Paris, Librairie Hachette et Cie, 1892. In-8, rel. de l'ép. demi-basane noire, dos lisse orné de filets et filets perlés dorés, titre doré, ex-libris doré en queue (association générale des étudiants), tête teintée, les autres tr. mouchetées, XXX-394 pp., appendice. Qq. cachets éparses de l'Association des étudiants de Paris, note manuscrite de l'éditeur au titre (dont à l'association).
Reference : 595063
Dos lég. insolé, tâche en queue, coiffes un peu frottées, intérieur frais. Bon ex. relié. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
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Hachette, 1892, in-8°, xxx-394 pp, biblio, reliure demi-basane carmin à coins, dos à 4 nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, filets dorés sur les plats, tête dorée, signet, fer doré du lycée de Douai au 1er plat (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs éparses, bon état
"Le récent volume de M. Berthold Zeller, la Minorité de Louis XIII, Marie de Médicis et Sully, ne comprend que les deux premières années de la régence, 1610 et 1611. Au début, Marie de Médicis semble vouloir continuer la politique de son mari ; les anciens ministres de celui-ci, Sully, Villeroy, restent à la cour, semble-t-il, avec leur ancienne puissance ; mais, d'une part, l'influence grandissante de Concini, de l'autre, celle du prince de Condé, de retour de son exil volontaire, aboutissent, bien que mutuellement hostiles l'une à l'autre, à un résultat unique : l'abandon à peu près complet de la politique de Henri IV. A la fin de janvier 1611, Sully quitta définitivement la cour, et à l'intérieur comme à l'extérieur une politique nouvelle fut inaugurée. C'est au moment où Marie de Médicis va donner pleine carrière à ses idées personnelles, ou plutôt à celles de ses favoris, que se clôt le livre de M. B. Zeller. Ses mérites comme ses défauts procèdent d'une même origine, l'emploi trop exclusif des documents italiens et en particulier des dépêches des ambassadeurs toscans. Non pas que ces dernières soient sans intérêt et que l'auteur n'ait eu raison d'en tirer profit dans son travail, comme de nous en donner en appendice un catalogue et des extraits précieux, mais elles ne justifient pas toute l'importance que M. B. Zeller leur a accordée. Quels que soient en effet la finesse et l'esprit d'observation des négociateurs florentins Botti et Cioli, quelque activité souvent brouillonne que mette le premier au service du mariage franco-espagnol, il est bien évident qu'ils sont plus encore des intrigants que des hommes politiques et qu'ils ne connaissent vraiment bien que ce qui se passe dans l'entourage direct de la reine. A ce dernier point de vue, en revanche, leur témoignage est de premier ordre, et les pages qu'ils ont inspirées à M. B. Zeller sur la vie privée de la reine sont, pour cette raison même, les meilleures du livre." (Louis Farges, Revue Historique, 1893)