1790 In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, (4), 152 p. Paris, Imprimerie Nationale, juillet 1790.
Reference : 37943
Edition originale. Dupont de Nemours commente article par article le "Pacte de famille", alliance franco-espagnole conclue en 1733 et renouvelée en 1761. En 1790, l'Espagne invoqua ce traité pour faire appel au roi de France après un incident survenu avec les troupes britanniques dans le Pacifique. "Louis XVI et ses ministres furent enclins à envoyer l'aide demandée, même au risque de la guerre; mais l'Assemblée nationale, confrontée pour la première fois à des questions diplomatiques, rejeta la demande espagnole. Un régime national et représentatif ne reconnaissait pas les liens familiaux entre les maisons régnantes comme une base adéquate pour des accords internationaux, et encore moins pour des actions militaires" (W. Doyle, 'The Oxford History of the French Revolution', p. 164-165).Dupont de Nemours révéla, à cette occasion, ses exceptionnels talents en matière de géopolitique et de relations internationales.(Kress B.1831. Martin & Walter, II, 12155. Schelle, 'Dupont de Nemours', Bibliographie, p. 416).Marge extérieure légèrement effrangée sur les premiers feuillets.Très bon exemplaire, très frais, à toutes marges, imprimé sur papier vergé, tel que paru.
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Paris. Imprimerie Nationale. Juillet 1790. 4. ouvrages en 1 volume in-8, pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre beige, de date verte.(2) ff. ; 152 pp.
Edition originaleRelié avec: - Pacte de famille, avec des réflexions adressées à la Nation Française pour l’instruire de ses véritables intérêts. Paris. Lejay. 36 pp.- Opinion de M. Ricard, député de Toulon, sur la discussion relative au traité fait avec l’Espagne, appelé Pacte de Famille. Du 26 août 1790. Imprimerie Perlet, 4 pp. - LE COUTEULX DE CANTELEU. Observations sur la réclamation faite au nom du roi d’Espagne, par son Ambassadeur à la Cour de France, M. le Comte de Fernan Nunez, et communiquée à l’Assemblée Nationale le 3 août 1790. Paris. Imprimerie Nationale. 1790. 24 pp. Intéressant ensemble de 4 pièces concernant le Pacte de famille, accord entre les branches régnantes des Bourbon en France et en Espagne conclu initialement en 1733, puis précisé par diverses conventions. En 1790, suite à la demande espagnole d’assistance militaire française pour régler un différend commercial avec l’Angleterre en Californie, l’Assemblée Nationale se saisit pour la première fois d’une question de politique étrangère. Dans le premier ouvrage, Dupont de Nemours analyse le Traité article par article, et conclut à l’intérêt pour la France d’honorer ses engagements. Le second ouvrage, anonyme, refuse catégoriquement toute intervention: “Pacte de famille, quelle insolence! Est-ce donc les intérêts d’une seule famille qui doivent décider du sort de quarante millions de citoyens ?” L’Assemblée Nationale refusa finalement d’intervenir, contre l’inclination de Louis XVI. Bel exemplaire.
A Paris, de l'Imprimerie nationale, 1790. In-8 broché de (4)-152 pp.
Édition originale telle que parue. Dupont de Nemours examine ici le Pacte de famille : l'alliance franco-espagnole conclue pour la première fois en 1733 et renouvelée à plusieurs reprises au cours du siècle. Dupont analyse le traité article par article : le texte du traité imprimé à gauche, les observations et commentaires de Dupont à droite. L'Espagne a invoqué ce traité particulier et a fait appel au roi de France après un incident avec les troupes britanniques dans le Pacifique. Louis XVI et ses ministres étaient enclins à envoyer l'aide demandée, même au risque d'une guerre ; mais l'Assemblée nationale, confrontée pour la première fois aux questions diplomatiques, rejeta la demande espagnole. Le régime représentatif n'a pas reconnu les liens familiaux entre les maisons dirigeantes comme une base appropriée pour les accords internationaux, et encore moins l'action. Martin & Walter, II, 12155. Bel exemplaire.
Paris, Imprimerie Nationale, Juillet 1790 in-8, 152 p., sous ficelle.
Edition originale dans son état de parution.« J'avoue que dans la plupart des discussions que j'ai vu commencer, relativement à l'alliance de la France & de l'Espagne, cet esprit vraiment philosophique & vraiment patriotique ne m'a pas paru suffisamment déployé […]Il s'agit de savoir s'il est utile aux Français et aux Espagnols d'être alliés, de se garantir mutuellement leurs possessions, de jouir les uns chez les autres de tous les avantages civils & commerciaux qu'il est possible d'accorder dans son propre pays, à ses propres concitoyens ». Martin & Walter, II, 12155. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, de l'Imprimerie nationale, juillet 1790. (4), 152 pp. 8vo. Modern boards. Schelle 41; Kress B.1831; Einaudi 1671; Martin & Walter 12155; not in Goldsmiths. First edition. Dupont de Nemours here examines the Family Compact: the Spanish-French alliance which was first concluded in 1733 and repeatedly renewed over the century. Dupont analyses the treaty article by article: the text of the treaty printed left, Dupont's observations and comments on the right.Spain invoked this particular treaty and called upon the French king after an incident with British troops in the far Pacific. Louis XVI and his ministers were inclined to send the help requested, even at the risk of war; but the National Assembly, confronting diplomatic questions for the first time, spurned the Spanish request. A national, representative regime did not recognize family ties between ruling houses as fit basis for international agreements, much less action (W. Doyle, The Oxford History of the French Revolution, pp. 164-165).
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