‎Kéthévane Davrichewy‎
‎L'autre Joseph.‎

‎ Broché, 18X14 cm, 2015, 276 pages, Sabine Wespieser éditeur. Très bon état.‎

Reference : 34842


‎‎

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Madame Véronique Genest
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25000 Besançon
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‎COLLECTIF‎

Reference : RO80171414

(1993)

‎LE SERPENT A PLUMES N°2. UN ENDROIT COMME UN AUTRE JOSEPH BRODSKY / INTIMITE RAYMOND CARVER / FRAGMENTS DE LA VIE OPPRESIVE LOUIS CALAFERTE / NAISSANCE ET MORT D ARYASHEKHAR SATYAJIT RAY / ET L HOMME TUE LA FORET ALBERTO MORAVIA‎

‎LE SERPENT A PLUMES EDITION. 1993. In-16. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 154 pages.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)‎


‎SOUVENIRS DE LA MOUCHE SAUCISSE WILLIAM BOYD / MA VIE DE HAUT EN BAS ALAIN BONNAND / LE PEIGNE VEIJO MERI / UNE VISITE A LURIGANCHO MARIO VARGAS LLOSA / MAHARADJAH ROMAN RESUME MATHIEU LINDON Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)‎

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Phone number : 05 57 411 411

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‎DSI‎

Reference : RO30342749

(2008)

‎DSI n° 42, novembre 2008 : Close Air Support. Afghanistan : une autre stratégie est-elle possible ?, par Joseph Henrotin - Afghanistan : toujours pas assez de troupes, par Joseph Henrotin- Un concept pour l'armée de l'Air, par Joseph Henrotin - etc‎

‎Areion. 2008. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.491-Planète, janus, plexus‎


‎Sommaire : Afghanistan : une autre stratégie est-elle possible ?, par Joseph Henrotin - Afghanistan : toujours pas assez de troupes, par Joseph Henrotin- Un concept pour l'armée de l'Air, par Joseph Henrotin - etc Classification Dewey : 70.491-Planète, janus, plexus‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎Languet [de la Villeneuve de Gergy] (Jean-Joseph). ‎

Reference : 3844

(1734)

‎Instruction pastorale de Monseigneur J. Joseph Languet, Archevêque de Sens, ci-devant Evêque de Soissons : au sujet des prétendus miracles du Diacre de Saint Médard, & des convulsions arrivées à son tombeau. Mandement de Monseigneur l'Archevêque de Sens, Primat des Gaules et de Germanie, portant condamnation de deux libelles, l'un intitulé "Lettres à un ecclésiastique sur la justice chrétienne, & les moyens de la conserver". L'autre intitulé "Consultation sur la juridiction & approbation nécessaire pour confesser, renfermée en sept questions & par M ***. Prêtre du Diocèse de ***".Mandement et instruction pastorale pour publier l'ordonnance de Monseigneur l'Archevêque de Paris, au sujet des prétendus miracles du sieur Paris, Diacre. Comme aussi pour précautionner les fidèles contre un écrit intitulé "Instructions pastorales de M. l'Evêque d'Auxerre, du 8 août 1735". Contre un autre écrit intitulé "Mandement de Monseigneur l'Evêque de Troyes, du 1 juillet 1735". Et encore contre un écrit intitulé "Requête de plusieurs curés de Paris, contre l'instruction pastorale de Monseigneur l'Archevêque de Sens"‎

‎ 1734 Chez la Veuce Mazières & J. B. Garnier, à Paris, 1734-1735-1736. 2 volumes in-4 plein veau d'époque, dos à nerfs ornés. Bel ensemble malgré quelques épidermures‎


‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

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EUR750.00 (€750.00 )

‎BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)‎

Reference : G425

‎ Abel BONNARD (Poitiers, 1883-Madrid, 1968) était plus italien que corse, dit-on, par son père biologique, le comte Joseph, Napoléon, dit « Gégé », PRIMOLI, « homme du monde », descendant de Joseph et Lucien BONAPARTE, rien que ça. Le poète sera promu Ministre de l’Education Nationale, en avril 42. Il avait toutes les qualités requises pour exercer cette haute fonction, comme en témoigne sa profession de foi sur l’Education : « Il n’est pas bon de répandre aveuglément l’instruction » ; elle doit être réservée à une élite (note 3). Et, pour enfoncer le clou, « L’instruction n’est bonne, ni pour les femmes, ni pour le peuple » ; surtout pour les femmes du peuple…. Pour lui, la diffusion de l’instruction [est] responsable de « l’abject érotisme répandu (…) dans ces derniers temps », mélange de polissonnerie du XVIII° siècle et de « lourde sensualité juive » (note 4). Il restera ministre jusque dans le dernier carré, à Sigmaringen, avant de passer en Espagne; condamné à mort par contumace, il sera quasiment blanchi en 1960, sa peine étant commuée en dix ans de bannissement (date d’effet : 1945) : en conséquence, il était en droit de demander réparation à la République ; mais n’acceptant pas cette flétrissure morale, il retourne chez Franco ; il trépassera à Madrid, parfaitement oublié. Pas tout à fait : ses nombreux surnoms ont surnagé au désastre : « Abetz Bonnard », « La belle Bonnard », l’élégant « Abel Connard » et surtout « Gestapette » (note 5), en raison de ses affinités électives et sexuelles. Sur le Web, comme d’habitude, on trouvera tout et son contraire, pile ou face, endroit et envers (note 6) : aujourd’hui, les gays revendiquent ses mœurs (note 7), les moralisateurs nostalgiques de la Révolution Nationale insistent lourdement sur ses fréquentations… exclusivement féminines (note 8). En ce qui concerne l’inventeur du terme « Gestapette », c’est la foire d’empoigne : ne prêtant qu’aux riches, c’est tout d’abord attribué au Maréchal en personne, le quel n’aimait pas les « tapettes » ; à Londres, ce serait Pierre Dac : improbables tous les deux. On ne trouve trace de ce « mot » chez les praticiens de l’humour vache, Henri Jeanson et Galtier-Boissière, les références données à leurs écrits étant fausses, « Le Canard enchaîné » et « Le Crapouillot » ayant cessé de paraître dès 1939. Peut-être s’agit-il d’une boutade lancée, microphone fermé, par un quelconque cacique dans une école de la Collaboration, devant un béat parterre de veaux quiets, diffusée de façon illégale dans les réseaux « amis », avant de passer dans ceux de la Résistance ; procédé malhonnête et très contestable, qui, bien sûr, ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui. ADDENDUM LES « SECRETS » DE LA NAISSANCE D’ABEL BONNARD Presque toutes les plumes de la littérature historique s’accordent pour affirmer qu’Abel, par l’intermédiaire de son père biologique, descendait de la famille Bonaparte ; avec des variantes : fils naturel « d’un Bonaparte » (chire.com), d’un des frères de Napoléon « Joseph » (medias.presse.info, Rey Cabietes, Yves Morel) ; Lucien est rarement cité (note 9). Quelques rares fausses notes dans cette quasi unanimité : la « paternité » du bonhomme, lointain bâtard de l’Empire et de la Papauté, est aujourd’hui remise en cause par Amado M. Rey Cabieses (note 10) : « Giuseppe Primoli falleciό solterio (…) Existe una idea segùn laqual G.P., de sus amores con Marie-Pauline Benielli, casada con E.A.E. Bonnard (…) habria tenido un hijo, Abel Bonnard (…) Usό [SIC!] el pseudόnimo de Gestapette. Sin embargo, otras fuentes aseguran que Bonnard era simplemente amigo de Premoli ». [ souligné par nous] (note 11) Qu’en est-il réellement ? La fille de Joseph, Zénaïde Bonaparte (1801-1854) avait épousé son cousin germain, Charles Lucien Bonaparte (1803-1857), fils de Lucien. Parmi leurs rejetons viables, la Princesse Charlotte (1832- 1901) épousa le Comte Pietro PRIMOLI di FOGLIA (1821-1883), Officier de la Maison Pontificale. Après le décès d’un de leurs fils, en 1882, suivi de près par la perte de son mari (1883), Carlita dut être internée à Paris, dans le service du Docteur Blanche, psychiatre renommé, qui ne put la guérir : consanguinité quand tu nous tiens… La suite : Joseph, Napoléon Primoli, l’autre fils engendra Abel, de sa liaison avec Pauline Benielli « qui ne pouvant l’épouser, se résolut à un mariage de raison » (Yves Morel) (note 12) ; le Prince n’épousa pas la bergère. Personnellement, j’ai un penchant, une inclination pour la prime au lit conjugal…‎

‎ FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). ================= ‎


‎Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum. ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

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‎BARCILON DE MAUVANS Joseph Scipion de:‎

Reference : 4313

‎L’Anti-Robert: Critique du nobiliaire de Provence de l’abé [sic] Robert. Par Messieurs [encre rouge et d’une autre main] Simon Joseph de Barcillon sieur de Mauvans.‎

‎ Première partie du XVIIIème siècle. 2 volumes in-4 de [2]-614-[7] et [2]-435-[3] pages, calligraphie soignée, parfaitement lisible, plein veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison en maroquin rouge et vert, tranches rouges. ‎


‎ «Au début du XVIIIe siècle, circule en Provence un manuscrit curieux produit par un personnage énigmatique. Joseph Scipion de Barcilon de Mauvans présente une vision de la noblesse qui met l’accent sur la supériorité de la vieille noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Sa position sur la question de la dérogeance est radicale: il s’agit d’un refus de juger la qualité nobiliaire en fonction de la fortune, un refus de l’exclusion de la noblesse pauvre qui repose sur une remise en question des évolutions de la société moderne. En quelque sorte, une réponse à son propre sentiment d’exclusion.» Valérie Pietri. Très important manuscrit du XVIIIe siècle tant par son étendue - de plus de mille pages, que sa complétude - 425 familles sont détaillées et 167 blasons gravés ont été collés (parfois dessinés). Rédigé à l'encre noire, il a été enrichi par de très abondantes notes dans les marges à l’encre rouge, réalisées en 1868 d’après «l’exemplaire de la bibliothèque de Marseille annoté par Faucon & coté Aa 15bis, in-4 2 vol. manuscrits». L’annotateur a signé de son monogramme à la fin du second volume et laissé son même monogramme au recto des pages de garde (non déchiffré). De toutes les copies manuscrites de ce texte passées en vente publique ces dernières années, cet exemplaire semble être le plus abouti, le plus soigneusement rédigé. Le premier volume s'ouvre sur le détail de l’ouvrage: «Cette critique contient l’épurement de la noblesse du pais de Provence; la différence des gentilshommes de sang, d’origine, de nom et d’armes, d’avec les noble de races, anoblis et de la noblesse de robe; la différence sur les diverses espèce de noblesse. Les notes sur les diverses familles éteintes dont d’autres ont pris le nom et les armes. Les observations sur les usurpateurs de la noblesse, que l’auteur du Nobiliaire a employés comme véritables gentilshommes. Les moyens pour éviter les usurpateurs et le mélange dans la noblesse et pour finir une fois pour toujours les recherches contre les véritables nobles. Le catalogue des gentilshommes de sang, de nom et d’armes et celuy des nobles de robe et celuy des familles éteintes, le tout par ordre alphabétique. Avec une table sommaire des matière contenues dans cet ouvrage. L’abrégé de l’histoire des juifs en Provence. Le catalogue des nouveaux chrétiens de race judaïque dans ce pais avec les observations pourquoy ils sont en si grande horreur. » «La conversion de nombreux juifs qui eut lieu, en Provence, au XVe siècle et surtout à la suite de l'ordonnance royale du 31 juillet 1501, décrétant leur expulsion, ainsi que l'imposition ou taxé que Louis XII leva sur les nouveaux chrétiens, en 1512, fait sans grande importance par lui-même, soulève un problème historique qui n'a pas trouvé jusqu'ici de solution satisfaisante. Cette imposition, si elle a eu lieu, implique forcément une liste des imposés, autrement dit, une espèce de catalogue de noms indiquant quelles étaient les familles juives converties à la religion chrétienne. C'est ce catalogue dont on a contesté l'existence, parce que les documents originaux relatifs à la taxe en question et qui devaient se trouver aux archives de la Cour des Comptes à Aix, ont disparu. Barcilon de Mauvans, dans la Critique du Nobiliaire de Robert de Briançon, est le seul qui ait reproduit cette liste retrouvée, dit-il, dans les archives de l'Ordre de Malte. Comme sa Critique détruisait beaucoup de légendes et donnait à l'amour propre de nombreux parvenus les plus cruels démentis, il s'est créé contre l'ouvrage un courant d'opinion qui l'a classé dans la catégorie des pamphlets sans valeur généalogique. Du même coup, la liste des néophytes a été déclarée apocryphe.» Du Roure. Ce texte à circulé sous le manteau durant la première partie du XVIIIème siècle, l’auteur y met l’accent sur la supériorité de la vielle noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Il refuse de juger la noblesse en fonction de la fortune. Le texte de Barcilon de Mauvans est précieux en ce qu’il lève un coin du voile qui recouvre les sentiments identitaires de cette vieille noblesse appauvrie et oubliée au fond des provinces. A consulter : Valérie Pietri, «Modernité et déclassement social. Barcilon de Mauvans, interprète de la dérogeance de noblesse», Cahiers de la Méditerranée, n°69, 2004 Baron Du Roure, « Les Néophytes en Provence et leur taxe par Louis XII en 1512» Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXV, 1904-1905. [vol. premier] 55 blasons et 231 famillesp. 1 Critique du Nobiliaire de Provencep. 3 Remontrances faites au Roy sur les désordres qui sont survenus en la Cour du parlement de Provence a cause des grandes parentés et alliances des Neophites en l’année 1611. p. 20 Lettre des Juifs de Provence au Satrape et grand Rabin de Constantinople datée du 13... 1489. p. 21 Réponse du grand Satrape... p. 23 Extraits des archives de sa majesté aux pais de Provence et du registre Veritasp. 45 Imposition de six mille livres faite par Louis Douze Roy de France sur les nouveaux Chrestiens dits Neophites de Provence, avec cotisation par eux faite. p. 56 Rolle [sic] des familles qui sont venues habiter dans la ville d’Aix depuis la susd[ite| cotisation, qui ont été baptisées depuis l’année 1518 et suivantes, ainsi qu’il conste [?] des procès verbaux de leur baptèmes insérés dans les écritures. - Dalardy et Dougier de l’année 1620 anciens notaires de lad. ville. p. 59 Teneur de l'arrêt donné par la cour du parlement en faveur des dénommées cy-après. p. 62 Attestation des commissaires nommés pour prendre le Rolle [sic] des Neophites de Provence et le remettre fidèlement aux archives de l’ordre de St. Jean de Jérusalem de Malthe. p. 64 Copie de l’ordonnance rendue a Malthe contre les neophites ou nouveaux Chrestiens. p. 68 Suit la critique du Nobiliaire de Provence de Mr. Labé [sic] Robert. Préfacep. 148 [ici commence la liste des familles, classées par ordre alphabétique qui se termine p. 614. de la famille Agout à Guiran]4 ff. [non chiffrés contenant la Table des noms des familles contenues dans ce premier volume. [vol. second] 112 blasons et 194 famillesp. 1 à 414 [liste des familles, classées par ordre alphabétique de la famille Hondis à Volland]p. 415 Sobriquets des plus nobles familles de la province trouves dans les archives du Roy René l’an 1480. p. 417 Table des noms des familles contenues dans ce second volume. p. 423 Catalogue des familles nobles de sang et d’origine. p. 424 Catalogue des nobles de sang de nom et d’armes. p. 425 Catalogue des nobles de Race. p. 427 catalogue des nobles de Robe. p. 428 Catalogue des annoblis avec la datte des lettres patentes de leur anoblissementp. 429 Catalogue des familles éteintes. p. 431 à 435 [complément des notices des familles Riqueti de Mirabeau, Thomas, Thomassin et Valbelle, par l’annotateur du 19e, à l’encre rouge]. ‎

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