Paris, Editions du désastre, 1990. In-8, reliure spirales.
Reference : 8795
Texte de Jean Perret. Album de cartes postales. [8795]
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Hachette 1956 in4. 1956. broché. 127 pages. Bon Etat intérieur propre
Auzou 23x30. Sans date. reliure editeur. 6 volume(s). Les deux premiers volumes de 200 pages chacun ont des photographies de Marc Flament et des commentaires de Jean Lartéguy Marcel Bigeard et de Michel Le Cornec . Ils ont été publiés pour la première fois par les Editions du Patrimoine en 2000. Ils comportent 4 parties : les Dieux meurent en Algérie Aucune bête au Monde Piste sans fin et Appelés en Algérie. Les quatres autres volumes ont été publiés pour la première fois en 1998 et 1999 par Trésor du patrimoine dans la collection vingtième siècle Histoire des grands conflits. Les textes et les photographies sont de René Bail. Ils se divisent en 8 parties de 100 pages : Appelés en Algérie La demi- brigade des fusillés Marins en Algérie Terrorisme et contre terrorisme Témoignages d'appelés actions de choc et commandos en Algérie Algérie fin d'une guerre De l Algérie de 1954 au recours au Général de Gaulle du plan Challe au putsch et à l indépendance. Réédition luxueuse par Auzou les Editions du Patrimoine et Trésor du patrimoine reliures plein simili cuir de l éditeur en très bon état intérieurs en très bon état sur du papier glacé Très bon état des 6 livres
Reference : 014099
Paris Piasa - Mathias 0 In-4 brochés, couv illustrées
COLLECTION COMPLETE; >> I. Les Picasso de Dora Maar. Vente à Paris les 27 et 28 octobre 1998 : 142 lots décrits et pour la plus part reproduits: tableaux et dessins, bijoux, sculptures, papiers déchirés, galets et tessons gravés, estampes, clichés verre, photographies... Oeuvres de Picasso, Dora Maar, Oscqr Dominguez, Joan Miro, Jean Cocteau, Balthus, Fenosa, Jacques Villon. --- II Pablo Picasso et Dora Maar. Une Histoire - des oeuvres. Photographies de 1906 à 1946. 28/29 octobre 1998. 275 lots décrits dont beaucoup sont reproduits, photographies de Picasso, de ses oeuvres et des amis de Picasso et Dora Maar par elle-même, Brassai, Braque, Rogi André, Caillet, Cauvin, Chevojon, Cocteau, Eluard, Izis, Man Ray, Photolido, Picasso, Vaux et Ventosa. --- III. Les Livres de Dora Maar. Autographes et documents. 29 octobre 1998. 386 lots décrits dont beaucoup reproduits. Ouvrages et autographes de Bataille, Breton, Braque, Breton, Char, Cocteau, Deharme, Desnos, Du Bouchet, Eluard, Ernst, Hugnet, Picasso, Iliazd, Jouve, Leiris, Matisse, Michaux, Paalen, Péret, Prevert, Reverdy, Tanguy, Tzara... --- IV. Les photographies de Dora Maar: Une Histoire Des Oeuvres. 20 novembre 1998. Note biographique et descriptions des 230 lots comprenant des photographies anonymes, de nombreuses images de Dora Maar, et d'Albin-Guillot, Sougez, Man Ray, Izis, Brassaï, Lee Miller, Rogi André, Ina Bandy et Irving Penn. Parmi ces clichés des portraits de Picasso, et la fameuse série de Guernica qui montre l'élaboration du célèbre tableaux. --- V. L'Atelier de Dora Maar. 26 novembre 1998. Repères biographiques. Cette vacation proposait 160 tableaux exécutés par la compagne de Picasso, et des oeuvres de Wifredo Lam (3), Oscar Dominguze (1) et Marie-Laure de Noailles (3). 44 reproductions en couleurs. -- VI. Atelier de Dora Maar. 7 décembre 1998. Dessins, aquarelles, peintures sur toile, bijoux, argenterie, objets d'art et d'ameublement, matériel de peintre, tapis d'Orient. 11 photographies en noir. -- VII. Derniers souvenirs de Dora Maar. 26/27 mai 1999. Oeuvres de Pablo PICASSO, Croquis de BALTHUS, ensemble de dessins et peintures de Wifredo LAM, oeuvres de Dora MAAR, De Stael,... 244 lot décrits dont plus de cent reproduits. --- VIII. Les Photographies de Dora Maar. Une dernière rencontre. 19 novembre 1999. Photos de Dora Maar, Brassaï, Izis, Man Ray, Rogi André. 100 lots. >>>L'ENSEMBLE des 8 CATALOGUES des ventes DORA MAAR Très bon 0
ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies.
Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les uvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son uvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'uvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son uvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Denoel 1985 in4. 1985. broché. 95 pages. nombreuses photographies en noir et couleurs Bon Etat intérieur propre