Paris, chez Delloye, Lizy, chez l'auteur et chez les principaux libraires des départements, 1839. In-12, reliure moderne demi-basane marron marbrée, dos à 5 nerfs, caissons orné d'un fleuron doré, pièces de titre en basane bordeaux, papier marbré sur les plats, couverture conservée (renforcée aux coins), XX-291 pp., portrait-front. signé M. Adolphe, notice biographique et littéraire par le Dr. Nestor Pellassy des Fayoles. Edition originale, rare.
Reference : 544870
Magu, (1788-1860), est un poète-ouvrier, auteur du poème "à ma navette". Perdiguier le cite dans son ouvrage : Question vitale sur le Compagnonnage. George Sand signa la préface de l'édition de 1845. Frontispice légèrement piqué, bel ex. au demeurant. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
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1840 Paris DELLOYE ; Lizy chez l ' auteur .1840 ;3e édition XX + 299 pp Portrait en frontispice .Exemplaire relié demi veau epoque,dos lisse a faux nerfs,coiffes frottées; relié avec Paris DELLOYE ; Lizy chez l ' auteur .1842, 243p.(édition originale)
Bel exemplaire de 2 titres reliés ensemble. Rare. 17x11cm.3e édition, parue seulement un an après l’originale, illustrée d’un portrait de l’auteur lithographié par Marie-Alexandre Alophe(1812-1883).Magu (1788-1860) était un modeste tisserand et un poète à ses heures perdues, qui avait pour modèle Jean de La Fontaine, “long- temps, mon seul ami” comme il l’a écrit dans le poème Au lecteur qui ouvre le recueil. Ses poésies eurent dès leur parution en 1840 les suffrages les plus flatteurs et il obtint une place de premier rang parmi les poètes populaires de l’époque, soutenu notamment par Béranger et George Sand.Cette dernière consacra une préface sur l’auteur, placée en tête de l’édition de 1845 : “Le plus naïf et le plus aimable de ces poètes nouvellement éclos au sein du peuple, dont nous avons déjà plus d’une fois signalé l’avènement, c’est le bonhomme Magu. Artisan rustique né au village, sachant à peine lire, il précéda de beaucoup d’années Beuzeville et Lebreton, Poney, Savinien Lapointe, et même, je crois, Durand, qui est de plusieurs années plus jeune que lui... Les lecteurs les plus récalcitrants à la poésie du peuple ont été presque tous désarmés par les vers de Magu, et peu de poètes ont inspiré autant de bienveillance et de sympathie. C’est que ses vers respirent l’un et l’autre sentiment. Ils sont si coulants, si bonnement malins, si affectueux et si convaincants, qu’on est forcé de les aimer, et qu’on ne s’aperçoit pas de quelques défauts d’élégance ou de correction. Il y en a de si vraiment adorables qu’on est attendri, et qu’on n’a le courage de rien critiquer”.
Paris Charpentier libraire-éditeur 1845 1 vol. in-6 ( 18 x 12 cm ) XIX , 279 pp. . En HT , un portrait de Magu signé M. Alophe et un fac-similé du poème " A ma navette " . Avec Préface , Notice , et in fine , Table . JOINT : un portrait dessiné par Th. Lidol (?) " Magu d ' après Alophe " , et un article de presse non daté signalant la présente édition publiée par George Sand comme la meilleure . Demi-toile havane . Dos lisse , p. de titre rouge . Plats papier caillouté oeil de chat . Gardes papier ombré . Couvertures imprimées conservées . Une tâche sur la toile au plat sup. ; des frottés . Papier jauni ; des rousseurs principalement au début .
L ' E. O. parut en 1839 chez Delloye . Béranger félicita " le pauvre tisserand de Lizy qui , en devenant poète , n ' a pas dédaigné la navette " . En dépit de son succès après de George Sand , de Béranger et même de Louis-Philippe , Magu ( 1788 - 1860 ) , en effet , demeura tisserand . Marie Alexandre ALOPHE , parfois connu sous le pseudonyme de Adolphe Menut ( 1812 - 1883 ) était un peintre , lithographe et photographe . Alphonse Viollet narre une anecdote au sujet du portrait : " on lui apprit ensuite que M. Alophe se chargeait de faire son portrait gratuitement . Avec cette bonté délicate des véritables artistes , MM. Quinzard et Alophe , pour ne pas faire perdre de temps au pauvre tisserand , se mirent de suite à l ' oeuvre , et , le soir même , Magu eut une douzaine d ' épreuves de son portrait . " ( " Les poètes du peuple " , Slatkine , 1846 , pp. 112-113 ) .
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1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane violine, Chez Delloye, Paris, Chez l'Auteur, Lizy, 1839, portrait en frontispice par Alophe, 2 ff., XX-291 pp.
Rare exemplaire de l'édition originale, en reliure d'époque. Marie Eléonore Magu (1788-1860) alterna le travail de tisserand et de forain, et diffusa quelques pièces de vers qui attirèrent l'attention des professeurs du collège de Meaux. Il se fit remarquer en 1838 par un poème adressé au roi à l’occasion de la prise de Constantine, et en 1839 le présent ouvrage fut publié grâce à une souscription qui réunissait toutes les notabilités du département. George Sand vint le féciliter, Béranger le reçut. Sur une recommandation conjointe de ce dernier et de Villemain, il obtiendra du ministère de l’Instruction publique une pension de deux cents francs. Bon état (très petits frott., bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde). Vicaire, V, 452
"1845. Paris librairie Adolphe Delahays 1845 - Broché 12 cm x 18 cm XIX + 279 pages - Texte de Magu - Préface de George Sand - Petit accroc au dos quelques rousseurs sinon bon état"
Paris, Delloye, place de la Bourse Relié 1842 In-12 (11,8 x 15,9 cm), reliure demi-peau, dos lisse orné de filets et caissons dorés, LIII-243 pages ; coupes frottées, par ailleurs bel exemplaire. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.