Paris Jean de Bonnot 1981 Un fort volume in-8 (21x14.5 cm), reliure éditeur plein cuir gris foncé, plats estampés à froid, dos lisse orné, tête dorée, non paginé.
Reference : MLORROM1
Excellent état.
Librairie Michel Defer
M. Michel Defer
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Illustrée de 7 gravures sur bois, rarissime, elle est ici conservée dans son élégant vélin ancien. A la fin: Cy finist le rommant de la rose : nouuellement imprime a Paris Lan mil cinq cens et neuf. Le penultieme jour de feburier par Michel le Noir libraire iure en Luniuersite de Paris demourant en la grant rue sainct Jacques a lenseigne de la rose blanche couronnee. 1509. In-4 goth. de (156) ff. tit. comp., 2 coll. 39 ll.; 7 fig. dont 1 à deux compartiments sur le titre, est répétée au v° de l’avant-dernier f., sous l’explicit ; une autre au v° du titre est répétée au r° du dernier f., dont le v° est occupé par la marque de Le Noir. Infime déchirure en marge du 2e f. sans manque. Plein vélin ivoire, dos lisse, traces d’attaches. Reliure ancienne. 185 x 127 mm.
Première édition du XVIe siècle du «Rommant de la rose» imprimée en 1509 à Paris par Michel le Noir, elle est ornée de 7 gravures sur bois dont une à deux compartiments est répétée au verso de l’avant dernier feuillet. Elle sera réimprimée telle qu’elle en 1515 et 1519. Elle est précédée de 8 éditions incunables dont 7 in-folio et une in-4, toutes rarissimes. La huitième, in-4 est donnée pour 1499-1500 par Bourdillon, la première est de 1481. Souligner la rareté des premières éditions du Roman de la Rose est chose aisée: 5 exemplaires connus de la première, 6 exemplaires connus de la seconde; 2 exemplaires cités de la troisième; aucun exemplaire cité de la quatrième de 1494, etc… Un seul exemplaire cité de la présente édition de 1509 par Bourdillon «The early editions of the Roman de la Rose». «Printed in double columns, 39 lines to a full column, and containing 156 unnumbered leaves, the first having on the recto the title, as above, over a double woodcut, on the verso the cut of a Personage meditating. The text ends on the recto of the penultimate leaf, on the verso of which is the achevé d’imprimer, as above, over the same double woodcut. On the recto of the last leaf is the same cut of a Personage meditating, and on the verso the device of Michel Le Noir. The gatherings are of six leaves or four, very irregularly. There are 29 signatures, A—X, a. a.—h. h., in sixes, except D, G, L, P, S, X, d. d., f. f., g. g., fours. The first signature is A ii, the last h. h. iii. K is composed of Lz ; n is sometimes used for the numeral ii ; q.ii is put for Q.ii. On every page that bears a signature the footline Ro. de la rofe is printed below the first column. The Initials to Paragraphs are large capitals. There is only a single woodcut in the text, a small extraneous cut (from Mathéolus) to the Verse-title 35, on fol. F.i. A copy of this edition now in the Public Library at Sydney, N.S.W.» Le titre en 3 lignes, et orné d’une jolie gravure sur bois à deux compartiments, (100 x 70 mm). Le verso du titre est occupé par un grand bois (109 x 85 mm) représentant un écrivain devant son pupitre, le visage appuyé sur sa main. Cette gravure apparaît souvent dans les impressions de Le Noir et appartient aussi à l’iconographie des Trepperel. Les six vers rappelant que la suite du poème est l’œuvre de Jean de Meung sont imprimé au recto du feuillet F. Le poème s’achève sur ce merveilleux distique « C’est fin du rommant de la rose ou lart damours est tout enclose» suivi de trois gravures sur bois dont la marque de Michel Le Noir (134 x 93 mm). Ce texte reste le seul des grands ouvrages littéraires du Moyen Âge français dont le souvenir se soit perpétué jusqu’en pleine Renaissance. Joignant la première partie poétique et allusive de 4 058 vers par Guillaume de Lorris à celle plus éloquente et érudite de 17 722 vers de Jehan de Meung, l’œuvre s’insère bien dans cette tradition des «arts d’amour» qui se constitue vers 1 150 trahissant une prise de conscience «en milieu savant» du fait courtois. Assurant le triomphe de l’allégorie ce roman révèle aussi le goût d’une langue savante et raffinée. Le texte offre ici un certain nombre de variantes avec les éditions incunables. Est inséré notamment, au début de la seconde partie le nom de Jean de Meung aux lieu et place du véritable nom de cet auteur (Clopinel) qui figurait à cet endroit dans les éditions incunables. C’est au feuillet O4 que figure le passage « cy reposera Guillaume…», suivi de l’indication selon laquelle Jean Clopinel « continuera ce poème quarante années après que Guillaume eut cessé». Les premières éditions du Roman de la Rose conservées dans leur reliure ancienne sont de la plus insigne rareté. Fort bel exemplaire conservé dans son vélin ivoire ancien.
In-Octavo (14 x 21 cm). Reliure du XVéme, plein cuir, les plats et le dos de la reliure sont décorés avec des fers représentant des motifs originaux de l'époque, tête dorée. Sur une colonne, 840 pages en gotique et 50 merveilleuses illustrations gravées sur bois du XVème siècle. Sur papier vergé filigrané. Reproduction exacte d'une impression de l'an 1538. Jean de Bonnot. Paris. État : Très bon état.
Le texte originale de 1538 est imprimé par Jehan Longis . 50 illustrations sont gravées sur bois par un artiste anonyme de XVème siècle. Prix hors frais d'envoi
1529 Paris: Galliot, 1529. In-8: 9.5 x 14 cm, 8 ff. n. chiff. de titre, prologue et table, 403 ff. chiff. I à CCCCIII. Achevé d'imprimé en mars 1529 par Pierre Vidoue pour Galliot du Pré. Première édition en lettres rondes et deuxième édition de la version du Roman de la Rose établie par Clément Marot (1ère de 1526 in-fol.). Edition illustrée d'une vignette de titre et de 50 bois dans le texte nouvellement gravés pour cette édition. (Broudillon, The early editions of Roman de la Rose, Londres, 1906: p. 32). Reliure du XVIIIe siècle en veau. Dos à nerfs avec pièce de titre de maroquin lavallière et caissons ornés aux petits fers. Bel exemplaire.
La mode du Roman de la Rose ayant repris vigueur sous le règne de François I, Clément Marot prit la résolution de le réimprimer. (Méon, Le Roman de la Rose, 1814: p. 33). Marot a pris pour base une édition in-folio de 1487 environs. Il s'est souvent contenté de corriger des passages que des fautes rendaient inintelligibles. Parfois, certains rajeunissements de la langue ont pu l'entrainer à modifier des vers entiers. (Langlois, Le Roman de la Rose, I: p. 43-44). La première impression de l'édition de Marot date de 1526, en caractères gothiques, in-fol., chez Galliot du Pré. Elle dut rencontrer un certain succès, vu que Galliot décide de la réimprimer trois ans plus tard. Pour cette édition de 1529, il conçoit un livre moderne et à la mode, comme pour remettre au goût du jour le "Roman de la rose" : un volume de petit format, en lettres rondes et illustré de bois composés spécialement pour cette occasion. En effet, il s'agit de la seule édition en caractères romains recensée par Broudillon. L'illustration, originale, est composée de 32 vignettes sur bois dont certaines sont utilisées à plusieurs reprises. (Broudillon: 88-90). Le Roman de la Rose, fameuse uvre poétique médiévale de 21 780 vers octosyllabiques fut composée en deux temps. Guillaume de Lorris écrivit la première partie (4 058 vers) autour de 1230-1235. Il y conte la cour dun homme à son aimée et ses tentatives de pénétrer dans un jardin clôturé symbolisant la belle. Amour siège dans ce jardin clos, vices et défauts sont représentés par des personnages allégoriques rejetés à l'extérieur des murs. Puis, louvrage fut repris et complété vers 1275-1280 par Jean de Meung (17 722 vers). Cette seconde partie présente une discussion plus philosophique à propos de lamour ainsi que des digressions sur des sujets variés tournant parfois en dérision certaines idées exprimées par Guillaume de Lorris. Cette suite du Roman de la Rose est avant tout une satire : Jean de Meung s'en prend aux ordres monastiques, aux religieux, à la noblesse, au Saint-Siège, aux prétentions excessives de la royauté, et surtout aux femmes...
On les vend à Paris, par Arnoul et Charles Les Angeliers frères, 1538. In-8 gothique (165 x 98 mm) de (8)-403-(1) ff. (marque de l'imprimeur), 49 bois dont plusieurs répétés, maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, composition florale au centre, dentelle intérieure, tranches dorées (Capé).
Édition imprimée par Pierre Vidoue et partagée avec neuf autres libraires dont Les Angeliers, copiée très exactement sur l'édition en lettres rondes de 1529.Traduction en prose du Roman de la rose dans sa version moralisée par Jean Molinet. Le Roman de la Rose est le seul des grands ouvrages littéraires du Moyen-âge français, dont le souvenir et l'influence se perpétuèrent jusqu'en pleine Renaissance ; il constitue l'une des formes où s'exprima le plus typiquement la sensibilité du XIIIe siècle, et où se retrouva avec prédilection celle des XIVe et XV siècles.Quatrième édition du texte révisé par Clément Marot, la première avait paru chez Galliot Du Pré en 1526, et dernière édition publiée au XVIe siècle, qui ne reparaîtra pas avant 1735. L'illustration dérive des bois spécialement taillés pour Galliot Du Pré en 1529 ; elle offre une certaine originalité par rapport aux précédentes, et la composition soignée et construite évoque déjà une facture plus moderne. Titre en rouge et noir.Bel exemplaire.Brunet III, 1175 ; Tchemerzine, VII, 248 ; Bechtel, G-383.
Delarue, Paris 1878, 22,5x28,5cm, relié.
Edition consistant en la reproduction en fac-similé de l'édition de Jehan Dupré imprimée au XVème siècle (1493), un des 250 exemplaires numérotés sur vergé seul tirage avec 80 autres grands papiers (20 sur vergé extra fort, 10 sur Rose et 50 sur Chine). Reliure de l'éditeur en plein cartonnage façon vélin à la manière des reliures médiévales, dos lisse, premier plat illustré d'une reproduction d'un bois, un coin inférieur émoussé. Ouvrage illustré de reproductions des bois et des lettrines gravés. Trois restaurations en marges de trois feuillets à l'aide de pièces adhésives, taches et deux repères de lecture au stylo bille bleu en marges d'un feuillet. Rare et agréable fac-similé joliment illustré de bois et de lettrines gravés à la manière des incunables de la fin du XVème siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -