1951 broché in-octavo tellière (paperback), dos et couverture blancs (white spine and cover), 128 pages, 1951 Paris Presse Universitaires de France,
Reference : 5577
Collection "Que Sais-Je ?" numéro 456, première édition (first printing), bon état (good condition)
Librairie Guimard
M. Gilles Guimard
librairie-guimard@club-internet.fr
06 81 28 61 70
Conditions de vente Nos conditions de vente sont conformes aux usages de la profession, tels qu'ils sont définis par les codes de déontologie du Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne et de la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne. CONDITIONS-DE-LIVRAISON (TEXTE) Attention : Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé (Attention : if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended) La collation (c est-à-dire la conformité de la description du livre - en ligne - avec son état physique) de tous nos ouvrages est vérifiée avant leur expédition. LES FRAIS DE PORT SONT SOUMIS A VOTRE ACCORD PREALABLE (sauf cas particulier*) ET TIENNENT COMPTE DES CRITERES SUIVANTS : POIDS DU COLIS ET/OU MODE D'EXPEDITION DE VOTRE CHOIX. Conditions de livraison pour la France : Nous privilégierons les formules avec assurance (dans la mesure du possible). Plus couramment, nous proposons au choix 3 formules : Tarif Lettre : 1) Lettre Prêt à Poster : - Préemballage souple cartonné des Services Postaux. - délai de livraison : délai habituel de l acheminement du courrier - jusqu'à 500 grammes. - assurance : aucune aucun recours possible en cas de perte, détérioration ou spoliation. - distribué en boîte aux lettres. - suivi Internet : aucun. Tarif applicable uniquement pour les colis en dessous de 500 grammes, avec un format inférieur ou égal à 32, 50 centimètres de largeur sur 24, 50 centimètres de hauteur. 2) Lettre Max Prioritaire : - Préemballage souple cartonné des Services Postaux. - délai de livraison : délai habituel de l acheminement du courrier - jusqu'à un kilogramme. - assurance intégrée (fonction du format de l enveloppe minimum 11 et maximum 23 ). - distribué sans signature en boîte aux lettres. - suivi Internet. Tarif applicable uniquement pour les colis en dessous de 1 Kilogramme, avec une épaisseur maximum de 2 centimètres et des dimensions inférieures ou égales à 30 centimètres de largeur sur 23, 50 centimètres de hauteur. 3) Tarif : Colissimo Suivi - Colis très rigide et très résistant surprotégé par nos soins. délai de livraison 48h00 suivi du colis sur internet. - distribué sans signature en boîte aux lettres. - assurance : indemnisation ne pouvant excéder 23 Kg (frais de port compris) - suivi Internet. Tarif applicable à tous formats, jusqu à 30 kilogrammes. Conditions de livraison pour l'international (jusqu à 2 kilogrammes) La collation (c'est-à-dire la conformité de la description du livre - en ligne - avec son état physique) de tous nos ouvrages est vérifiée avant leur expédition. The collation (i. e. the conformity of the description of the book - on line - with its physical condition) of all our works is checked before their forwarding. La formule avion prioritaire (Priority Airmail) délai de livraison 2 à 3 jours (delivery time : 1 week). La formule avion économique (Economy Airmail) délai de livraison 1 à 2 semaines (delivery time : 1 or 2 weeks). (cas particulier*) NB : lorsque vous choisissez le mode de paiement par carte bancaire et dès lors que vous ne répondez pas à nos courriels (1 de confirmation de disponibilité de votre commande et 2 de relance), nous nous réservons la possibilité de débiter votre compte bancaire, d'un montant correspond à l'envoi le plus économique qui vous a été proposé sur nos courriels (avec ou non un suivi Internet et une assurance, selon le cas d'espèce), dans la mesure ou nous considérons que vous avez manifesté une volonté univoque de finaliser votre achat - sauf avis contraire de votre part transmis par courrier ou courriel à notre librairie. à lire attentivement (with reading attentively) : in the event of loss, theft or spoliation the sending of the parcel in the priority or economic Airmail do not allow any recourse near the Mail service and we decline any responsibility by obtaining a guarantee ask us for a sending of the parcel in recommended international Airmail. Pour tout achat en ligne, l acheteur(euse) renonce à nous retourner le(s) bien(s) meuble(s) acquis, si notre collation est conforme à l'état physique dudit (desdits) bien(s) meuble(s) (conformément La loi Chatel du 3 janvier 2008). (For any on-line purchase, the buyer cannot return us the article(s), if our description(s) is (are) in accordance with the physical condition(s) of the article(s) bought (correspondingly The law Chatel of January 3rd, 2008)). Tout commande vaut pour acceptation des conditions énoncées ci-dessus qui sont dès lors réputées lues et acceptées sans restriction par le(a) client(e). (Any order implies acceptance of above conditions which are therefore deemed read and accepted without restriction by the customer).
Grasset, 1929, gr. in-8°, 501 pp, un portrait de Mollien en frontispice et 8 pl. de gravures et fac-similés hors texte, biblio, index, reliure pleine toile verte, dos lisse avec titres dorés, couv. (restaurée) conservée, bon état
Un ouvrage classique qui reste une référence indispensable. — "Il faut louer M. Gabriel Ramon, tout d'abord de son courage. Car, écrire sur la première page d'un livre, de dimensions d'ailleurs moyennes, ce simple titre : Histoire de la Banque de France d'après les sources originales – c'est évidemment témoigner d'une belle intrépidité. Qu'on songe à tout ce qu'implique, et à tout ce qui est impliqué dans une telle histoire ? Suivre les destins du grand établissement que créèrent les décrets de 1800, et ne pas se perdre, ne pas se noyer dans l'océan illimité de faits politiques, économiques et financiers d'ordre national, d'ordre international aussi, qui constituent ce qu'on pourrait nommer « l'histoire large » de la Banque de France ; rester, au contraire, sans se laisser divertir de cette tâche, l'historiographe attentif de l'établissement lui-même ; retracer ses vicissitudes en marquant à l'occasion les liens étroits qui les rattachent, naturellement, à tel ou tel ensemble d'événements : crises politiques ou nationales, crises économiques ou financières, sans cependant céder à la tentation de faire, ou de refaire, l'histoire de ces crises même : c'est un mérite qu'il ne faut pas sous-estimer. (...) Nous ne saurions entrer dans l'examen particulier des faits qu'a réunis M. Ramon. Ce serait ou résumer son livre, ou, en ne s'attaquant qu'à un ou deux chapitres pour en marquer le fort et le faible, s'exposer au risque de demander à ce précis clair, correct, bien ordonné – j'ajoute bien présenté et bien illustré – tout autre chose que ce qu'il a voulu nous donner. Bornons-nous, au contraire, à en signaler l'apparition, le caractère et, en même temps que les qualités, les limites. Il comble assurément une lacune, une grave lacune de notre littérature historique." (Lucien Febvre, Annales, 1931) — "L'auteur, chance rare, a eu accès aux Archives de la Banque de France. Il s'est documenté en outre dans les séries AD XI et F IV des Archives nationales. Bien qu'il n'ait utilisé ni la correspondance des préfets ni les archives locales, il nous apporte des données très précieuses, des bilans, les éléments pour dresser une courbe de l'encaisse comparée à une courbe de la circulation. Son livre sera utile. L'appendice contient les instructions secrètes que le gouverneur Pallain avait préparées en vue d'une guerre possible. Ce document est du plus haut intérêt, comme beaucoup des choses que nous apporte M. Ramon." (Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1930) — "On a déjà beaucoup écrit sur la Banque de France, depuis plus d'un siècle qu'elle existe, mais l'ouvrage de M. Ramon est, croyons-nous, le premier qui constitue l'histoire complète et détaillée de notre institut d'émission et le seul dont l'auteur ait pu puiser largement aux sources originales. Par un privilège dont les lecteurs de ce livre n'ont qu'à se féliciter, les archives de la Banque ont été ouvertes à l'auteur. Mais, en historien soucieux de contrôler les documents mis à sa disposition, de les compléter, d'en recouper les indications, M. Ramon n'a pas manqué de recourir aux grands dépôts d'archives publics. Les séries A. D. XI, A. F. III et IV des Archives Nationales lui ont fourni maints éléments utiles, ainsi que les archives des Affaires Etrangères. (...) On ne doit pas s'attendre à trouver dans le livre de M. Ramon un exposé critique du système bancaire français ; l'auteur a fait avant tout œuvre d'historien, mais il l'a faite entièrement, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas borné à une monographie étroitement limitée à la vie intérieure de la Banque, à ses aspects successifs, à ses pratiques commerciales. Il a réintégré son sujet dans l'histoire économique et financière du XIXe siècle et, grâce à sa connaissance approfondie des problèmes économiques, il a su, très exactement, montrer le rôle joué par la Banque dans toutes les circonstances où le gouvernement et l'économie nationale ont eu besoin d'elle, que ce soit pendant les nombreuses crises politiques traversées par notre pays depuis vingt cinq lustres ou pendant les périodes, heureusement longues et répétées, d'essor économique. D'excellentes pages viennent, de temps à autre, interrompre la chronologie détaillée de la Banque et le minutieux examen des innombrables questions particulières qui composent l'histoire d'un grand organisme financier, pour résumer à larges traits toute une période de son activité. Il n'est pas un des chapitres de ce beau livre qui, même pour le lecteur non spécialisé dans l'histoire ou dans l'économique, ne présente un puissant élément d'intérêt. La création de la Banque et l'intervention tenace de Bonaparte pour lui faire conférer les caractères qu'elle possède encore, puis ses débuts et la vigilance de l'Empereur pour la maintenir dans la ligne qu'il lui a tracée, l'action de soutien apportée par la Banque au gouvernement pendant les dernières et sombres années de l'Empire constituent autant de sujets saisissants que M. Ramon traite avec un grand souci de la composition, mais sans rien sacrifier de la précision documentaire qui est la raison d'être principale d'un tel livre. On en peut dire autant des chapitres consacrés à la Révolution de 1848 ou à la guerre de 1870. Parmi les chapitres particulièrement utiles à la connaissance de notre histoire économique, il faut citer ceux que M. Ramon consacre à la crise des subsistances (1840-45), à la création du réseau ferroviaire, à la période du cours forcé consécutive à la guerre de 1870, on saisit là, sur le vif, quantité de problèmes techniques que les dirigeants de la Banque durent se poser et résoudre. Enfin, il va sans dire que tout ce qui concerne l'histoire interne de la Banque, de son organisation, de ses méthodes et même la psychologie de ses chefs et de son personnel est traité par M. Ramon avec un soin particulier. Nous n'aurions pas entièrement dit tout le bien qu'il faut penser de cet ouvrage, solidement charpenté et élégamment écrit, si nous ne faisions, en terminant, l'éloge de sa présentation matérielle, qui fait honneur aux arts graphiques." (Roger Picard, Revue d'histoire économique et sociale, 1930)
Fayard, 1991, fort gr. in-8°, 646 pp, préfaces de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani, 8 pl. de photos hors texte, 6 cartes, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Certes, ce livre parle de finances et de financiers – et d'économie bien sûr –, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte : celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connu durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde – c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras – en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate – à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement – les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale.
Fayard, 1990, in-8 br., 646 p., préfaces de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani, 8 planches de photos, 6 cartes, très bon état.
Certes, ce livre parle de finances et de financiers et d'économie bien sûr, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte : celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connut durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras, en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale. Voir le sommaire sur photos jointes.
Dunod, 1983, gr. in-8°, xv-438 pp, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"La Banque de France qui une première fois, en 1929, avait fait écrire son histoire dans un livre resté fameux – le «Ramon» – s'est ouverte à nouveau en autorisant Henri Koch à se livrer à une entreprise semblable pour la période 1944-1958. Riche d'une expérience de quarante-trois ans à la Banque de France (...) cet auteur a fait de son livre un ouvrage irremplaçable. Unique source sur le sujet, cette oeuvre indispensable aux historiens, aux économistes, aux professionnels de la monnaie du crédit des changes, devrait intéresser également un public averti..."
Paris, Bernard Grasset, 1929. Un volume petit in-4 (19 x 24,5 cm), broché, couverture imprimée et rempliée, 501 pp. Planche en frontispice : portrait de Mollien, ministre du Trésor. 13 planches hors-texte. Table alphabétique des noms cités - Table analytique des matières - Table des gravures - Table générale des matières.
Ouvrage très complet commençant au chapitre 1 : Etablissements ayant précédé la Banque de France (Le système de Law - La Caisse d'Escompte - Opinion de Talleyrand sur les Banques - Le Décret du 8 nov 1792 - Projet de banque sous le Directoire... - La Situation financière sous le Consulat.). II. Création de La Banque de France, etc...... et le dernier chapitre consacré à la période contemporaine : La Grande guerre et ses conséquences immédiates. Bel exemplaire. Photos sur demande.