In-8, demi-chagrin rouge de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments encadrés et entièrement garnis d'une résille dorée, titre doré, plats de percaline chagrinée ornés d'un encadrement à froid, tranches mouchetées, xiii, 616 p. Paris, Delagrave, 1874.
Reference : 30194
Édition originale de l'oeuvre principale de Paul Janet."Dans son uvre principale, "La Morale", Paul Janet développe une philosophie éthique qu'il qualifie lui-même "d'eudémonisme rationnel" opposé d'un côté à "l'eudémonisme utilitaire" et de l'autre au formalisme trop abstrait de la morale d'Emmanuel Kant, mais en même temps les conciliant l'un et l'autre (...). Paul Janet qualifie également sa doctrine de "déontologisme" en le reliant à un éclectisme éthique visant à concilier aussi bien Aristote que Kant ou John Stuart Mill". Très bon exemplaire, frais, bien relié.
Librairie Hatchuel, Livres anciens et rares
M. Patrick Hatchuel
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N° 52 ème année - 2 de Avril 1947 - broché
Bon état ( un ancien tampon de bibliothèque en couverture ) et des marques au stylo bille sur la couverture
Revue philosophique de la France et de l'étranger - Dirigée par L. Lévy-Bruhl - Fondée en 1876 par Th. Ribot
Reference : 40870
49e année - N° 1 et 2 (575-576) - janv.-Fév. 1924 - Félix Alcan, Editeur - Broché
assez bon état (dos. un peu abimé)
S.l.n.d., , (1720 circa). Petit in-4 (222 x 167 mm) de (1) f. 102 pp. mal chiffrées, 18 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, signet, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Manuscrit inédit établi vers 1720 du marquis de Quincy précédé d’un avis rédigé par ses soins selon une attribution anonyme placée en tête (1 feuillet) : « De l’écriture du Marquis de Quincy. Préface (caviardage) pour être mise à la tête de l'ouvrage (…) j'ai taché par une espèce d’amusement d’extraire et tirer des divers ouvrages qui portent le titre de Koram tout ce qui m’a paru essentiel et utile sur les moeurs et la politique. J'ai formé ce petit ouvrage dont la lecture pourra devenir intéressante, j’avais eu dessein de ne prendre que les plus beaux préceptes de la morale de Mahomet mais comme la religion du Prophète et sa croyance est si étroitement liée avec les moeurs j’ai pensé qu’en y insérant les dogmes, je donnerai plus d’agrément à cet ouvrage ». Grand bailli d'épée du Nivernois, Charles Sevin, marquis de Quincy (1660-1728), général d'artillerie qui participa aux dernières guerres de Louis XIV, publia une Histoire militaire du règne de Louis le Grand (1726). Érudit bibliophile, il épousa Geneviève Pecquot de Saint-Maurice et forgea l’ex-libris manuscrit « Quincy-Saint Maurice ». Sa collection, qui compta dans un premier temps 400 manuscrits légués par son parent le conseiller au Parlement de Dijon Fevret de Fontette, fut cédée au marquis de Paulmy. Le « Catalogue des livres de la bibliothèque de M. le marquis de Quincy, grand baillif d'épée du Nivernois. 1776 » est conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal (cote : Ms-4639). Un des premiers recueils resté inédit consacrés au Coran. En 1647 l’ancien consul de France à Alexandrie, André du Ryer (1580 1660) publia pour la première fois à Paris L’Alcoran de Mahomet traduit de l’arabe en français, réédité à plusieurs reprises au XVIIe puis au XVIIIe siècle, qui fut à la base des traductions en anglais, en hollandais et en allemand. En 1721, Hadrian Reland publiait le mémoire Religion des Mahométans exposée par leurs propres docteurs avec des éclaircissements sur les opinions qu’on leur a faussement attribuées. « Les auteurs qui nous ont transmis l’histoire du mahométisme ont noyé dans une infinité d’extravagances la morale & les préceptes de Mahomet. (…) on trouve dans ce livre des maximes qui ne seraient pas indignes des philosophes de l’Antiquité. Les idées que Mahomet nous donne de la divinité sont telles que la raison nous les dicte et le portrait qu’il en fait ne peut que nous inspirer du respect. À l’égard des règles que le prophètes des Turcs a laissé sur la conduite des hommes, elles approchent beaucoup de la vraisemblance ; j’oserais même presque assurer qu’elles sont capables de former des coeurs vertueux, si je n’étais pas persuadé que l’on ne le peut être sans le secours de la révélation chrétienne » (Préface de Quincy). L’égyptologue et orientaliste Claude Etienne Savary publiera en 1784 un recueil sous le même titre Morale de Mahomet un an après sa traduction du Coran en français, la plus importante depuis du Ryer.On trouve ce manuscrit décrit dans le Bulletin du Bibliophile (1836-1837, p. 163, n° 370) : « Morale de Mahomet, tirée de l’Alcoran, traduit de l’arabe. In-4, rel. Ms. avec une préface de 2 pages autog. de la main du marquis de Quincy ».
Paris, Imprimerie Royale, 1661. Paris, de l’Imprimerie Royale, Sébastien Cramoisy, 1661. In-4 de (22) ff., 637 pp., (1) p. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 244 x 173 mm.
Edition originale de la dernière partie du ‘Ministre d’Etat’ de Silhon imprimée sur les presses de l’Imprimerie Royale. «La première édition du ‘Ministre d’Etat’ de de Silhon a été imprimée à Paris, Touss. Du Bray, en 1631, 1643 et 1661, en 3 volumes in-4. Le 3e, qui se trouve rarement, porte pour titre: ‘De la Certitude des connaissances humaines…’ Paris, impr. royale, 1661». (Brunet, V, 381). «Cependant les fonctions de secrétaire du Cardinal n’étaient pas en tout temps tellement absorbantes qu’elles ne laissassent à Silhon quelques moments de loisir. Il les occupait à la composition du troisième volume de son ‘Ministre d’Etat’. Ce volume intitulé ‘De la certitude des connaissances humaines, où sont particulièrement expliquez les principes et les fondemens de la morale et de la politique’, était la troisième partie du ‘Ministre d’Etat’; il parut, en effet, avec ce sous-titre, à Amsterdam, dans la collection elzévirienne, en 1662, après avoir été imprimé à Paris, chez Toussaint du Bray, et même à l’Imprimerie Royale. Il est divisé en cinq livres. Dans les deux premiers, l’auteur, après avoir combattu le sentiment des pyrrhoniens et en particulier celui de Montaigne, établir la certitude de nos connaissances. Dans les deux suivants, il traite de l’obéissance que les sujets doivent à leurs souverains, et dans le cinquième, revenant à son but, dont il s’était écarté trop longtemps, il explique ce que c’est qu’une démonstration morale. On voit par cet exposé, remarque M. Ch. Weiss, que Chapelain a eu raison de lui reprocher le défaut d’ordre et de méthode. Mais peu importait au bon Silhon la disposition systématique des raisonnements: son but était de combattre le scepticisme; il entassait contre son ennemi tous les arguments; et pourvu qu’il frappât le plus fort possible, il était fier de son œuvre, sans rechercher si les coups étaient portés suivant les règles… Lenglet du Fresnoy écrit dans sa ‘Méthode pour étudier l’histoire’: ‘Cet ouvrage est négligé des lecteurs, parce que les deux premiers livres ne regardent que les maximes de la morale, et l’on a cru sans y faire attention, que tout le reste était purement philosophique: il renferme cependant ‘les plus grands et les plus beaux principes de la politique’, mais il ne faut en commencer la lecture qu’au livre III; le reste, dont le titre ne prévient pas, est nourri des principes les plus certains du gouvernement’. Le traité de la ‘Certitude des connaissances humaines’ fut le dernier ouvrage de Silhon: il marqua aussi le terme de sa prospérité. Le cardinal Mazarin mourut, en effet, au mois de mars 1661, et son fidèle secrétaire se trouva sans appui; car Silhon n’avait pas profité de sa faveur de dix-huit ans pour solliciter les libéralités des autres puissants du jour… Vingt ans plus tard, Bayle, dans ses ‘Questions d’un Provincial’, disait que Silhon avait été ‘sans contredit l’un des plus solides et des plus judicieux auteurs de son siècle’. (Jean de Silhon, l’un des quarante fondateurs de l’Académie, René Kerviler). Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de Louis XIV (Olivier, 2494, fer n°7).
A Cologne, chez Nicolas Schoute, 1666. In-8 de (16)-355-(1) pp. Suivi de :Censura sacrae Facultatis theologiae parisiensis in librum cui titulus est Amadaei Guimenii (…) Paris, Vitré, 1666. 20 pp. La Théologie morale des Jésuites et Nouveaux Casuistes : représentée par leurs pratiques et par leurs livres : condamnée il y a déjà longtemps par plusieurs censures, décrets d'université et arrêts de cours souveraines : Nouvellement combattue par les curés de France ; et censurée par un grand nombre de Prélats et par des Facultés de Théologie catholique : Divisée en Cinq parties, qui se peuvent voir en la page suivante. Et augmentée en cette Nouvelle édition d'une Censure faite par la Sorbonne. Cologne, Nicolas Schoute, 1666. (4)-893 pp.3 parties en 1 vol. in-8, vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Première édition posthume des Provinciales suivies de la Censure de la Faculté de Théologie de Paris et de la Théologie Morale sortie des presses de Nicolas Schoute à Cologne qui publia la même année (1666) une édition différente des seules Provinciales (476 pp., Willems, n°1372).Les trois pièces (Provinciales, Censure, Théologie) avaient été réunies une première fois en 1659 par le même Nicolas Schoute, du vivant de Blaise Pascal (1623-1662). Les dix-huit Lettres provinciales parurent séparément du 23 janvier 1656 au 24 mars 1657. Cette édition comprend la 19e lettre (Lettre d'un avocat au parlement à un de ses amis) qui n'est pas de Pascal mais probablement de l'avocat Antoine Le Maître (Willems). Titre en rouge et noir ; chaque partie a sa page de titre propre avec la même adresse pour les Provinciales et la Théologie Morale et l'adresse : "Parisiis, apud A. Vitré" pour la Censure. Rousseurs mais bel exemplaire en reliure d'époque.Maire, II, 190-201 ; Basse, Monographie des éditions des Lettres provinciales, 31.