Cartonnage de l'éditeur, tranches dorées, 31X26 cm, 2009, 199 pages, nombreuses illustrations en couleurs, éditions place des victoires. Très bon état.
Reference : 37001
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Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
A Paris, de l'Imprimerie de Monsieur, chez l'auteur, Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin libraire, 1784-1809, 6 volumes in-folio de 245x365 mm environ, demi maroquin à long grain rouge bourgogne, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de motifs fleurs et feuillages romantiques dorés, gardes marbrées. 604 planches au total et non 602 comme annoncé.Histoire des Champignons, 4 volumes : (1) f., xvi-700 pages (pagination continue sur les 4 volumes) + 395 planches, (1) f. (errata), (2) f., (1) f. (explication des 2 planches 601 et 602), 2 planches rarissimes (601 et 602), (1) f. (rectification bibliographique)+ 2 planches Observations microscopiques + 2 planches Tableau des genres - Plantes médicinales, 1 volume : (1) f., 1 faux-titre, 1 titre,(1) f. (avis au relieur), suivi de 128 planches, (1) f., - Plantes vénéneuses, 1 volume : (1) f., 1 faux-titre, 1 titre, x-177 pages + 81 planches, (1) f., (1) f. (avis au relieur), (1) f. Seule l'Histoire des Plantes vénéneuses en Edition Originale, feuillets non rognés. Coins émoussés, coupes frottées, quelques rousseurs et mouillures claires dans les marges, un mors interne en partie fendu dans le volume des plantes médicinales mais la structure reste solide, bel ensemble rare.
Jean Baptiste François Pierre Bulliard, botaniste français, est né le 24 novembre 1752 à Aubepierre-sur-Aube (dans la Haute-Marne) et mort à Paris le 26 septembre 1793. Il se consacre de 1780 à 1793 à la publication de son maître livre Herbier de la France, ou Collection complète des plantes indigènes de ce royaume. De 1791 à 1812, il publie l'oeuvre qui en France pose les bases de la nomenclature en mycologie : Histoire des champignons de la France, ou Traité élémentaire renfermant dans un ordre méthodique les descriptions et les figures des champignons qui croissent naturellement en France, ouvrage achevé par Étienne Pierre Ventenat (1757-1808). Formé par Pierre Martinet (illustrateur de Buffon) Bulliard réalise et grave ses planches lui-même. En vulgarisateur scientifique, son optique est de réduire les coûts d'impression, de vente pour diffuser le plus largement possible son travail. Il utilise pour cela des procédés novateurs et perfectionne le système de "l'encrage à la poupée" qui permet une reproduction en couleurs en un seul tirage. Il publie ainsi le premier ouvrage de botanique en couleurs sans retouche à la main. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
AU BUREAU DE LA REVUE. 15 SEPTEMBRE 1921. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 864.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Canudo..L’Heure de Dante et la Nôtre. Régis de Vibraye. Le Problème monétaire. Inflation ou Déflation..Karl Boès. Fantaisie, poème.Roger de Nérèys. L’Herbier de mon AmourAndré Duboscq.. Les Relations sino-françaises en facede la Questions d’Extrême-Orient.. Ezra Pound ( V.M.Llona trad.) Post-Scriptum à une Version anglaise de “ La Physique de l’Amour ”.Jean Psichari. Le Solitaire du Pacifique (roman III) Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
FIGARO. 1930. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 30 pages.Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Texte sur 2 colonnes. Lettrines. 1 illustration en couleurs. N°61 - 3EME ANNEE - 1 SEPTEMBRE 1930. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Madame de Ségur - L'étrange escapade - pour travailler sous la mer - Les aventures de Blanchette poule - Le secret de mowgli - Comment fait-on un herbier - Le trésor de mélisande - Amrou fères des aigles . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris, Desray [Imprimerie de Crapelet], 1797. In-folio de xij-242 pp., [4] ff. n. ch. de légende des planches, avec 10 planches hors texte, gravées et coloriées, maroquin vert, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre cerise, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, gardes doublées de papier orange Légère épidermure sur le plat supérieur (reliure de l'époque).
C'est en 1783 que parut pour la première fois ce très pratique Dictionnaire de botanique, et il connut de nombreuses versions augmentées.Le botaniste Pierre Bulliard (1742-1793) avait de surcroît appris le dessin et la gravure auprès de François Martinet, célèbre pour ses illustrations des œuvres de Buffon, ce qui lui permit de réaliser lui-même les planches de ses ouvrages. Il avait également mis au point un procédé économique de tirage des planches en couleurs, ce qui l'autorisait à vendre ses ouvrages moins cher que d'autres éditeurs dans le même genre de productions. Collation conforme aux exemplaires décrits par la bibliothèque de Besançon, et la BIUS pharmacie : curieusement, il n'y a pas d'explication des figures des planches I-III, ce qui semble se reproduire dans les deux exemplaires sus-cités.Bel exemplaire dans une élégante reliure en maroquin vert de l'époque.Pritzel, 1355 ; Monglond IV, 288 (sans collation).