In-8, broché sous jaquette illustrée, 231 p., (2) f. Paris, Collection Action, 1965.
Reference : 28553
Édition originale. "Le ton de cet ouvrage est surprenant : un combattant actif de l'insurrection, arrivé de sa province à 20 ans, capitaine du bataillon des 'Enfants du Père Duchêne', membre de la Commission du Travail, et qui semble renier la Commune. Mais, selon Marcel Cerf, qui s'appuie sur les 'Cahiers rouges' de M. Vuillaume, il s'agirait d'une uvre apocryphe du 'présentateur', J.-A. Faucher, lui-même auteur d'une 'Histoire de la Commune'" (Le Quillec, 2127).Bon exemplaire.
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P., Editions Saint-Just, 1965, in-8°, 231 pp, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Action). Edition originale
Oeuvre apocryphe du « présentateur », J.-A. Faucher, très réaliste et très bien documentée, ce que ne semble pas savoir la BnF pour qui Martial Senisse (1850-1917) a bien existé, a été compagnon maçon, capitaine fédéré du bataillon des Enfants du Père Duchêne, membre de la commission du travail de la Commune et de la commission des barricades... — "Le ton de cet ouvrage est surprenant : un combattant actif de l'insurrection, arrivé de sa province à 20 ans, capitaine du bataillon des « Enfants du Père Duchêne », membre de la Commission du Travail, et qui semble renier la Commune. Mais, selon Marcel Cerf, qui s'appuie sur les “Cahiers rouges” de M. Vuillaume, il s'agirait d'une œuvre apocryphe du « présentateur », J.-A. Faucher, lui-même auteur d'une “Histoire de la Commune”." (Le Quillec II, 4227) — "Martial Senisse, orphelin, avait commencé à “limousiner“ dès l'âge de 12 ans, depuis Sussac, où il était né en 1851. A 20 ans, il était à Paris, sur des chantiers du bâtiment. Déjà une longue expérience d'un labeur ingrat, et des longues marches, par les chemins, de Bourganeuf au Berry, puis Orléans. Contrairement à d'autres, plus nombreux, migrant vers Lyon, ceux de son village allaient vers la capitale. Le boulot n'y manquait pas. Son histoire, petite qui rejoint la grande, Martial l'a racontée. Retrouvée sur des carnets oubliés dans un grenier, sa lecture nous en fut proposée seulement en 1965 : “Les Carnets d'un fédéré de la Commune“. Martial a vécu “ça“, participé, témoigné, dans une langue française parfaite. Son récit est passionnant, c'est même une leçon. Il y mêle bien sûr son histoire personnelle, sa vie familiale, sa romance avec Elise. Ses lignes sont un journal, extrêmement détaillé, où l'on voit défiler tous les personnages, tous les lieux et événements de la Commune, sans oublier les sentiments – parfois contradictoires – qui animaient les uns et les autres. Et l'on comprend TOUT ! Une leçon disais-je. Si vous voulez mieux connaître cette période, à la fois grandiose et tragique, lisez ce bouquin. L'éditeur a eu la bonne idée d'y inclure de courtes biographies à la fin de chaque chapitre. Une merveille ! Toutefois, ces lignes sont plus un roman qu'un livre d'histoire. (...) Cependant, il faut se rendre à l'évidence, celui qui a préfacé ces “Carnets“ a tout inventé. Il a utilisé des lieux, des noms, des traditions, des événements, et d'un puzzle dispersé, a fait un roman, sur fond d'histoire bien réelle. Mais qu'il soit un tissu de mensonges, ou de vérités, il vaut la peine." (Michel Patinaud, La vraie fausse histoire de Martial Senisse, maçon et communard, IPNS, 2017)
Paris, Saint-Just, coll. "Action", 1965 - in-8 broché, couv. illustrée à rabats, 231 pages - Avec dédicace autographe de Jean-André Faucher, 2 cartes postales fac-similé d'affiches datant de la Commune, et le carton d'invitation à la séance de signature du livre - Très bon état