Lyon, Reymann et Cie, an IX (1801). In-8°, VIII-340p. (+4p. de catalogue). Reliure demi-basane, dos lisse.
Reference : 27839
Ouvrage traduit de l'édition originale latine par Jean-Baptiste Montblanc. Dos frotté, minime accroc en tête, sinon bon exemplaire.
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A Lyon, chez Reymann et cie, an IX (1801). In/8 en couverture d’attente, 8 f., 340 p., 2 f., feuillets non massicotés.
Est qualifié de pyrogène ou pyrétogène, tout ce qui peut provoquer la fièvre. La pyrétologie (du grec logos est l'ensemble des connaissances et l'étude des mécanismes qui engendrent une fièvre.De Selle Médecin du Roi de Prusse, membre de l'Académie Royale des Sciences de Berlin
Lyon, Reymann, An XI (1802); un volume in 8 relié en demi-basane, dos orné de fers et filets dorés (reliure de l'époque), (petit manque de papier d'origine sans gravité dans la marge inférieure de la page de titre), 8pp., 340pp.
---- BEL EXEMPLAIRE de cet ouvrage qui parut d'abord en latin ---- "Les ouvrages de SELLE, (1748/1800) forment le passage des Ecoles du siècle dernier à l'Ecole de Pinel, qui a marché de très près sur ses traces, et qui fut, pour ainsi dire, son continuateur... Cet ouvrage très remarquable, et qui restera toujours dans les bibliothèques comme un monument du savoir étendu et profond et de l'esprit méthodique et lumineux de Selle, ne contient pas seulement ses opinions sur les fièvres. Il commence par des vues générales importantes sur la nosologie et finit par un plan de système naturel des maladies. Selle définit la maladie : la lésion des fonctions et des qualités sensibles du corps ; le symptôme est pour lui tout phénomène de notre économie diffèrent de ceux de l'état de santé ; la nature de la maladie est, dit-il, le dérangement de l'ordre naturel dans l'organisation du corps ; le traitement consiste à éliminer les causes qui contiennent la raison des symptômes ; il ne veut pas qu'on fonde les classifications sur les ressemblances des symptômes eux-mêmes, mais bien sur la nature des maladies, déduite de l'existence des symptômes. Le traitement, dit-il, est la mesure de ressemblance des maladies : on voit de suite d'après cela pourquoi il a classé les maladies en inflammatoires, putrides, bilieuses, vermineuses, scrofuleuses, cancéreuses, vénériennes, psoriques, scorbutiques, vénéneuses et organiques. Cette idée l'a conduit à disloquer la classe artificielle des fièvres, à rapprocher les inflammations de la fièvre inflammatoire, rapprochement très louable imité d'Hoffmann, blâmé par Pinel, qui pourtant eut l'idée, assez malheureuse d'ailleurs, d'emprunter à Selle la fièvre ataxique et les lésions pour lesquelles il réserva le nom d'organiques". (Jourdan VII p. 196) ---- L'objet de la nosologie - De la maladie - Du symptôme - De la nature de la maladie - De la cause de la maladie - De la cure de la maladie - De la méthode de classer les maladies - Ordres, genres et espèces des fièvres, suivant leur différence naturelle - Classes naturelles des maladies - etc**4727/D7DE