Julliard, 27-03-1957. In-8, br., 224 p.
Reference : 3452
Mention de 6e mille. Signature d'un ancien propriétaire sur le premier feuillet. [3452]
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Julliard, 1957, in-8°, 220 pp, broché, papier jauni, bon état
"Les plaidoiries de M. Izard, l'avocat connu, font place, pour cette fois, à un réquisitoire. L'auteur ne se contente pas de détailler le « scandale » Staline. Il refait, dans une étude serrée, la critique du marxisme. Et, sans prononcer, à son sujet, un verdict favorable, il montre quelques-unes des infidélités dont Staline s'est rendu coupable vis-à-vis des consignes officielles. C'était notamment une thèse essentielle, chez Marx, et même chez Lénine, qu'après la révolution, l'État devait progressivement « dépérir » au profit de la démocratie effective. On sait ce qu'il en est advenu sous le joug établi et maintenu par le tyran défunt du Kremlin. M. Izard estime d'ailleurs que, par une logique interne, le bolchevisme est condamné à persister, comme le montre le drame de Budapest, dans les mêmes errements. La « destalinisation », interprétée par Khrouchtchev, ne peut être qu'un leurre. Peut-être seulement les dures expériences du passé et les exigences vitales de l'avenir finiront-elles par rendre au monde le bienfait de la liberté. Puissent les peuples, satellites ou autres, de plus en plus comprendre que le « viol d'un mausolée » pour en expulser une idole, comme s'y emploie Me Izard, est un geste de salubrité publique qui n'a rien de sacrilège." (Henri Du Passage, revue Esprit, 1957)