Paris, Raymond et Ménard, 1810. 2 tomes en un vol. in-16, basane racinée, dos lisse orné de motifs dorés, pièce de titre rouge, tranches jaspées, portrait gravé sur cuivre en frontispice, 172 p. - 180 p.
Reference : 543870
Reliure un peu frottée, très légères rousseurs, sinon très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
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Sans date. Chefs-Dœuvre de Voltaire Tomes I II III & IV/ Chez F. Béchet Libraire 1841. Contient des gravures. . Chefs-Dœuvre de Voltaire Tomes I II III & IV/ Chez F. Béchet Libraire 1841. Contient des gravures
Bon état
Reference : 400080383
Sans date. Chefs-Dœuvre des Auteurs comiques Tome II: Dancourt-Dufresny/ Firmin-Didot . Chefs-Dœuvre des Auteurs comiques Tome II: Dancourt-Dufresny/ Firmin-Didot
Contient Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Pompée, Le Menteur, Rodogune, Heraclius, D. Sanche d'Aragon, Nicomède, Sertorius, Othon, Ariane, Le comte d'Essex, Le baron d'Albikrac, Le festin de Pierre. Un des plus grands dramaturges français du XVIIe siècle, a écrit de nombreux chefs-d'œuvre du théâtre classique. Voici une liste des pièces les plus célèbres de Corneille : "Le Cid" (1637) : L'une des pièces les plus emblématiques de Corneille, elle raconte l'histoire de Rodrigue, le Cid, un noble espagnol qui se retrouve déchiré entre son amour pour Chimène et son devoir de venger l'honneur de son père. "Horace" (1640) : Une tragédie qui se déroule à l'époque romaine, mettant en scène un conflit entre deux familles rivales, les Horaces et les Curiaces. "Cinna" (1641) : L'intrigue tourne autour du complot de Cinna pour assassiner l'empereur Auguste, basé sur l'histoire romaine. "Polyeucte" (1643) : Une tragédie chrétienne qui met en scène Polyeucte, un noble arménien converti au christianisme, et les conflits entre sa foi et ses obligations politiques. "Le Menteur" (1644) : Une comédie qui raconte les mensonges et les tromperies d'un personnage nommé Dorante. "Rodogune" (1644) : Une tragédie basée sur l'histoire de la reine de Pergame, Rodogune, et les conflits de pouvoir qui entourent sa relation avec le roi Séleucus et son fils Antiochus. "Héraclius" (1647) : Une tragédie inspirée de l'histoire de l'empereur byzantin Héraclius, qui confronte des dilemmes moraux et politiques. "Andromède" (1650) : Une tragédie mythologique basée sur l'histoire d'Andromède, une princesse promise au monstre marin et sauvée par Persée. "Nicolas Fouquet" (1660) : Une pièce historique qui raconte la chute du surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. "Œdipe" (1659) : Une tragédie basée sur le mythe grec d'Œdipe, qui explore les thèmes de la destinée, de la culpabilité et de la vérité. Ces chefs-d'œuvre de Pierre Corneille reflètent son style théâtral classique, mettant en scène des conflits moraux, des dilemmes humains et des questions de loyauté, d'amour et de pouvoir. Édition stéréotype d'après le procédé de Firmin Didot Complet 4 tomes, volumes reliés pleine basane époque, filets dorés sur les tranches de plats, très bon état intérieur, 256, 314, 242 et 317pp Paris, Chez Didot, 1813 ref/256
Les Chefs-d’œuvre de Pierre et Thomas Corneille reliés en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. Oxford, s.n., 1760.3 volumes in-12 de: I/ (4) ff. et 384 pp.; II/ (2) ff. et 382 pp., (1) f.; III/ (2) ff. et 557 pp. Pte. restauration et pte. mouillure dans l’angle inférieur du faux-titre du tome 1 sans atteinte au texte. Reliés en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 160 x 96 mm.
Jolie édition des «chefs-d’œuvre» de Pierre et Thomas Corneille. Elle contient Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, Heraclius et Othon de Pierre Corneille et Ariane, Le Comte d’Essex, Le Menteur, Le Baron d’Albikrac, Le Festin de Pierre, La Comtesse d’orgueil et L’Inconnu de Thomas Corneille. Précieux exemplaire spécialement relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville (1730-1794), duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. «Elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère le ministre duc de Choiseul. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert.» (Olivier, pl. 2160). «Les livres de la duchesse de Gramont se recommandent surtout par la qualité exceptionnelle du maroquin dont la couleur a résisté à l’action incisive du temps. Le soin avec lequel a été exécuté le ‘corps de l’ouvrage’ justifie l’empressement dont ils sont l’objet de la part des bibliophiles et les prix quelquefois élevés qu’ils obtiennent dans les ventes publiques». (E. Quentin-Bauchart, Les Femmes Bibliophiles de France, II, pp. 108-110). Les éditions de nos grands classiques conservées dans des reliures armoriées d’une provenance si prestigieuse sont fort rares.
Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).