1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 31 octobre 1833 (n°326-327) • Hauteur: 35.8cm xLargeur: 52.4cmDimensions - Image :Hauteur: 20cm x Largeur: 52.4cm - coloriéeDescription: Titre en ht au centre : « DE LA PENSÉE IMMUABLE A TRAVERS LES POPULATIONS » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Ainsi qu’Alexandre le grand, // à son entrée à Babylonne [Babylone]…. // …. ainsi qu’Alexandre le grand.. // ………..ainsi qu’…….. », « Je reçois toujours avec plaisir // ce que les sentimens [sentiments] qui vous animent // et que vous m’exprimez…. qui et que // …. dont….. qui….. qui ….que……qui…..que… // que….qui…..qui….etc etc. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°156. », en ht à dte : « Pl. 326 et 327. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre : « J.J. G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Une inscription sur la selle du cheval de Louis-Philippe : « CHART […] E [CHARTE] // VERITE », allusion à un de ses discours dans lesquels il annonça que sous son règne, la charte serait désormais une vérité. Un ruban se déroule d’une bobine portée par un sergent de ville et est accroché à la redingote du roi. On peut y lire des pronoms relatifs, lesquels sont récurrents dans les discours du roi, d’après la Caricature : « qui que ….. dont », « qui quoi …. dont », « qui que », « dont que que qui que ». Il s’agit d’une réserve de mots pour les discours que le roi aura à faire lors de sa visite. En outre, Grandville, en matérialisant cs mots dans une bobine, met en lumière le fait que ces discours ne sont même pas écrits par le roi lui-même et sont débités de manière automatique. Le cheval porte sur son arrière-train le monogramme « N » surmonté d’une couronneDescription iconographique:Pl. n°3 et 4 du Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées. Cf pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157) ; description, analyse : Louis-Philippe est à cheval. La tête vu de trois quarts dos, il est reconnaissable à ses favoris et son toupet. Il est décoré du cordon de la légion d’honneur. Derrière lui, à la selle, sont accrochés un chapeau décoré de la cocarde tricolore et un parapluie. Face à lui des responsables municipaux à l’air béat présentent des plats d’agent, l’un contenant les clés de la ville, l’autre des cœurs surmontés d’une flamme. Le roi, surnommé « Pensée immuable », est entouré de la « vice-pensée » (le duc d’Orléans) à cheval, « et sur les derrières est rangé l’amour unanime sous la forme d’agents de police » (in explication). A l’extrême gche, un sergent de ville menace une femme du poing parce qu’elle porte un plat contenant des poires. L’homme y voit alors une moquerie dirigée contre le monarque, traditionnellement caricaturé en poire. à l’extrême dte, un cultivateur, accompagné d’un enfant, porte les mains sur les poches arrières de son pantalon « par un mouvement instinctif, comme il est prudent de le faire au milieu de toutes populations empressées, à cause des filous auxquels le passage d’une pensée immuable ne sert pas moins de prétexte, que le passage d’une girafe, ou que les parades de Bobêche » (in explication).Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
Reference : 25193
Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) -Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25194
(1833)
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 7 novembre 1833 (n°328-329) : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53cm- Image Hauteur: 22cm x Largeur: 53cmDescription:Titre en ht au centre : « EMPRESSÉES. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « L’omnibus trainé [traîné] par les quatre boiteuses. », « Les Débats. », « Le Constitutionnel. », « Le Moniteur. », « Le Journal de Paris. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°157. », en ht à dte : « Pl. 328 et 329. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg. 9. » [imprimeur], « Chez Aubert, galerie véro d […] [dodat] » [feuille coupée] [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le nez de d’Argout, inscription : « DE PARIS A LISIEUX ». Sur le devant de la cabine du cocher, le slogan « VIVE LE RÔA » : « le cocher, en appuyant le pied sur un petit buffet d’orgue, peut, au moyen de cet appareil, produire un volume satisfaisant d’amour unanime » (in explication)Description iconographique: Pl. n°5 et 6 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156). Les deux dernières pl. de la série montrent « l’auguste omnibus, traîné par ses quatre boiteuses » (in explication), c'est-à-dire un carrosse traîné par des chevaux. Sur le toit du carrosse sont assis, de gche à dte : d’Argout, faisant le cocher, un homme de dos (« M. Faim », in explication), Montalivet habillé en cuisiner et tenant une casserole, et Barthe. L’emblème de la monarchie de Juillet imaginé par Grandville se trouve sur le la petite cabine du cocher : il est constitué d’une grande paire de ciseaux ouverts, entourée d’un parapluie, d’une seringue à clystère, d’un chapeau à cocarde tricolore et d’une toque de magistrat. Deux municipaux, « M. Corneille, adjoint d’Evreux, et M. Criquet, maire de Falaise » (in explication) se cramponnent au carrosse (au marche-pied et à la portière arrière) afin de saluer Madame Adélaïde se trouvant à l’intérieur. L’un d’eux souhaite lui offrir un bouquet de fleurs. Des motifs partiels de poire à face humaine décorent le carrosse. A l’arrière-plan, des petits enfants montés sur les branches d’un arbre lèvent le poing au passage du cortège. Derrière le carrosse suivent les incarnations des journaux, sous la forme d’hommes pourvus d’attributs. Le Journal des débats, portant un pantalon fleurdelysé et une poire sur son bicorne, prend des notes sur un petit carnet. "Le Constitutionnel", écrivant sur un cahier dont le titre a le nom du journal, porte un bonnet et tient une vessie au bout d’un bâton sur laquelle peut se lire « ON SE // DESABONN […] [DESABONNE] » ("La Caricature" se moque fréquemment des désabonnements dont est victime ce journal). Un sac d’argent pend de son pantalon (« 1,000 »). Son encrier, accroché à son vêtement, à la forme du buste de Dupin en habit de magistrat. Enfin, « son araignée dilettante » (in explication) court à côté de lui, au bout d’un fil. Puis vient le "Moniteur", « avec ses plumes d’oie et son appareil vélocipède » (in explication). Il est coiffé d’un chapeau en forme de poire à face humaine. A la bicyclette sont accrochés de nombreux symboles des différents régimes successifs en France : la poire à tête de Louis-Philippe de la monarchie de Juillet, la fleur de lys monarchique (représentée à l’envers), le bonnet phrygien à cocarde tricolore, et l’aigle de l’Empire (représenté à l’envers). La tête d’un homme (non identifié) pend dans son dos. Enfin, le "Journal de Paris" ferme la marche : homme barbu et pourvu de gros favoris, il porte un haut chapeau décoré du motif de la poire à face humaine de Louis-Philippe. Il est décoré de la croix d’honneur. Il porte un gros encrier en bandoulière dans le dos. Il est « le seul journal qui n’écrive point, par l’excellente raison qu’il ne sait pas écrire » (in explication). A l’extrême gche, à l’arrière-plan, des enfants du peuple montés sur des branches d’arbres, lèvent le poing en signe de protestation.
Personnage représenté:Barthe, Félix; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron