histoire de l'Impression et la publication de la ""Lettre à d'Alembert"""", Sénelier).