Paris, P.O.L, (10 janvier) 1986. In-8 (204 x 139 mm), broché, 96 pages.
Reference : 7459
Édition en partie originale, sans grand papier. On joint : 12 NOVEMBRE 1985. Illustration de Pierre BURAGLIO. Paris, Michel Chandeigne, (-) 1986. In-8 (203 x 176 mm), un feuillet à rabat. [7458]
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1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 27 décembre 1833 (Planche n°345)- Lithographie sur blanc- Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 18cmxLargeur: 28cm - Titre en bas au centre : « La France traine [traîne] son boulet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) 164. », en ht à dte : « Pl. 345. » Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie vero dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur],pli à gauche,sinon bon.
Dans un paysage de plaine désolée, un monticule de pierres à dte, sur lequel est assise la figure de la France, sous les traits d’une femme plantureuse vêtue d’une robe sombre ouverte sur un large décolleté, couronnée d’une maquette de fortifications (la désignant comme l’allégorie de la France). Son bras gche est posé sur ses jambes, tandis qu’elle appuie son front sur sa main dte, le bras plié et posé sur une pierre. La pl. propose une image de la France affligée. La cause de cet accablement est accrochée à son pied gche : elle est en effet enchaînée à un boulet de prisonnier dont la forme s’apparente à celle d’une poire. Il est représenté au premier plan à gche. Il s’agit de la représentation caricaturale du visage du roi Louis-Philippe. Ainsi la pl. critique vivement la politique menée par le roi Louis-Philippe, en assimilant ce dernier à un boulet, c’est-à-dire une entrave au bon développement du pays. C’est une manière de dénoncer le bafouement des principes républicains. Une souche d’arbre mort située derrière la France contribue à amplifier l’atmosphère pathétique qui se dégage de cette pl. Enfin, à l’arrière-plan, deux hommes, habillés en gardes, surveillent la France. Il s’agit de Soult et Lobau. Critique de la situation présente jugée intolérable, cette pl. est également un encouragement à faire évoluer les choses et est signe d’espoir, si l’on en croit l’explication : « La France n’est pas condamnée au boulet à perpétuité, et tôt ou tard la Liberté le lui détachera ».Personnages représentés: Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 6 février 1834 LA CARICATURE (JOURNAL)/(N°170)(Planche n°358-359) - Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 53cm - Image : Hauteur: 29cm x Largeur: 47.5cm - Titre en bas au centre : « Le père si tendre avait promis (bis) // De fair’ égorger nos amis (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos bons jurés. // Dansons la Carmagnole, // Vive le son, vive le son // Dansons la Carmagnole // Vive le son du Canon. » ; indications : en ht à gche : « La caricature (Journal) N°170 », en ht à dte : « Pl. 358 et 359. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]Inscription - Sur les bâtiments à l'arrière-plan : « COUR D’ASSISES » et « PALAIS DE JUSTICE ». Un des patriotes tient un mât dont le sommet est couronné par un bonnet phrygien, et auquel est accrochée une pancarte portant la mention « Declaration [déclaration] // DU // jury // non // ils ne sont // pas coupables ». Le surnom emblématique de ce procès (« conspiration // de la poele a [poële à] frire ») est inscrit sur une feuille à terre, que les patriotes ne tarderont certainement pas à piétiner. Sur les affiches collées sur le mur à gche : « L’ENRAGE », « Un scandale », « LE [ ?] », « FAUSSAIRE », « scandale », et d’autres titres et inscriptions, illisibles.La foule, composee d’ouvriers, de gardes nationaux, d’etudiants, de journa- listes, danse la farandole autour du Palais de Justice. Philippon bat la mesure devant le Charivari ; a gauche, Persil s’enfuit mais on a attache une poele a frire a la queue de sa robe.
iconographie:Célébration de l’acquittement des suspects dans la conspiration dite de la poële à frire, et de manière générale, expression de joie face aux diverses relaxes prononcées par la justice dans des affaires de conspiration montées de toutes pièces, d’après la presse d’opposition, par le gouvernement. La scène de la pl. prend place devant le palais de justice, alors que vient d’être rendu le verdict de l’affaire dite de la poële à frire. A gche, deux patriotes jettent par la fenêtre les pièces à conviction, déversées du grand sac du « COMPLOT » : s’y trouvent un fusil, une bouteille, une feuille (sur laquelle l’inscription est illisible), divers ustensiles, un parapluie… Sous la fenêtre, Persil s’enfuit à toutes jambes, en rasant les murs. Mais il n’est pas assez rapide puisqu’un homme est occupé à lui faire une farce en accrochant une poële au bas de sa robe de juge. Il tient sous le bras l’ « acte [d’] // accusation ». C’est la farandole formée par les patriotes en train de fêter la fin heureuse du procès que Persil fuit. Les parties dte et médiane de la composition sont occupées par la représentation de la ronde d’hommes se tenant la main et chantant la chanson formant le titre de la pl. Narguant Persil, au premier plan à gche se trouvent la figure de "La Caricature" (fou portant un bonnet à plumes et grelots et un vêtement à grelots) dansant au son du tintamarre joué par la figure du "Charivari" avec des ustensiles de cuisine. Le titre est teinté d’une note républicaine très prononcée, puisqu’il reprend les premières paroles du chant révolutionnaire La Carmagnole. Les paroles du premier couplet (qui sont, dans le chant original : « Madam’ Veto avait promis (bis) // De faire égorger tout Paris (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos canonniers ») sont adaptées à la situation contemporaine. En revanche, le refrain qui leur fait suite est inchangé, puisqu’il est repris tel quel. Peut-être ce complot dit de la poële à frire fait-il référence au procès des vingt-sept, dont les accusés furent en définitive acquittés.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles
Grandville , dessinateur- Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) , dessinateur- Forest, Eugène-Hippolyte , dessinateur-lithographe
Reference : 25632
(1834)
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 16 janvier 1834 (Planche n°351-352) - Vic. col. 72.- Lithographie, Pli vertical médian - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.5cm - Image: Hauteur: 28.3cmx Largeur: 46.3cm - Titre en bas au centre : « Grand enterrement du gros Constitutionnel décédé en son hôtel rue Montmartre N°121, enface [en face] de l’apothicaire et du Marchand de Brioches. » ; légende plus bas au centre : « Cet infortuné vieillard tombé, après la révolution de Juillet, dans l’enfance et le philippisme fut attaqué de tous les fleaux [fléaux] qui marquerent [marquèrent] ce temps de calamités publiques, la croix dite d’honneur, la poignée de main, la truffe ministérielle enfin, il mourut frappé de l’affreux // désabonnement et s’éteignit dans les bras de ses actionnaires St. Albin (le Rousselin de 93) Chevassus (jadis attaché à la personne de Mr. de Stael) Jay (ancien censeur), Etienne (ancien censeur) », « que la terre te soit légère, ô naif [naïf] Constitutionnel !.... De profundis. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°167. », en ht à dte : « Pl. 351. 352. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. Grandville X Benjamin // EF » [Jean-Jacques Grandville et Benjamin Roubaud, dessinateurs, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Grandville porte les « titres de gloire » (in explication) du journal : « articles Béotiens // banc d’huîtres // Lune de Mme de Sevigné. // Araignée diletante // Cosmétiques de Mme Ma // Articles Charadias de Mr XXX // horizons Politiques // Culte du vrai // napoles tricorniger // Fusées chromatiques // vaisseau de l’état // char de l’état ». Un pâtissier présente devant lui un registre comportant une colonne de nombreux « desabonnés [désabonnés] » et une colonne vide d’ « abonnés ». Sur l’affiche sur le mur de gche : « VENTE // par [suite ?] de décès // s’adresser // rue montmartre n°121 // en face le marchand de brioches ». Inscription en haut du mur à dte : « AUX LARMES D’ARGENT // denoyers fabricant de tombes épitaphes mausolées [ ?] »
Plusieurs articles de La Caricature s’étaient, précédemment, moqués du Constitutionnel et de ses désabonnements, qui allaient entraîner, à terme, sa chute. C’est donc la fin du journal Le Constitutionnel que la pl. propose de mettre en image. Sa mort provoque la joie d’un grand nombre de personnes et est un jour de fête. Au centre, le cercueil noir, décoré d’un motif de lune (lune-Sévignée), d’une araignée (dilettante), d’un bateau, d’une frise de poires, et d’une tête de mort. Des volatiles « fournisseur // de // plumes » sont devant. Un bonnet blanc, attribut caricatural traditionnel du Constitutionnel, se trouve au bout d’une tige et porte la croix d’honneur. Le cercueil est porté par les journaux d’opposition : le fou hilare de la « CARICATURE », le « CORSAIRE », Le National et La Tribune. Le Charivari, au premier, plan, joue du tambour pour célébrer cette mort. La marche funèbre est en réalité une grande fête pour l’opposition. Forest à dte porte un fauteuil d’académie, en forme de chaise percée (« ACADEMIQUE ET DIGESTIF »). Benjamin tient le portrait du Constitutionnel signé « Daumier » : représenté en buste, les bras croisés sur son gros ventre, assoupi, portant le bonnet de coton et la visière. Décoré de la croix d’honneur. Desperet tient l’encrier du journal en forme de poire à face humaine (Louis-Philippe). A gche au second plan, un épicier (figure du tamerlan) se lamente, et un carliste se réjouit. L’explication précise le nom des personnages se trouvant à l’arrière-plan, figures de l’opposition se réjouissant de la mort du Constitutionnel : Armand Marrast (rédacteur en chef de La Tribune), Charles Philipon (gérant de La Caricature), Becquet (imprimeur), Grégoire, Albert Cler (caricaturiste ?), Derville (contributeur à La Caricature), Altaroche (contributeur à La Caricature) et Jacques-Julien Dubochet (il participa à la création du journal d’opposition Le National).
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 25 décembre 1834 (Planche n°451) :Lithographie - Oeuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 21cmx Largeur: 27cm- Titre en bas au centre : « Caligula fit son cheval président du Sénat. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°216. », en ht à dte : « Pl. 451. »- Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie Vero-Dodat » [éditeur], « Litho. Delaunais, r. du Bouloi, 19. » [imprimeur]
La passion de l'empereur Caligula pour son cheval Incitatus est rapporté par Suetone (Vie de Caligula, LV) : "La veille des jeux du cirque, il ordonnait à des soldats d'imposer silence à tout le voisinage pour que rien ne troublât le repos de son cheval Incitatus. Il lui fit faire une écurie de marbre, une crèche d'ivoire, des housses de pourpre et des licous garnis de pierres précieuses. Il lui donna un palais, des esclaves et un mobilier, afin que les personnes invitées en son nom fussent reçues plus magnifiquement. On dit même qu'il voulait le faire consul." Bien que l'explication s'en défende ("Nous ne croyons pas que l'auteur de cette planche ait voulu faire allusion à quelque moderne présidence"), l'allusion à Louis-Philippe dans le rôle de Caligula et au maréchal Mortier dans celui d'Incitatus ne fait aucun doute. Dans une écurie, où l'on distingue en arrière-fond d'autres chevaux à visage humain, Louis-Philippe, vêtu à l'antique, désigne d'un geste de la main Mortier en cheval, tenant entre les dents la bride royale, portant autour du cou la croix de la légion d'honneur, une couverture marquée "PRESIDENCE" sur le dos. Le passé de Mortier sous l'Empire est rappelé par le "N" napoléonien sur sa croupe. Entre les le roi-Claigula et son ministre chevalin, on aperçoit, débordant d'une mangeoire, une croix de la légion d'honneur, un portefeuille et une bourse pleine d'argent. La planche donne à voir la "bêtise" du nouveau président du conseil.
1833 Planche double 299-300 de La Caricature. 1833. Lithographie originale sur Velin blanc. 515 x 338. Delteil 65. Belle épreuve en beau coloris du temps, avec pli vertical médian normal,et pli horizontal,legere decharge sur une moitié de la double feuille,plis;lithographie coloriée sur velin blanc,Delteil 65
bon etat,pli central et leger pli horizontal d'epoque.PARADE of the General Commander of the Pharmacists, Prince Lancelot of Tricanule entering the Pairs Chamber.LD Number 65 - Original hand coloured lithograph printed on white wove paper without text on the verso. Good impression, with wide margins : 365 x 550 mm.Slightly age-toned, mark of vertical fold, edges a little bit trimmed. Very good condition in bright originalThe print shows the procession of the General Command, the Pharmacist and Prince Lancelot moving into the Pairs Chamber (House of Lords). Chez Aubert, galerie véro dodat. L. de Becquet, rue Furstemberg N°6.