Broché, 24X15 cm, 2007, 378 pages, éditions Belfond. Bon exemplaire.
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Les Nouvelles éditions africaines 1977 Attention titre commandé : L'Émancipation de la femme en Afrique et dans le monde. In-8 broché. 151 pages. Bon état d’occasion.
Exemple de textes : “Situation de la femme au XXe siècle - Tunisie” de Gisèle Halimi. “Situation de la femme au XXe siècle - France” de François Mauriac. “Le rôle dominant des femmes chez les Chambuli” de Margaret Mead. “Y a-t-il un éternel féminin” de Jean Rostand. “ Le problème de la dot” Wole Soyinka. “L’Islam devant la polygamie et les droits de la femme” d’Amadou Hampaté Bâ.“L’Hypocrisie Masculine” d’Henri Lopes. “ La Femme et la presse Féminine” Friedman Betty. “La femme et la création artistique” Woolf Viginia. “La révolte de la femme-poupée”. Ibsen Henrik. “Un risque de fausse émancipation : l’Assimilation” Guillaume Oyano-Mbia. Etc...”L’émancipation des femmes et l’émancipation des Nègres” Par Simone de Beauvoir. “ Les maladies infantiles des émancipation par Claude Roy. Bon état d’occasion
Le lion du Juda 1992 191 pages in8. 1992. Broché. 191 pages. une belle dedicace de l'auteurePour découvrir la beauté et la dignité de la vocation de la femme. L'auteure confie aux lectrices ce qu'elle a déjà partagé oralement avec des milliers d'autres femmes à l'occasion d'entretiens ou de conférences. La femmeou le sacerdoce du c?ur « L'heure vient l'heure est venue où la vocation de la femme s'accomplit en plénitude... » (Vatican II) Simplement chaleureusement humblement une femme s'adresse ici à des femmes. Elle leur confie ce qu'elle a pu partager oralement à des milliers d'entre elles en entretien ou lors de conférences. Beaucoup ont été éclairées pour vivre d'une façon nouvelle et pleine la spécificité et la beauté de leur identité propre et prendre ainsi leur vraie place dans leur foyer dans l'Église et dans la société. Elle les invite à réaliser ce que chacune est appelée à être : fille de Dieu épouse du Christ mère des hommes de l'humanité. Publié dans sa première édition sous le titre de La femme sacerdotale et et traduit en quinze langues cet ouvrage s'est déjà vendu à plus de 80 000 exemplaires dans le monde. Destiné à toutes les femmes il pourra cependant aider plus d'un homme à comprendre le mystère de la femme... Jo Croissant est l'épouse d'Éphraïm fondateur en 1974 de la Communauté catholique des Béatitudes. Elle prêche des retraites en France et à l'étranger
french édition - quelques marques plis de lecture de stockage mais du reste en bon état. Envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis France
1968 1968. A. Soubiran: Lettre ouverte à une femme d'aujourd'hui/ Le Club de la Femme 1968 . A. Soubiran: Lettre ouverte à une femme d'aujourd'hui/ Le Club de la Femme 1968
Très bon état
Stock 1998 435 pages 15 3cm x 23 9cm x 3 5cm. 1998. Broché. 435 pages. belle élégante claudia monti dirige avec maestria la société mondiale de communication dont les filiales de new york à saint- pétersbourg négocient contacts et contrats pour les magnats de ce monde. une femme d'affaires dont l'autorité n'a d'égale que la séduction. mais pourquoi dans son ombre ces personnages énigmatiques - paolo verrati ou john capitano - dont les activités occultes et les manipulations financières déploient sur un monde sans loi leur redoutable filet de fiduciaires douteuses et de sociétés- écrans ? quels liens unissent la présidente de smc et maître thomas carouge ex- ministre des transports et récent bailleur de fonds d'une étrange maison de repos où claudia monti fait de fréquentes visites ? et pourquoi le commissaire barget qui mène avec mme la juge anne quilacci l'enquête sur les troubles activités de l'avocat a- t- il très vite la bizarre sensation que la jeune femme ne lui est pas inconnue ?en filigrane de la guerre sans merci que se livrent les mafias internationales la femme d'affaires autant qu'un roman policier haletant est aussi le récit dramatique du combat d'une femme à l'adolescence brisée par les chaos de l'histoire pour forger au risque de se perdre son propre destin
French édition -Livre qui présente des marques de manipulations et/ou de lecture sur la couverture et/ou les pourtours mais reste en bon état d'ensemble. Expédition soignée avec suivi postal dans une enveloppe à bulles depuis la France
Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double.
| « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» |<br>* «Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. [...] L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. » Concernant la place des femmes dans son uvre, il évoque notamment le théâtre : « J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. » Il est vrai que les héroïnes occupent une place centrale et déterminante dans les pièces du dramaturge. Incarnant des rôles relativement caricaturaux dans les drames de la période romantique (jeune agnelle pure victime du désir des hommes ou encore femme mariée délaissée) elle deviendra, dans le théâtre de l'exil « la femme violentée par les lois sociales [...], la femme pauvre » (O. Bara) COSETTE FEMME DE LETTRES La « femme pauvre », c'est justement l'un des piliers de l'arc narratif des Misérables que Victor Hugo évoque également dans notre lettre : « Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables [...] » Cosette, l'héroïne de cette grande fresque réaliste et sociale, fut d'ailleurs créée d'après une courageuse figure féminine, elle aussi orpheline : Louise Julien, une proscrite décédée de la phtisie à l'âge de trente-six ans. « En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. » Notre lettre est à notre connaissance l'unique document qui établisse un lien direct entre Cosette et cette quarante-huitarde au funeste destin dont Victor Hugo prononça l'oraison funèbre : « Ce n'est pas une femme que je vénère dans Louise Julien, c'est la femme ; la femme de nos jours, la femme digne de devenir citoyenne ; la femme telle que nous la voyons autour de nous, dans tout son dévouement, dans toute sa douceur, dans tout son sacrifice, dans toute sa majesté ! Amis, dans les temps futurs, dans cette belle, et paisible, et tendre, et fraternelle république sociale de l'avenir, le rôle de la femme sera grand ; mais quel magnifique prélude à ce rôle que de tels martyres si vaillamment endurés ! » (Actes et Paroles, II Pendant l'exil) Ce long discours, immédiatement relayé par la presse anglaise, est à mettre en perspective avec Les Châtiments premier recueil de l'exil, achevé très peu de temps auparavant et contenant trois superbes poèmes dédiés aux républicaines : « Pauline Roland », « Les Martyres » et « Aux femmes ». L'été 1853 et plus précisément le constat du courage des proscrites face à la misère, à la violence et au désintérêt du gouvernement pour leur condition, marque donc le premier élan réel de Victor Hugo vers le féminisme aussi bien à travers ses uvres que sur le terrain politique. Vingt ans plus tard, l'évocation de Louise Julien dans notre lettre réaffirme cet engagement inconditionnel. L'AVENIR POUR ÉGIDE Cette missive à Léon Richer s'achève prophétiquement : « L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. » Au moment de la rédaction de cette lettre, la revue créée par Richer, le Droit des femmes, venait en effet de renaître sous le titre L'Avenir des femmes. Dès 1872, elle lance une pétition pour les droits civils des femmes, soutenue par plusieurs personnalités notamment Victor Hugo qui adresse à Léon Richer une seconde lettre de soutien : « Je m'associe du fond du cur à votre utile manifestation. Depuis quarante ans, je plaide la grande cause sociale à laquelle vous vous dévouez noblement. » (8 juin 1872) Notre lettre, bien moins connue, mais tout aussi importante que celle-ci dont elle est le pendant, témoigne des prémices de la collaboration entre Victor Hugo et Léon Richer pour la lutte en faveur des droits et de l'émancipation des femmes ; elle illustre un moment essentiel de l'histoire du féminisme. LÉON RICHER : LE DROIT DES FEMMES Issu d'un milieu modeste et ayant précocement perdu son père, Léon Richer dut subvenir aux besoins de sa mère et de sa sur et, dans une société patriarcale à l'extrême, « il eut l'occasion d'apprécier les injustices du Code à l'égard de la femme, et de constater, à peu près quotidiennement, les infamies qui, à l'abri des lois, se commettent légalement contre ces éternelles mineures ; sa conscience alors en était révoltée » (R. Viviani, Cinquante-ans de féminisme : 1870-1920, 1921). Cette prise de conscience le mena à fonder, en 1869, l'hebdomadaire le Droit des femmes visant à réformer les droits légaux féminins. L'année suivante, il créa aux côtés de Maria Deraismes l'Association pour le droit des femmes dont il prit la présidence, aucune femme n'étant alors autorisée à fonder ni à diriger une association. Maria Deraismes quittera l'Association en 1882, lancera la Ligue Française pour le Droit des Femmes et nommera comme président honoraire... Victor Hugo. Très belle lettre et émouvant témoignage des combats humanistes menés avec vigueur par l'un des écrivains les plus engagés de l'histoire littéraire française : « Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. - Photos sur www.Edition-originale.com -