Alphonse Lemerre 1907 broche
Reference : 17034
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Paris, Emile-Paul Frères 1932, 12 X 19 cm. Broché 391 pp. Quatrième édition. En bon état.
Varsovie 27 novembre [1807], 18,6x23cm, Trois pages sur une double feuille.
"ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos" Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne. Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page. Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, iljouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne. Bénéficiant de la générosité de Napoléon qui fait de lui le maréchal le plus doté de l'Empire, Davout a l'intention d'acquérir l'hôtel de Monaco rue Saint-Dominiquejusque là occupé par l'ambassadeur de la Sublime Porte : "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos". Il en confie l'achat et l'aménagement à sa chère épouse Aimée Leclerc : "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts [...]Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris". Disposant de pas moins de 18% des territoires polonais repris à la Prusse, Davout lui écrit vouloir vendre un moulin qui faisait partie de l'antienne principauté de Lowicz, à l'ouest de Varsovie, afin de couvir les dépenses de son achat parisien.Profitant également de l'inaliénabilité attachée aux donations de l'Empereur, Davout compte protéger le château de sa femme à Savigny sur Orge en employant les fonds donnés par l'Empereur pour en payer les dettes. "Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné. Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté. J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellente et belle Maman. Tout à toi pour la vie. ton bon mari. LDavout" - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tilsit 1er juillet [1807], 19x22,5cm, 3 pages sur une double feuille.
| "Car les affaires prennent ici une telle tournure que je puis conserver l'espérance de t'embrasser sous deux mois au plus tard." | * Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc. 3 pages àl'encre noire sur une double feuille. Une numérotation au crayon rouge et une date au crayon d'un précédent bibliographe en partie supérieure du premier feuillet. Longue missive, probablement inédite, écrite une semaine avant la signature du premier traité de Tilsit qui met fin à la guerre contre la 4e coalition. Certain de l'heureux dénouement des campagnes de Prusse et de Pologne, Davout espère retrouver son épouse - la belle-soeur de Pauline Bonaparte - dans les meilleurs délais ; c'était sans compter la délicate mission qu'allait lui confier l'Empereur, en le nommant à la tête des forces françaises du nouveau duché de Varsovie. Davout donne des nouvelles du frère et de l'oncle par alliance de sa femme bien aimée : le général Desessart, chef de l'état-major de la division Friant dans le 3e corps de la Grande Armée ainsi que le général Jean-Charles Musquinet de Beaupré, attaché à l'état-major du 3e Corps de la Grande Armée. Il s'inquiète de la santé de sa femme et n'apprendra que le lendemain l'heureuse naissance de sa fille Adèle Napoléone. Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Ce 1er juillet Tilsit Je reçois à l'instant ma petite Aimée tes lettres du 19 et 20 juin. Il me semble être près de toi et éprouver toutes les angoisses dont j'ai déjà été tourmenté dans les occasions pareilles, mon impatience d'apprendre l'événement est extrême. Le courage que tu montres à l'approche et sérieusement me rassure et dissipe les vives inquiétudes dont je ne pouvais me défendre il y a quelques temps. [...] Il faut occuper ma petite Aimée de bien soigner ta santé afin qu'en arrivant à Paris je te retrouve parfaitement remise de tes couches et que nous puissions jouir ensemble de Savigny le reste de la belle saison. Car les affaires prennent ici une telle tournure que je puis conserver l'espérance de t'embrasser sous deux mois au plus tard. [...] Il me semble ma bien bonne amie ne t'avoir jamais donné lieu à concevoir de pareilles craintes mais en voilà assez sur cet article. Parlons un peu de notre Joséphine. Elle montre une intelligence bien supérieur [sic] à son âge que je lui scai [sic] gré de toutes ces gentillesses et de toute cette humeur qu'elle te montre. Je lui envoie à cause de cela des caresses à discrétion. Mille choses tendres à notre bonne mère. Rassure la sur la santé de Desessart de Beaupré et de tout ce qui l'intéresse en me rapelant [sic] au souvenir de ma belle soeur annonce lui que son brave et estimable mari jouit d'une parfaite santé. A Dieu ma petite Aimée, reçois les embrassemens de ton amoureux et fidel époux. L. Davout" - Photos sur www.Edition-originale.com -
DELACHAUX & NIESTLE-PARIS-NEUCHATEL 1937 Hardcover Fine
PEINTURE ET GRAPHISME EXECUTES AVEC LE PIED-10 HORS TEXTE-21 FAC-SIMILES D'AUTOGRAPHES-FORMAT IN 4-86 PAGES-RELIURE DEMI-CUIR A COINS BLEU MARINE-EXEMPLAIRE SUR PAPIER BOUFFANT N°84 SUR 500-ENVOI DU PEINTRE "A MA CHERE NIECE HELENE PERES CES SOUVENIRS DE TANTE AIMEE GENEVE, 5 AOUT 1948"-JOINTS: 3 DESSINS PASTEL ET CRAYON SUR CANSON 13 CM X 24 CM NON SIGNES-LETTRE D'AIMEE RAPIN SUR 4 PAGES ADRESSEE A SA NIECE HELENE PERES EN DATE DU 21 AOUT 1955 DANS SON ENVELOPPE-TIRAGE ARGENTIQUE NOIR ET BLANC 11,5 CM X 17 CM PORTRAIT DU PEINTRE EN 1936 STUDIO JULLIEN A GENEVE-COUPURE DE PRESSE DE LA GAZETTE DE LAUSANNE DU MARDI 23 MARS 1948 EXPOSITION PASTELS D'AIMEE RAPIN A LA GALERIE DU THEATRE MUNICIPAL-COUPURE DE PRESSE DE LA GAZETTE DE LAUSANNE DU 11 MAI 1956 ANNONCANT LE DECES DU PEINTRE/AUTO PORTRAIT-3 PAGES DACTYLOGRAPHIEES INTERVIEW DONNEE A LA TSF DE SOTTENS LE 25 AOUT 1953-FAIRE PART DE DECES DE MONSIEUR JEAN GERONIMI RAPIN-FAIRE PART DE DECES DE MADEMOISELLE AIMEE RAPIN-FAIRE PART DE DECES DE MADAME EDOUARD COLLE NEE MARCELLE RAPIN-(400D)
Paris, Ernest Flammarion 1912 In-12 18,5 x 12 cm. Broché, couverture beige, auteurs & titre en noir sur le dos et le premier plat de couverture orné du portrait de Aimée Tessandier, 300 pp., 4 planches hors texte, table des matières. Exemplaire en bon état.
Actrice française, Aimée Tessandier (1853-1923) reprit L'Arlésienne qui n'eut pas moins de 500 représentations. À la fin de sa carrière, elle tourna dans quelques films. Ses” Souvenirs”, sont recueillis et rédigés par Henri Fescourt (1880-1966), d’abord journaliste, puis réalisateur, entre 1912 et 1942, de nombreux films, entre autres : une version des Misérables (1925, avec Gabriel Gabrio en Jean Valjean). Bon état d’occasion