Cartonnage de l'éditeur sous jaquette, 30X24 cm, sans date, non paginé, photos en noir et en couleurs, collection couleurs du monde, éditions del Duca. Quelques marques d'usage sans gravité, bon état.
Reference : 21894
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Albin Michel, 1956, in-8°, 425 pp, préface de Benedetto Croce, 36 pl. de gravures hors texte, 6 cartes (dont une dépliante hors texte), 17 tableaux généalogiques, biblio, index, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état
Premier volume de la trilogie de la reine d'Italie sur les origines de la maison de Savoie (Saffroy III, 50090). — "En ouvrant cette Maison de Savoie (premier volume d'un ensemble qui comprendra deux tomes), force est de reconnaître que, sous la plume de S. M. la reine Marie José, l'érudition est dépassée et fait place à l'histoire. Une histoire consciencieuse, appuyée sur d'abondantes lectures, dont témoigne une bibliographie détaillée, et sur des dépouillements d'archives importants. Une histoire qui n'est jamais pesante, et que l'on parcourt avec agrément si on la lit avec profit. Lecture profitable en effet : les Savoie tenaient les cols alpestres, et cette situation, jointe à un esprit politique avisé, a fait leur fortune. Mais ce fut en se mêlant au faisceau des intrigues italiennes comme à celui des affaires françaises : l'écheveau est difficile à démêler. C'est dire combien l'on apprécie de tenir un livre de lecture aisée, qui permet de se retrouver au milieu de questions embrouillées, à l'aide d'excellents tableaux généalogiques et de cartes claires. « Les origines » : ce titre ne doit pas nous induire en erreur. L'avant- propos nous avertit que l'auteur s'est attaché avant tout aux deux princes qui ont tourné l'activité de leur maison vers l'Italie : Amédée VI et Amédée VII. Leur prédécesseur immédiat, Aymon (1328-1343), fait l'objet d'un chapitre ; tous ceux qui l'ont précédé, d'un autre... Mais, pour nous en tenir aux personnages qui font l'objet du volume, nous les suivons dans toutes les péripéties de leur existence. C'est le Comte Vert, Amédée VI, qui va gouverner la Savoie durant quarante ans, contraignant à l'obéissance une branche cadette de sa famille, les Achaïe, rachetant à d'autres cadets le pays de Vaud, conduisant une croisade au secours de Byzance avant de mourir dans le royaume de Naples où il soutenait les ambitions de Louis d'Anjou et les prétentions de Clément VII. Avec lui, pour la dernière fois, les Savoie peuvent espérer se voir confier le vicariat impérial dans le royaume d'Arles ; mais la concession solennelle consentie par Charles IV, en 1365, est révoquée à la demande des évêques de Genève, et les comtes n'en retirent qu'une autorité accrue à l'intérieur de leurs propres États, surtout sur les terres d'Église. Mais c'est vers le sud et l'est que s'ouvrent désormais les seules perspectives d'agrandissement, depuis que le roi de France a acquis le Dauphiné. Amédée VII, dans son très court gouvernement, se borne à mettre la main sur le comté de Nice en profitant des luttes entre Angevins de France et de Hongrie. Mais la cession d'Asti à Louis d'Orléans vient interdire provisoirement tout pas en avant du côté du Piémont. Reste la période pendant laquelle la mère d'Amédée VII, Bonne de Bourbon, gouverne le comté au nom de son petit-fils (1391-1396). C'est un drame de cour qui retient ici l'attention : le Comte Rouge a-t-il été empoisonné par son médecin, à l'instigation de sa mère ? Les ducs de Bourgogne et de Berry interviennent dans cette affaire, qui se termine par le célèbre duel où Otton de Grandson trouva la mort. Partout où le livre s'attache à narrer les événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Savoie durant l'époque considérée, on reste frappé par la minutie des recherches, par la précision de l'exposé, par le souci permanent de contrôler les dires des historiens. La Maison de Savoie vient combler une lacune importante de notre littérature historique en langue française, et cela de la façon la plus heureuse. Puisque ce beau livre attend une suite, nous ne pouvons qu'en souhaiter la prochaine parution." (Jean Richard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1957)
Albin Michel, 1956, in-8°, 425 pp, préface de Benedetto Croce, 36 pl. de gravures hors texte, 6 cartes (dont une dépliante hors texte), 17 tableaux généalogiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Premier volume de la trilogie de la reine d'Italie sur les origines de la maison de Savoie (Saffroy III, 50090). — "En ouvrant cette Maison de Savoie (premier volume d'un ensemble qui comprendra deux tomes), force est de reconnaître que, sous la plume de S. M. la reine Marie José, l'érudition est dépassée et fait place à l'histoire. Une histoire consciencieuse, appuyée sur d'abondantes lectures, dont témoigne une bibliographie détaillée, et sur des dépouillements d'archives importants. Une histoire qui n'est jamais pesante, et que l'on parcourt avec agrément si on la lit avec profit. Lecture profitable en effet : les Savoie tenaient les cols alpestres, et cette situation, jointe à un esprit politique avisé, a fait leur fortune. Mais ce fut en se mêlant au faisceau des intrigues italiennes comme à celui des affaires françaises : l'écheveau est difficile à démêler. C'est dire combien l'on apprécie de tenir un livre de lecture aisée, qui permet de se retrouver au milieu de questions embrouillées, à l'aide d'excellents tableaux généalogiques et de cartes claires. « Les origines » : ce titre ne doit pas nous induire en erreur. L'avant- propos nous avertit que l'auteur s'est attaché avant tout aux deux princes qui ont tourné l'activité de leur maison vers l'Italie : Amédée VI et Amédée VII. Leur prédécesseur immédiat, Aymon (1328-1343), fait l'objet d'un chapitre ; tous ceux qui l'ont précédé, d'un autre... Mais, pour nous en tenir aux personnages qui font l'objet du volume, nous les suivons dans toutes les péripéties de leur existence. C'est le Comte Vert, Amédée VI, qui va gouverner la Savoie durant quarante ans, contraignant à l'obéissance une branche cadette de sa famille, les Achaïe, rachetant à d'autres cadets le pays de Vaud, conduisant une croisade au secours de Byzance avant de mourir dans le royaume de Naples où il soutenait les ambitions de Louis d'Anjou et les prétentions de Clément VII. Avec lui, pour la dernière fois, les Savoie peuvent espérer se voir confier le vicariat impérial dans le royaume d'Arles ; mais la concession solennelle consentie par Charles IV, en 1365, est révoquée à la demande des évêques de Genève, et les comtes n'en retirent qu'une autorité accrue à l'intérieur de leurs propres États, surtout sur les terres d'Église. Mais c'est vers le sud et l'est que s'ouvrent désormais les seules perspectives d'agrandissement, depuis que le roi de France a acquis le Dauphiné. Amédée VII, dans son très court gouvernement, se borne à mettre la main sur le comté de Nice en profitant des luttes entre Angevins de France et de Hongrie. Mais la cession d'Asti à Louis d'Orléans vient interdire provisoirement tout pas en avant du côté du Piémont. Reste la période pendant laquelle la mère d'Amédée VII, Bonne de Bourbon, gouverne le comté au nom de son petit-fils (1391-1396). C'est un drame de cour qui retient ici l'attention : le Comte Rouge a-t-il été empoisonné par son médecin, à l'instigation de sa mère ? Les ducs de Bourgogne et de Berry interviennent dans cette affaire, qui se termine par le célèbre duel où Otton de Grandson trouva la mort. Partout où le livre s'attache à narrer les événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Savoie durant l'époque considérée, on reste frappé par la minutie des recherches, par la précision de l'exposé, par le souci permanent de contrôler les dires des historiens. La Maison de Savoie vient combler une lacune importante de notre littérature historique en langue française, et cela de la façon la plus heureuse. Puisque ce beau livre attend une suite, nous ne pouvons qu'en souhaiter la prochaine parution." (Jean Richard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1957)
Chambéry, chez Routin, Bottero et Alessio, Imprimeurs du Roi, 1830-1832. Recueil de 58 pièces en 1 vol. in-4 broché.
Recueil d'édits imprimés à Chambéry et à Turin de 1830 à 1832. Charles-Félix de Savoie (1765-1831), devint en 1821 Roi de Sardaigne, Roi de Chypre et Roi de Jérusalem à l'abdication de son frère Victor-Emmanuel Ier de Savoie. Il supprima la constitution octroyée par Charles Albert, réprima une rébellion fomentée par diverses sociétés secrètes inspirées par le gouvernement français qui avait des vues sur la Savoie, régularisa l'administration puis donna un nouveau code militaire aux armées royales de ses États. Son successeur en 1831 Charles-Albert de Savoie (1798 -1849) poursuivit les réformes, créa un conseil d'État, reconstitua les conseils provinciaux ; il fit aussi rédiger un code complet de lois civiles et criminelles inspiré des codes napoléoniens et réorganisa l'armée.Publication d'un nouveau Tarif Général des Droits de Douane ; introduction dans les Caisses Royales et pour l'échange des anciens écus de Savoie et Gênes ; Déclarations qui étendent aux États de Massa et Carrara, réunis actuellement à ceux de Modène, le traité pour l'abolition du droit d'aubaine et autres objets de convenance réciproque ; défense de tenir des salles publiques pour la vente aux enchères de marchandises et autres effets mobiliers ; dispositions relatives aux conducteurs de charrettes ; déterminations souveraines concernant l'insinuation dans les États Royaux de terre-ferme, des actes passés dans le Royaume de Sardaigne ; dispositions relatives à la vente des Tabacs ; nouvelles dispositions propres à faire cesser les graves inconvéniens qui dérivent de l'abus des armes, soit des fusils en forme de canne, soit des bâtons et cannes en fer, ou ferrés, avec point aiguë ; nouvelles facilités aux percepteurs des contributions directes, des impôts et revenus communaux, pour fournir leur cautionnement ; dispositions relatives aux délits commis contre les militaires ; notification des dispositions souveraines par lesquelles les exemptions des droits de douane et d'octroi dont jouissent les personnes revêtues de plusieurs dignités et offices sont abolies ; création d'une junte supérieure de santé publique, avec charge de donner les dispositions nécessaires pour préserver ses états du choléra-morbus, qui exerce ses ravages dans les parties orientales de l'Europe ; notification du nouveau timbre à sec formé d'ordre de S.M. pour marquer les billets de la Loterie Royale ; dispositions relatives aux monnaies en or et en argent qui seront frappées aux Hôtels des monnaies de Turin et de Gênes ; défense à ses sujets de se rendre sans permission en pays étranger pour entreprendre ou continuer leurs études ; règlement pour les cafetiers et les débitants de bières et de liqueurs ; création d'un Ordre Civil de Savoie, etc.
Moutiers, Brides-les-Bains (Savoie), F. Ducloz, 1889, in-8°, 235 pp, 2 gravures, texte joliment encadré, impression en couleurs et or, broché, couverture rempliée, bon état. Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur papier simili-japon (seul tirage)
Splendide ouvrage pour les bibliophiles. — "L'Histoire de la comtesse de Savoie est le meilleur des romans composé par Mme de Fontaines au commencement du dix-huitième siècle. On soupçonna Voltaire d'y avoir mis la main. En réalité, sa tragédie peu connue d'Artémise, jouée en 1720, offre même plan, même marche et mêmes détails. Mme de Fontaines a imité l'épisode de Genèvre et Ariodant, de l'Arioste, et emprunté à Mme de la Fayette le caractère de son héros Mendoce et de la comtesse, sans atteindre le charme délicat de la Princesse de Clèves. Ce petit volume était presque introuvable. M. Ch. Buet l'a fait réimprimer avec notices et commentaires, plus encore par amour de sa chère Savoie que par admiration littéraire. Cette édition très coquette, un peu trop bigarrée peut-être d'encres dorée, argentée, rouge, rose, bleue, verte et même noire, est dédiée à Sa Majesté Marguerite de Savoie, reine d'Italie. Elle a été tirée à cinq cents exemplaires. C'est une curiosité bibliographique." (Et. Cornut, Etudes religieuses, philosophiques, historiques et littéraires, 1890)
Chambéry, Editions du Centenaire, Imprimeries Réunies de Chambéry, Librairie Dardel, 1958 gr. in-8°, 391 pp, 4 cartes et un tableau généalogique de la Maison de Savoie hors texte, reliure toile éditeur, gardes illustrées, un des 1.500 ex. numérotés imprimés sur Vélin de La Serraz des Papeteries de Savoie, dos lég. passé, bon état
Des origines à nos jours. En six parties, le grand historien Henri Menabrea dresse le monument de l'Histoire de la Savoie. Servi par une érudition vertigineuse et l'éclat de son style, il brosse pour la postérité le portrait émouvant d'une nation, une fresque colorée du petit peuple savoyard. Un maître livre, donc. Des générations de Savoyards en ont été nourries. — "Lors de la grande expansion des peuples celtes, cinq ou six siècles avant notre ère, les Allobroges envahirent la région savoyarde et s'y fixèrent. Déjà depuis de très longs siècles des hommes vivaient aux bords du Rhône et de l'Isère. Les premiers avaient habité les grottes du Salève ou du Vuache, au temps où les grands glaciers descendus jusqu'à Lyon et à Valence commençaient à peine à se retirer vers le Faucigny, la Tarentaise et la Maurienne. Ils ressemblaient, paraît-il, aux modernes esquimaux ; ils taillaient leurs outils et leurs armes dans le silex ; ils chassaient les marmottes, alors nombreuses dans les moraines qui sont devenues depuis des coteaux verdoyants ; ils chassaient surtout le renne et quand ces animaux s'éloignèrent vers le Nord et les frimas, ils les suivirent."