Broché, 21X13 cm, 1934, 247 pages, illustrations en noir (héliogravures), les maitres de l'histoire éditions d'histoire et d'art librairie Plon. Quelques petites marques d'usage sans gravité, bon exemplaire.
Reference : 6936
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Hachette, 1934, pt in-8°, 244 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"M. le lieutenant-colonel Henri Carré vient de consacrer à la Duchesse de Bourgogne un ouvrage d'une belle tenue littéraire. Malgré sa vénération pour son héroïne, il n'est guère parvenu à rendre celle-ci sympathique. De son livre se dégage une figure juvénile, gracieuse, plaisante, assez semblable à celle que laissa, dans l'histoire de la cour de Louis XIV, Madame (Henriette d'Angleterre), duchesse d'Orléans, mais bien plus futile encore, bien plus superficielle et bien moins touchante ; car, au contraire d'Henriette d'Angleterre, Adélaïde de Savoie ne possédait aucune culture d'esprit, n'avait d'autre goût que celui du plaisir, n'était capable de rendre à la couronne aucun service d'ordre politique. Tandis que la première eut de sérieuses raisons de mépriser son époux, la seconde trompa le sien, qui péchait par excès de vertu, sans motifs vraiment plausibles. La grande gloire d'Adélaïde de Savoie consista, en définitive, à avoir pris tout le cœur de Louis XIV, éveillé en celui-ci la fibre paternelle qui n'avait guère vibré, avant sa venue à la cour. Elle était fille de Victor-Amédée II, duc de Savoie, et d'Anne d'Orléans, princesse française. Elle atteignait l'âge de onze ans quand le roi de France négocia son mariage avec son petit-fils, le duc de Bourgogne à peine adolescent, dans le but d'empaumer le Savoyard plutôt enclin à soutenir les intérêts de l'Autriche. La petite princesse, dotée par Sa Majesté de 200.000 écus d'or, survint en France dans un éclat d'apothéose. Elle n'était point belle à proprement parler, mais intelligente, rieuse, mignoteuse et, d'instinct, diplomate. Elle sut, tout de suite, en le cajolant, émouvoir le vieux souverain, apprivoiser la coriace marquise de Maintenon qu'elle appela sa tante. On la mit, pour achever son éducation, au couvent de Saint-Cyr, mais elle n'y apprit guère que balivernes. Elle entrevoyait, de temps à autre, son fiancé, le duc de Bourgogne, prince dont le duc de Beauvilliers, son gouverneur, et Fénelon, son précepteur, entraînaient si fâcheusement l'esprit vers la dévotion qu'ils étouffèrent, sous celle-ci, tous ses dons. Elle l'épousa en décembre 1697, chapitrée par Mme de Maintenon. Elle fut vivement aimée de cet adolescent virginal qui connut, pour la première fois, par elle, les délices de la chair. L'aima-t-elle ? On en peut douter. Avec les années le duc, dégénéré au physique, devint quasiment bossu, tourna vers l'ascétisme, prit dans les affaires militaires fort importantes qui lui furent confiées, une figure lamentable de vaincu. Il ne lui fit pas honneur. A ce docte en toutes sortes de sciences, à ce bigot, toujours en oraisons et toujours prêchant, qu'elle ne pouvait endurer dans sa couche, elle préféra le marquis de Nangis, beau comme un berger de l'Astrée, et même le marquis de Maulevrier, un fol, qui se suicida pour elle. M. le lieutenant-colonel Henri Carré tient, dans son livre, avec complaisance et agrément, la gazette des divertissements de son héroïne, choqué parfois cependant de découvrir tant de puérilité dans l'esprit de cette princesse. La duchesse de Bourgogne fut grande joueuse, gaspillant des sommes immenses les cartes en mains ; elle fut également ardente danseuse de ballets et de mascarades et furieuse chasseresse ; dans les derniers temps de sa vie, elle osa même monter sur les tréteaux de la cour et y interpréter des rôles de comédie. Le goût de la maternité ne l'animait guère ; elIe eut, par ses imprudences, de nombreuses fausses-couches. Le dernier de ses enfants, le duc d'Anjou, survécut seul de tous les héritiers de Louis XIV et devint le roi Louis XV..." (Emile Magne, Mercure de France, 1934)
Hachette, 1955, pt in-8°, 244 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée, bon état
"M. le lieutenant-colonel Henri Carré vient de consacrer à la Duchesse de Bourgogne un ouvrage d'une belle tenue littéraire. Malgré sa vénération pour son héroïne, il n'est guère parvenu à rendre celle-ci sympathique. De son livre se dégage une figure juvénile, gracieuse, plaisante, assez semblable à celle que laissa, dans l'histoire de la cour de Louis XIV, Madame (Henriette d'Angleterre), duchesse d'Orléans, mais bien plus futile encore, bien plus superficielle et bien moins touchante ; car, au contraire d'Henriette d'Angleterre, Adélaïde de Savoie ne possédait aucune culture d'esprit, n'avait d'autre goût que celui du plaisir, n'était capable de rendre à la couronne aucun service d'ordre politique. Tandis que la première eut de sérieuses raisons de mépriser son époux, la seconde trompa le sien, qui péchait par excès de vertu, sans motifs vraiment plausibles. La grande gloire d'Adélaïde de Savoie consista, en définitive, à avoir pris tout le cœur de Louis XIV, éveillé en celui-ci la fibre paternelle qui n'avait guère vibré, avant sa venue à la cour. Elle était fille de Victor-Amédée II, duc de Savoie, et d'Anne d'Orléans, princesse française. Elle atteignait l'âge de onze ans quand le roi de France négocia son mariage avec son petit-fils, le duc de Bourgogne à peine adolescent, dans le but d'empaumer le Savoyard plutôt enclin à soutenir les intérêts de l'Autriche. La petite princesse, dotée par Sa Majesté de 200.000 écus d'or, survint en France dans un éclat d'apothéose. Elle n'était point belle à proprement parler, mais intelligente, rieuse, mignoteuse et, d'instinct, diplomate. Elle sut, tout de suite, en le cajolant, émouvoir le vieux souverain, apprivoiser la coriace marquise de Maintenon qu'elle appela sa tante. On la mit, pour achever son éducation, au couvent de Saint-Cyr, mais elle n'y apprit guère que balivernes. Elle entrevoyait, de temps à autre, son fiancé, le duc de Bourgogne, prince dont le duc de Beauvilliers, son gouverneur, et Fénelon, son précepteur, entraînaient si fâcheusement l'esprit vers la dévotion qu'ils étouffèrent, sous celle-ci, tous ses dons. Elle l'épousa en décembre 1697, chapitrée par Mme de Maintenon. Elle fut vivement aimée de cet adolescent virginal qui connut, pour la première fois, par elle, les délices de la chair. L'aima-t-elle ? On en peut douter. Avec les années le duc, dégénéré au physique, devint quasiment bossu, tourna vers l'ascétisme, prit dans les affaires militaires fort importantes qui lui furent confiées, une figure lamentable de vaincu. Il ne lui fit pas honneur. A ce docte en toutes sortes de sciences, à ce bigot, toujours en oraisons et toujours prêchant, qu'elle ne pouvait endurer dans sa couche, elle préféra le marquis de Nangis, beau comme un berger de l'Astrée, et même le marquis de Maulevrier, un fol, qui se suicida pour elle. M. le lieutenant-colonel Henri Carré tient, dans son livre, avec complaisance et agrément, la gazette des divertissements de son héroïne, choqué parfois cependant de découvrir tant de puérilité dans l'esprit de cette princesse. La duchesse de Bourgogne fut grande joueuse, gaspillant des sommes immenses les cartes en mains ; elle fut également ardente danseuse de ballets et de mascarades et furieuse chasseresse ; dans les derniers temps de sa vie, elle osa même monter sur les tréteaux de la cour et y interpréter des rôles de comédie. Le goût de la maternité ne l'animait guère ; elIe eut, par ses imprudences, de nombreuses fausses-couches. Le dernier de ses enfants, le duc d'Anjou, survécut seul de tous les héritiers de Louis XIV et devint le roi Louis XV..." (Emile Magne, Mercure de France)
Paris, Jacques Collombat, 1698. In-12 de (8)-142-(4) pp. (catalogue), 1 planche repliée (restauration ancienne), veau brun granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale sortie des presses de Jacques Collombat qui signe l'épître dédicatoire adressée à la duchesse de Bourgogne ornée de son portrait gravé en taille-douce par Thomassin. Généalogie établie par l’historien grenoblois Guy Allard (1635-1716) pour le mariage, le 7 décembre 1697 de Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712) et Louis de France (1682-1712), duc de Bourgogne et petit-fils de Louis XIV illustrée d'une grande planche repliée généalogique gravée par Liébeaux d'après J.C.L. Les Princesses de Savoye issues de Hugues Capet.Le grenoblois Jacques Collombat (1668-1744) fut reçu libraire en 1695 puis imprimeur ordinaire de la duchesse de Bourgogne en janvier 1700, peu après la parution des Ayeules d'Allard ; cette même année, il commença à publier le Calendrier de la Cour. En 1712, il racheta la fonderie de Denis II Thierry. En qualité d'imprimeur du Cabinet du Roi (1718), Collombat installa aux Tuileries un atelier typographique destiné à distraire le jeune Louis XV.Provenance : bibliothèque de la famille Courtois d'Arcollières (Cortoys d'Arcollières, de Yenne en Savoie), probablement Charles-Joseph-Evase-Camille (1794-1866), qui fut successivement Chargé d'affaires de Sardaigne près la Confédération helvétique, Sénateur, Président honoraire de la Cour d'appel de Savoie, avec son ex-libris renommé "Ex Meis" armorié portant la devise donnée par le roi François Ier "Cortoys de nom et de faict" ; ex-libris manuscrit "Mépieu" à l'encre du temps sur le titre répété sur la tranche de tête. Bel exemplaire.Brunet, I, 187 ; Rochas, Biographie du Dauphiné, I, 17 ; Saffroy, III, 50182.
Paris, Louis Roulland, 1701. In-12 de (6)-23-(1) pp. 404-(10) pp. 3 planches hors texte, maroquin noir armorié à froid, doublure de maroquin rouge, dos orné à nerfs, frise et filet d'encadrement, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
Exemplaire en maroquin noir doublé, aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), premier aumônier depuis novembre 1697 de la duchesse de Bourgogne dédicataire de la présente version de l'Imitation de Jésus-Christ.La nouvelle traduction de l'abbé François Macé parut une première fois en 1699 avec la dédicace à Madame la Duchesse de Bourgogne, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712) Dauphine de France.Quelques pâles rousseurs. Vignette gravée par Thomassin sur le titre et 3 planches hors texte dont le frontispice ; il manque 2 illustrations hors-texte en regard des livres 1 et 2.Delaveau & Yann Sordet, Édition et diffusion de l'Imitation de Jésus-Christ (1470-1800), 518 ; Audenaert, 399 ; absent du Catalogue des livres de la bibliothèque de Messieurs Bossuet (Paris, 1742) ; Olivier Hermal Roton, planche 2298, fer n°2 "avec un simple filet" : « Le grand orateur chrétien n'était pas un véritable bibliophile. Il ne possédait que les ouvrages sur la théologie, le droit canonique et les conciles qui lui étaient indispensables pour ses controverses. Il laissa sa bibliothèque à son neveu, qui portait les mêmes prénoms que lui et qui fut plus tard évêque de Troyes ».
Un ouvrage de 502 pages, format 150 x 230 mm, une illustration, relié cartonnage, publié en 1898, Calmann Lévy Editeur, bon état
Tome I : La réconciliation avec la Savoie et le mariage de la Duchesse de Bourgogne
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