Paris CORBET Ainé 1837,un volume, in8 ,reliure plein veau raciné , dos lisse trés orné ,1er plat aux"armes ":Ecole Paoli,1840," tranches marbrées,310p.,7 gravures du XVIIIe en retirage
Reference : 3345
bon état.
Livres Anciens Komar
M. Vladimir Komar
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Précieux exemplaire de ce rare recueil de poésies provençales, conservé dans son élégante reliure de l’époque en demi-chagrin bleu nuit. En Avignoun, Enco de J. Roumanille, Libraire, 1857.In-12 de ix pp., (3) pp., 144 pp. Relié en demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.172 x 106 mm.
Édition originale de ce recueil de poésies en provençal publié peu après la création du félibrige en 1854.C.-P. Julian et P. Fontan, Anthologie du Félibrige provençal, p. 12.Campano mountado (La Cloche montée, 1857) est un poème héroï-comique composé de sept chants « à la manière » du Lutrin à savoir: Sabòly, Lou Journau, Lou Diable, Moussu lou Curat, Vitòri, L’aigo-signado, La man que dardaio.« La Cloche montée est l'histoire très-plaisante, et très-poétique par moments, d'un certain sonneur de l'église Saint-Didier d'Avignon, brave homme passionné pour ses cloches et qui passe sa vie à recueillir de l'argent, sou par sou, de porte en porte, afin d'enrichir de notes nouvelles le carillon de son église. On devine ce qu'un tel cadre offrait d'occasions piquantes au peintre des mœurs avignonnaises. Cette fois M. Roumanille a lâché la bride à sa fantaisie comique ; soyez sûrs pourtant que les pensées élevées paraissent toujours à propos au milieu des plus vives bouffonneries. C'est là, je le sais bien, une peinture toute locale; le héros du poème vit encore, et chacun peut le rencontrer dans la rue : qu'importe? Cette joyeuse folie de M. Roumanille ne dépare pas l'aimable gravité de ses œuvres. » (Saint-René Taillandier. La Renaissance de la vie provençale, p. 251).Joseph Roumanille, né à Saint-Rémy-de-Provence en 1818 et mort à Avignon en 1891, est un poète français écrivant en provençal.« Il était l’ainé de sept enfants dans une famille de paysans aisés, milieu catholique où l’on conservait pieusement les traditions du terroir et l’usage de la langue provençale. Le jeune Joseph fit ses études au Collège du Tarascon, et fut ensuite maître d’études à Nyons, dans la Drôme, puis à Avignon où il eut parmi ses élèves Frédéric Mistral et Anselme Mathieu. Attiré de bonne heure par la langue de sa province, il publia un premier recueil de vers en provençal : ‘Les Pâquerettes’, en 1847. Après la Révolution de 1848 il collabora au journal légitimiste d’Avignon ‘La Commune’, dans lequel il publia des pamphlets dialogués où se manifeste un talent remarquable de prosateur et de polémiste ; la plupart de ces écrits ont été réunis dans ‘Lis Oubreto’ (1860). De plus, Roumanille sollicita la collaboration des jeunes poètes provençaux de l’époque, dont il accueillit et analysa les productions dans les colonnes de son feuilleton ; il réunit le tout en volume en 1852 sous le titre de ‘Les Provençales’ (Li Prouvençalo’). Dès lors, Roumanille fait figure de chef d’école : il établit, d’accord avec Mistral, les principes de l’orthographe nouvelle du provençal, qu’il énonce dans la préface de ‘La Part de Dieu’ (1852), et il participe à la fondation du Félibrige le 21 mai 1854 à Font-Ségugne, près d’Avignon, aux côtés de Mistral, Aubanel, A. Mathieu, Giera, Brunet et Tavan. Il était l’aîné des sept ; il avait préparé le mouvement par son œuvre et son action personnelle ; aussi mérite-t-il d’être surnommé le ‘Père du Félibrige’. » (Dictionnaire des auteurs, IV, 143).En 1855, Joseph Roumanille devient libraire-éditeur, en Avignon. Sa librairie, rue Saint-Agricol, devient un outil de la cause félibréenne. De nombreux autres ouvrages sortiront de cette maison d'édition devenue le foyer de la renaissance provençale, tels que « Mirèio » de Mistral et « Armana Prouvençau ».Précieux exemplaire de ce rare recueil de poésies provençales, conservé dans son élégante reliure de l’époque en demi-chagrin bleu nuit.
ALMANACH IMPERIAL AN BISSEXTIL 1812 PRESENTE A. S. M. L’EMPEREUR ET ROI.
Reference : LCS-18199
Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. A Paris, chez Testu, Imprimeur de sa Majesté, 1812. In-8 de 976 pp. Maroquin vert, roulette aux feuilles de vignes et grappes de raisin autour des plats, chiffre F frappé or au centre des plats au sein d’un blason, dos lisse richement orné avec l’aigle impérial frappé dans deux caissons, coupes décorées, doublures et gardes de moire rose, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 120 mm.
Exemplaire sur papier fin de Hollande relié en maroquin vert de l’époque au chiffre de Joseph Fouché. Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. Joseph Fouché (1759-1820 est né à Pellerin (Loire-Atlantique) le 19 septembre 1754. Il fit ses études chez les oratoriens de Nantes puis entra dans cette congrégation et professa à Juilly, à Arras et à l'école militaire de Vendôme. Il était préfet des études au collège de Nantes quand éclata la Révolution. Comme il n'était pas engagé dans les ordres, il quitta l'habit ecclésiastique, devint avocat, se fit remarquer par son zèle révolutionnaire ce qui lui valut d'être envoyé à la Convention le 7 septembre 1792 par le département de la Loire-Inférieure. Il vota la mort du roi et se signala dans les diverses missions qui lui furent confiées, en particulier à Lyon par des exactions et de sanglantes prescriptions. Radié du club des Jacobins à la demande de Robespierre, il contribua au 9 Thermidor. Repoussé par les thermidoriens, il fut sur la proposition de Boissy d'Anglas décrété d'arrestation le 22 thermidor an III (9 août 1795). L'amnistie du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) lui restitua la liberté. Ayant dévoilé une conspiration babouviste à Barras, il en fut récompensé par l'ambassade près la République cisalpine (1798) puis par l'ambassade de Hollande où il demeura jusqu'à ce que le Directoire l'appelle, le 2 thermidor an VII (20 juillet 1799) au ministère de la Police générale. Il prépara le 18 brumaire et mena une vie fastueuse en recevant dans de brillantes soirées les survivants de l'ancienne noblesse. N'ayant pas su déjouer la conspiration de la machine infernale, il quitta le ministère de la Police mais le même jour reçut les titre de sénateur. Après la courte trêve de la paix d'Amiens, la vigilance de Fouché fut de nouveau jugée indispensable. Il réintégra donc le 21 messidor an XII (1er juillet 1804) le ministère de la Police et il devait y rester jusqu'au 3 juin 1810. Durant toute cette période, la puissance de Fouché fut très grande ; il avait été créé comte d'Empire le 24 avril 1808 et, le 15 août 1809, duc d'Otrante. Envoyé à Rome comme gouverneur général, il fut, après les désastres de Russie, nommé gouverneur des provinces illyriennes, poste qu'il rejoignit en juillet 1813. Envoyé ensuite en mission à Naples auprès de Murat, il revint en France et se trouvait à Avignon lorsqu'ayant appris l'abdication de l'Empereur, il offrit ses services aux Bourbons qui ne les acceptèrent pas. Pendant les Cent-Jours, l'Empereur rappela Fouché qui occupa pour la troisième fois le poste de ministre de la Police. Lorsqu'après Waterloo, les Chambres nommérent une commission du gouvernement, le 23 juin 1815, c'est Fouché qui en fut le président. Il profité de cette position pour intriguer avec les Bourbons, les Orléans et la cour d'Autriche. La deuxième Restauration le rappela au ministère de la Police mais son opposition à la réaction royaliste le contraignit à donner sa démission de député, puis de ministre le 24 septembre 1815. Nommé ambassadeur à Dresde, il fut atteint par la loi des régicides du 12 janvier 1816. Il perdit ses fonctions et l'autorisation de résider en France. Il se retira à Prague, se fit naturaliser autrichien en 1818, et alla mourir à Trieste en 1820. Provenance rarissime et extrêmement recherchée. Ex libris F.B. Pochard sur la première garde.
Le superbe exemplaire – en édition originale –relié en maroquin de l’époque aux armes du Comte d’Artois, futur Charles X, alors âgé de 14 ans. Paris, Chez Herissant le fils, 1771. 3 volumes in-12 de: I/ xlvi pp., (1) f. d’errata et d’Avis au relieur, 432 pp.; II/ (2) ff., 531 pp., (1) p. d’errata, 1 planche dépliante hors-texte; III/ (2) ff., 474 pp., (3) ff., 8 planches dépliantes hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs ornés de fleurs-de-lys, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, tranches dorées. Reliure de l’époque. 166 x 95 mm.
Edition originale française très appréciée, ornée de neuf planches gravées repliées. Connu pour ses travaux dechimisteet dephysicien, on attribue à Joseph Priestley la découverte de l’oxygènequ’il a isolé dans son étatgazeux. C’est en 1774 que Priestley produisit pour la première fois de l’oxygène. Cependant, en tant que partisan de la théoriephlogistique, il nomma ce nouveau gaz «air déphlogistiqué», et ne se rendit pas compte de l’importance de sa découverte.Carl Wilhelm Scheele, lui aussi partisan duphlogistique, revendiqua la découverte de l’«oxygène», mais il devait revenir au chimiste françaisAntoine Lavoisier, père de la chimie moderne et démystificateur de la théorie duphlogistique, d’identifier le nouveau gaz par son poids spécifique et de donner à l’oxygène son nom. De son vivant, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa «découverte» de l’eau gazeuse, de ses traités sur l’électricitéet de ses études sur les différents «airs» (gaz), le plus connu étant celui qu’il baptise «l’air déphlogistiqué» (oxygène). L’Abbé Nollet est parmi les invités des salons littéraires deSceauxet des fêtes desGrandes Nuits de Sceaux, que donne laduchesse du Maine, dans le cercle desChevaliers de la Mouche à Miel, auchâteau de Sceaux. De 1730 à 1732, il est associé aux recherches dusurintendant du Fay, spécialiste de l’électricité, l’un des deux plus grands électriciens du début duXVIIIesiècle avec l’AnglaisStephen Gray. Prenant connaissance des observations de Maimbray en 1747 - expérience princeps d’électroculture, Nollet, qui étudiait alors la capillarité, se décide à étudier l’effet de l’électricité sur la végétation. Nollet, qui, en outre, avait découvert l’osmoseen 1748, se heurte d’abord àThomas-François Dalibard, puis àBenjamin Franklinsur la théorie de l’électricité et surtout sur la paternité de la découverte de l’origine électrique de la foudre. A partir de 1758, il prend le titre et la fonction de maître de physique desEnfants de France, ce qui a pour effet d’installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France. Mort le 24 avril 1770, cette «Histoire de l’électricité» publiée quelques mois après sa mort sera l’une de ses toutes dernières œuvres scientifiques. Très bel exemplaire relié en maroquin de l’époque aux armes de Charles Philippe de France, Comte d’Artois, futur Charles X (1757-1836) (avec son rare premier fer: écartelé de France et d’Artois, portant, aux 2 & 3, d’azur semé de fleurs de lys d’or, au lambel de gueules (Olivier, 2540)), alors âgé de 14 ans. De la bibliothèque A. de Grateloup, avec ex-libris manuscrits en pages de garde.
Rare première et unique édition de cette adaptation hollandaise de l’Icones plantarum medicinalium (1779-1790) de Zorn. Bradley III, p. 55; Landwehr, Coloured plates 2; Nissen, BBI 2203; Stafleu & Cowan 3926 ; Pritzel 4502. Amsterdam, chez J. C. Sepp et Fils, 1796 (vol. I-III), 1800 (vol. IV-VI). [Followed by]: Vervolg op de afbeeldingen der Artsenijgewassen, met derzelver Nederduitsche en Latijnsche beschrijvinge. Amsterdam, chez J. C. Sepp et Fils, 1813. Soit 7 volumes in-8 de : I/ vii pp., (1) p., 102 pp., (3) ff., 100 planches numérotés de 1 à 100 ; II/ (2) ff., 101 pp., (2) ff., 100 planches numérotés de 101 à 200 ; III/ (2) ff., 101 pp., (2) ff., 100 planches numérotés de 201 à 300 ; IV/ (2) ff., ii pp., 100 pp., (2) ff., 100 planches numérotés de 301 à 400 ; V/ (2) ff., 100 pp., (2) ff., 100 planches numérotés de 401 à 500 ; VI/ (2) ff., iv pp., 101 pp., 100 planches numérotés de 501 à 600, 36 pp. ; VII/ 1-2 pp., iv pp., 3-4 pp., 1-100 pp., 8 pp., 112 planches numérotés de I à CXII, 101-104 pp. Soit un total de 712 planches gravées. Demi-veau havane à coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison rouges, nombreux témoins. Reliure de l’époque. 218 x 134 mm.
Rare première et unique édition de cette adaptation hollandaise de l’Icones plantarum medicinalium (1779-1790) de Zorn. Bradley III, p. 55; Landwehr, Coloured plates 2; Nissen, BBI 2203; Stafleu & Cowan 3926 ; Pritzel 4502. Elle présente un total de 712 belles planches à pleine page de plantes et de fleurs médicinales délicatement coloriées à la main à l’époque et retouchées au pinceau ; chacune d’elles est encadrée d’un double filet noir, porte en bas le nom latin de la plante et certaines portent les deux signatures du dessinateur et des graveurs : B. Thanner ; JS. Leitner, JM. Burucker, JC. Claussner, JK. Mayr, Lindau, Pemsel. Cette édition hollandaise comporte ainsi 112 planches de plus que l’édition allemande imprimée entre 1779 et 1790 avec 600 gravures seulement. « A great proportion of the plants are indigenous in this country, the figures of which will, therefore, be highly serviceable to the native botanist”. Ouvrage orné de 712 figures coloriées d’après nature et rangées suivant la méthode de Linné. Les planches sont accompagnées de courtes descriptions en hollandais et en latin ainsi que d’une présentation de leurs spécificités pharmaceutiques en hollandais. « Joseph Zorn, botaniste allemand, né à Kempten en Bavière, en 1739, mort en 1799, a publié, en allemand et en latin, une matière médicale végétale estimée, et surtout très remarquablement illustrée, sous le titre de : ‘Icones plantarum medicinalium’, en 5 centuries, accompagnées de belles planches coloriées, Nuremberg, 1779-1784, 5 vol. in-8 ; le même ouvrage a été publié en 6 centuries, avec 600 pl. col., texte en latin et en allemand, de 1784 à 1790. » On a de lui trois ouvrages de botanique fort rares et recherchés dont un sur les plantes d’Amérique. Celui-ci est son œuvre principale. « Cette collection est très précieuse pour les Elèves en Médecine, qui pour un prix assez modique, peuvent se procurer la suite complète des Plantes médicinales, signalées par des caractères précis, d’après le plan et le système de Linné, et qui, quoique gravées d’une manière un peu dure, présentent non seulement l’ensemble de chaque espèce, mais encore des détails très précieux sur les parties de la fructification, conformes aux descriptions génériques de Linné. » Rare exemplaire d’une fraicheur remarquable bien complet de ses 712 planches coloriées à la main et retouchées au pinceau, conservé dans ses reliures uniformes de l’époque.
A MONTAUBAN. DE L'IMPRIMERIE DE FONTANEL, IMPRIMEUR DU ROI & DE MONSEIGNEUR L'EVEQUE. 1790. 2 PARTIES EN UN VOLUME IN-4 (20 X 26 X 4,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE VIII + 318 + 224 ET (4) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN BRUN. PIERRE-JOSEPH DE LASTIC FUT LE DERNIER EVEQUE DE RIEUX-VOLVESTRE LORS DE LA SUPPRESSION DE SON EVECHE PAR LA CONSTITUTION CIVILE DU CLERGE AU MOMENT DE LA REVOLUTION FRANCAISE EN 1790. PETITES TRACES DE COUPS SUR LA RELIURE, SINON TRES BON EXEMPLAIRE