1898 reliure demi chagrin rouge petit in-12, couverture conservée, dos 4 nerfs à liseret or - titre frappé or - caissons à fleurons -, tête jaspée, gouttière à témoin, illustrations de Antoine Calbet : sur la couverture recto de l'édition brochée - frontispice - hors-texte et en marge - cul-de-lampe, 84 pages, 1898 Paris Librairie Borel,
Reference : 4513
- collection "lotus alba" - bon état -
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Belgique, s.d. (ca 1940). 13 x 10, sans pagination quelques illustrations en N/B (images contrecollées), broché, bon état.
Envoi autographe de l'auteur-illustrateur.
, , 1740 ca. Manuscrit in-4 à l'encre brune de (2)-203 pp. de 4 à 30 lignes par page, veau havane, dos orné à nerfs, titre encadré en capitales dorées sur le plat supérieur, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Premier historique manuscrit du régiment d'infanterie de La Couronne attribué à André Borne de Gagères (1740-1812) par Oscar de Poli qui le publia en 1891. C'est la deuxième version princeps connue avec la copie citée par Oscar de Poli dans son introduction - établie au XVIIIe siècle dans une reliure proche de notre exemplaire et titrée à l'identique sur le plat supérieur RÉGIMENT DE LA COURONNE (p. XL) ; selon Poli, les « Manuscrits de M. de Gagères, lieutenant-colonel du génie » étaient conservés dans les archives du château de Beauvoir (arrondissement de Montbrison), résidence du comte de Courtin de Neufbourg. Contient : 1. Etat et filiation du Régiment de la couronne créé en 1643 sous le nom de la Reyne-mère, la filiation ne commence qu'en 1670 n'ayant pû trouver des Etats plus anciens. 2. Etat des dix compagnies du Régiment de la Couronne dont six ont été créées en 1692 pour former le second btaillon de Limousin et le troisième de la Reyne lors de la reduction des bataillons de campagne à treize compagnies de 55 hommes chacune… en may 1722 et la 4e en 9bre 1734 3. Etat-Major, Rang d'ancienneté de Messieurs les Capitaines du Régiment de la Couronne à Commencer du 14 février 1705 4. Etat des Capitaines du Régiment de la Couronne qui ont été tués, placés, abandonnés, ou qui sont morts depuis l'année 1695. 5. Règles du Service de Campagne du Régiment de la Couronne. 6. Conventions de Mess.rs les Capitaines du Regiment de la Couronne concernant ceux qui seront placés par la cour ou ceux qui se retireront chez eux avec pension ou sans pension. 7. Recueil de ce que l'on a appris de la création du Régiment de la Couronne et des actions et lieux où il s'est trouvé. Cette dernière partie constitue l'historique depuis la création du régiment sous l'appellation « de la Reine Mère » en 1643 jusqu'en 1740 tandis qu'il fut renommé en 1666 régiment de Genlis puis régiment d’Artois, enfin régiment de La Couronne en 1673.Exemplaire annoté en 1920 (la signature autographe au bas de la page 2 est difficilement déchiffrable) - qui renseigne et complète la copie : « Ce manuscrit a été publié en 1891 par le vicomte de Poli dans son histoire de régiment de la Couronne. En juillet 1920, j'ai eu en communication par Nourry, libraire à Dijon, un historique manuscrit de ce régiment. C'est un cahier cartonné de 101 figures numérotées mesurant 22 x 29 centimètres, et qui n'ajoute pas grand chose au livre publié. Le libraire en veut 100 fr., je le lui retourne après avoir ci-après copié ce qui suit, en reprenant un peu plus haut, afin de montrer la différence des textes ».Cachet ex-libris « Henri Debard ». [Voir : Les Régiments d'Autrefois : Le Régiment de la Couronne (1643-1791) annales et documents recueillis par le Vte Oscar de Poli, Paris, Conseil héraldique de France, 1891].Manuscrit militaire rare sur l'un des régiments royaux les plus prestigieux créés au XVIIe siècle.
RÉGIMENT DE SAINTONGE INFANTERIE. GILLOT ( Jean Antoine), BEAUMONT (Commandant du régiment), Comte de LAMBERTYE (Lieutenant pour le Roi.
Reference : 5638
(1784)
Sarlouis, le 18 mars 1784. 1784 1 feuillet in-folio oblong ( 212 x 286 mm) imprimé à l'encre noire et completé à la main à l'encre brune, cachet de cire rouge du régiment et cachet humide rouge estompé; et au dos est rédigé et signé par l'intendant du régiment, le détail reçu par ce soldat. (salissures, traces de plis, défauts d'usage.)
Congé militaire de Jean Antoine GILLOT, Chasseur au Régiment de Saintonge. Cette unité dinfanterie française créé en 1684 fait partie des forces terrestres impliquées dans la guerre dindépendance Américaine qui comprenaient 5 000 hommes au total, appartenant aux régiments de Bourbonnais, Soissonnais, Saintonge, Royal-Deux-Ponts, deux bataillons d'artillerie de Gribeauval, un bataillon du génie et du matériel de siège. Embarqué à Brest en 1780 les hommes du régiment de Saintonge débarquent avec le corps expéditionnaire à Philadelphie et ils participent aux opérations de Rhode Island. Ces hommes sont impliqués dans toutes les grandes batailles du conflit, notamment en 1781 au siège de Yorktown, victoire décisive de la guerre d'Amérique. Lhistoire na retenu que les noms des officiers qui sy sont illustrés : pendant le conflit, le régiment est commandé à partir 8 mars 1780 par Adam Philippe Blackarth, vicomte de Custines, puis à partir du 11 novembre 1782, par Donatien Marie Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau. Démobilisé un an après la proclamation de la paix (3 novembre 1783), il est très probable que le chasseur Jean-Antoine Gillot fasse partie des troupes de retour dAmérique. A ce jour les historiens ont surtout recherché les noms des Français morts aux États-Unis de 1777 à 1783. En 1936 est publié une liste des combattants morts en Amérique par Warrington Dawson. Cette liste est le fruit de longues et minutieuses recherches, tant en France quen Amérique. La même année, une plaque commémorative est inaugurée par lambassadeur des Etats-Unis à Versailles. Celle-ci compte 2112. Elle est établie daprès des documents authentiques déposés aux archives nationales et aux archives du ministère de la guerre, publiées par les soins du ministère des affaires étrangères. Beau document, contemporain de la fin du conflit. 1 oblong folio (212 x 286 mm) printed with black ink and completed by hand with brown ink, red wax seal of the regiment and faded red wet seal; and on the back is written and signed by the quartermaster of the regiment, the detail received by this soldier. (soiling, traces of folds, defects of use.) Military leave of Jean Antoine GILLOT, Chasseur in the Regiment of Saintonge. This French infantry unit, created in 1684, was part of the land forces involved in the American War of Independence, which included 5,000 men in total, belonging to the Bourbonnais, Soissonnais, Saintonge, Royal-Deux-Ponts regiments, two Gribeauval artillery battalions, an engineer battalion and siege equipment. Embarked in Brest in 1780, the men of the Saintonge regiment disembarked with the expeditionary force in Philadelphia and took part in the Rhode Island operations. These men were involved in all the great battles of the conflict, notably in 1781 at the siege of Yorktown, a decisive victory of the American war. History has retained only the names of the officers who distinguished themselves in the regiment: during the conflict, the regiment was commanded from March 8, 1780 by Adam Philippe Blackarth, viscount of Custines, then from November 11, 1782, by Donatien Marie Joseph de Vimeur, viscount of Rochambeau. Demobilized one year after the proclamation of peace (November 3, 1783), it is very likely that the hunter Jean-Antoine Gillot was part of the troops returning from America. To this day, historians have mostly researched the names of Frenchmen who died in the United States from 1777 to 1783. In 1936, a list of combatants who died in America was published by Warrington Dawson. This list is the result of long and meticulous research, both in France and in America. The same year, a commemorative plaque was inaugurated by the American ambassador in Versailles. This one counts 2112. It is established according to authentic documents deposited in the national archives and in the archives of the ministry of the war, published by the care of the ministry of foreign affairs. Beautiful document, contemporary of the end of the conflict.
, , (1731 ca). Manuscrit in-4 à 13 lignes par page )de (2)-751 pp. mal chiffrées, (14) pp. de table, titre encadré, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Archives manuscrites réunies l'année de la mort du fondateur "généralissime" du Régiment de la Calotte Aymon Ier en 1731 âgé de plus de 80 ans.Le "Régiment de la Calotte" avait été créé en 1702 par Étienne-Isidore-Théophile Aymon et Philippes-Emmanuel de Torsac et réunissait en de joyeuses mascarades une société de viveurs, qu'on appelait les "Calotins" ; il avait pour armoiries une lune d'argent et, en souvenir de Momus, une calotte à grelots. « Sous prétexte de manquement aux bienséances, au bon goût, à la logique et au bon sens, soit dans les paroles soit dans les actions, les membres de l’association de la Calotte envoyaient des brevets à tous ceux qu’ils croyaient dignes d’être enrôlés dans leur régiment. Aucun grade, aucune dignité, nulle position élevée n’était à l’abri des brevets satiriques de ces joyeux critiques » (Arthur Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, I, p. 134). Réunion de 110 brevets décernés à Voltaire “Grand Bâtonnier du Régiment”, John Law “Contrôleur Général du Régiment” mais aussi Dabats imprimeur du Châtelet, le Prince de Conti "brevet qui le nomme Juge Souverain de la Musique", un “brevet d’historiographe du Régiment pour l’Évêque de Soissons” daté 1730, un “brevet pour les Avocats du Parlement de Paris” daté 1731. Les pièces liminaires comprennent Idée légère du Régiment de la Calotte, Académie des Inscriptions, Table alphabétique des Brevets contenus dans ce Recueil.« [Avec la calotte] le brevet est l’autre signe de reconnaissance calottin. Il s’agit de poèmes d’une cinquantaine de vers parfois de petits textes en prose énumérant plaisamment les travers et les ridicules qui distinguent telle ou telle victime de la satire. Le brevet est un détournement satirique de la lettre patente, ce document qui conférait emploi dignité et privilège dans l’ancienne France. Les Mémoires pour servir histoire de la Calotte dont cinq éditions augmentées à chaque reprise se sont succédé entre 1725 et 1754 ont réuni deux cents de ces brevets. (…) Les auteurs calottins forment un groupe assez identifiable dans espace littéraire français du début du 18e siècle. Au nombre d'une dizaine, ils disent se retrouver régulièrement dans les cafés proches de Opéra comique pour rédiger les brevets de la calotte. (…) l’abbé François Gacon père de l’Oratoire puis prieur de Bâillon auteur d'une cinquantaine de brevets au début de la Régence. De même Guillaume Plantavit de la Pause abbé de Margon a acquis sa réputation de plus caustique des hommes au cours de ses démêlés avec les Jésuites, auteur du Jansénisme démasqué en 1715 ; l'abbé de Grécourt lui aussi a acquis une certaine célébrité au cours des querelles religieuses du moment en publiant Le Philotanus en 1720. Pierre Charles Roy poète lyrique a rencontré le succès avec son Ballet des Éléments joué en 1725, succès beaucoup plus conséquent que ses brevets calottins adressés aux hommes de lettres visés par le Régiment, Voltaire, Fontenelle ou Crébillon ; on connaît quatre autres auteurs de brevets ayant été joués sur la scène de l'Opéra comique, Desfontaines, Bosc du Bouchet mais surtout Louis Fuzelier auteur du Carnaval du Parnasse et Alexis Piron créateur de l’École des Pères pièce de 1733 au succès considérable. Le dernier auteur calottin important est aussi le protecteur le plus influent du Régiment le comte de Maurepas, un des principaux ministres du Régent puis de Louis XV. (…) Comme tous les satiristes, ce groupe a mauvaise réputation, ni les gazettes du temps ni les notices des dictionnaires littéraires ne rendent hommage à Gacon, Margon, Roy, Grécourt, Desfontaines, Fuzelier ou même Piron pourtant le plus connu d’entre eux » (Antoine de Baecque).Précieux manuscrit calligraphié précédé d'un faux-titre illustré de deux cornes croisées, d’un grelot et d’une calotte, le tout surmonté de l'effigie de Momus. Provenance : Maison de Montmorency (ex-libris armorié) et ses descendants depuis 1862 : la Maison de Gontaut-Biron (cachet "Montmorency - Gontaut-Biron"). Coins frottés, petit accident en pied.Antoine de Baecque. Les éclats du rire. Le Régiment de la calotte, ou les stratégies aristocratiques de la gaieté française (1702-1752). In Annales. Histoire, Sciences Sociales. 52 année, N. 3, 1997. pp. 477-511.
In-4, 310 ff., demi chagrin rouge à coins, dos à nerfs orné.
Traduction manuscrite inédite du "Journal" du lieutenant Mackensen, futur maréchal en 1915, qui devait être de lentourage de Guillaume II et considéré par Adolphe Hitler. En 1870, le lieutenant Mackensen est jeune officier au Régiment de Hussards N° 2, deuxième du "Corps" depuis moins dun an (on désigne par "du corps" les troupes qui forment la Garde des Souverains des divers États de lEmpire). Ce journal débute le 16 juillet 1870 date de la mobilisation du régiment dans le 10ème Brigade de Cavalerie, sous le commandement du colonel VON KROSIGK. Cette 10ème Brigade formait avec les 8ème et 9ème Brigades (généraux-majors VON HONTHEIM et VON BERNHARDI) la 4ème Division de Cavalerie sous les ordres de Son Altesse le Prince Albert de Prusse (élément de la IIIème Armée). De par la forme même du "Journal", les événements sont détaillés, souvent heure par heure, dans un espace topographique précis. Ils sont envisagés dun point de vue militaire et tactique. Des alentours de Wissembourg à Woerth, la marche sur la Moselle, puis la Marne, la capitulation de Sedan, les combats de Dannemois, Toury, Artenay, la prise dOrléans, la victoire du Mans, lentrée dans Alençon, etc... Larmistice intervient lorsque le régiment est à Fresnay-sur-Sarthe mais le journal se poursuit jusquau 24 juin 1871, de nouveau à Posen et Lissa "lorsque le train train journalier peut être repris". Nombreux détails sur les déplacements, les stratégies, les personnages en présence. Parmi ceux-ci : le général Von Bernhardi, les colonels Von Schanroth et Winterfeld, les capitaines Blummenthal, Poncet et Ludendorff, les lieutenants Bermann, Molard et Pressentin, etc... Ne sont oubliés ni les descriptions de paysages ni les conditions climatiques. Cette vision intrinsèque est dautant plus intéressante que le point de vue est prussien et témoigne de lunification du nouvel Empire dans un sentiment patriotique "allemand". Le récit est complété de 5 annexes : Ordre de bataille de la 4ème Division de Cavalerie ; Liste des Officiers du Régiment immédiatement avant, pendant et immédiatement après la mobilisation ; Tués du Régiment et décorés du Régiment ; Essai de catalogue des faits et gestes du Régiment pendant les 6 mois de guerre (tableau) ; Données sur leffectif en chevaux du Régiment.Cette traduction de ce journal, rédigée dune écriture très lisible, ne fut jamais publiée, ni aucune autre traduction semble-t-il. Les mémoires de Mackensen furent publiés à Berlin, en 1892, sous le titre : "Schwarze Husaren, Geschichte des 1. Leib-Husaren-Regiments Nr 1 und des 2. Leib-Husaren-Regiments Kaiserin Nr 2."