In-8, demi-veau de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés (défauts aux coiffes, mors fendillés), viii, 499 p., (3) p. de "notes omises à l'impression", (1) p. d'errata. Amsterdam et Paris, Veuve Valade, 1787.
Reference : 30555
Edition originale de cet ouvrage que Sénac de Meilhan rédigea pour réfuter Necker et tenter d'obtenir le poste de ministre des Finances. C'est un véritable programme économique, largement influencé par les doctrines physiocratiques, que l'auteur expose au long de ces 47 chapitres qui débordent très largement l'intitulé de l'ouvrage : population, monnaie, 'intérêt de l'argent', 'commerce des blés', 'colonies sur le nouveau continent' "Sénac avait conçu une sorte de dictionnaire économique (). S'il se croyait appelé à remplir les fonctions de ministre, il était logique qu'il exposât les principaux articles de son programme" (cf. A. Vielwahr, 'Sénac de Meilhan', p. 69 sq.). L'ouvrage fut reçu favorablement par ses contemporains et contribua à la disgrâce de Necker dans l'opinion.(Goldsmiths, 13327. INED, 4141. Kress, B.1336).Bon exemplaire, très frais.
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Amsterdam, Paris, Veuve Valade, 1787, in-8 (190 x 120 mm), VIII-499 pp., (2) ff. dont 1 f. d'errata, , reliure basane mouchetée, dos à nerfs avec caissons et roulettes dorés, filets dorés sur coupes, tranches mouchetées, 2 ex-libris contrecollés sur contre-garde, coins frottés, bon exemplaire.
Gabriel Sénac de Meilhan (1736-1803) réfute dans ses "Considérations sur les richesses et le luxe" publiée en 1787 les doctrines défendues par Necker dans "De l'administration des finances de la France" (3 vol., 1784) alors qu'il avait pour ambition de devenir contrôleur général des finances, poste que Necker obtint le 25 août 1788.
Amsterdam, et Paris : Valade, 1787 In-8, VIII-499-(4) pages. Veau raciné de l'époque, dos lisse orné, filets et roulette sur les plats.
Bel exemplaire. Edition originale. Sénac de Meilhan attaque les doctrines de Necker auquel il gardait rancune pour avoir été disgracié par ce dernier alors que, intendant général des armées, il ambitionnait de devenir ministre. « Les vues de l'intendant Sénac de Meilhan expriment, d'une manière particulièrement caractéristique, l'opinion des détracteurs du luxe de la fin du XVIIIe siècle. Il considérait la population comme un des piliers de l'Etat en affirmant que son accroissement anime l'activité économique et contribue ainsi à porter remède au chômage et à la misère » (Spengler, De Budé à Condorcet). INED, 4141; Stourm, 14 ; Kress, B 1336.
A Amsterdam et se trouve à Paris, Chez la Veuve Valade, 1787. In-8 de VIII-499-(4) pp., demi-basane havane, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Dans cet ouvrage, Sénac de Meilhan (1736-1803) attaque les doctrines de Necker auquel il gardait rancune pour avoir été disgracié par ce dernier alors que, intendant général des armées, il ambitionnait de devenir ministre. « Les vues de l'intendant Sénac de Meilhan expriment, d'une manière particulièrement caractéristique, l'opinion des détracteurs du luxe de la fin du XVIIIe siècle. Il considérait la population comme un des piliers de l'Etat en affirmant que son accroissement anime l'activité économique et contribue ainsi à porter remède au chômage et à la misère » (Spengler, De Budé à Condorcet).Très bel exemplaire.INED, 4141; Stourm, 14 ; Kress, B 1336.
1787 Amsterdam et Paris, chez la veuve Valade, 1787, in-8 de VIII-499-(5) pp., rel. d'ép. demi-veau brun, dos lisse orné de roulettes dorées, pièce de titre rouge, restauration à la coiffe supérieure, bon ex.
Edition originale. Sénac de Meilhan (1736-1803) rejette ici les doctrines de Necker, qui fut responsable de sa disgrâce et de son renvoi, alors qu'il occupait le poste d'intendant général des armées. L'auteur détracteur du luxe se découvre ici comme le défenseur d'une certaine idée favorable au bien-être de la population. Notons que l'ouvrage fut très estimé lors de sa parution, et contribua à détruire l'image favorable de Necker dans l'opinion.
A Amsterdam et se trouve à Paris, Chez la Veuve Valade, 1787. In-8 de VIII-499-(4) pp., demi-veau havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition corrigée et augmentée. Dans cet ouvrage, Sénac de Meillhan (1736-1803) attaque les doctrines de Necker auquel il gardait rancune pour avoir été disgracié par ce dernier alors que, intendant général des armées, il ambitionnait de devenir ministre. « Les vues de l'intendant Sénac de Meilhan expriment, d'une manière particulièrement caractéristique, l'opinion des détracteurs du luxe de la fin du XVIIIe siècle… Il considérait la population comme un des piliers de l'État en affirmant que sont accroissement anime l'activité économique et contribue ainsi à porter remède au chômage et à la misère » (Spengler, De Budé à Condorcet).Bel exemplaire. Ex-libris du professeur Gaumont au château de Rochefort. INED, 4141; Stourm, 14 ; Kress, B 1336.