‎COQUIS André.‎
‎Histoire de Digne.‎

‎Annales de Haute Provence Monseigneur Henry du Puget, évêque de Digne (Marie Madeleine Viré) - Jean Gaspard Gassend (Julien Romieu) - Les jardins de Cécile Sauvage (Paul Varcin) - Joseph Gillyboeuf (Gabriel Gillyboeuf) - A Entremonts (Suzanne Blanchard-Gaillard) - L'Evêque de pierre (Jérôme Richaud) - Le Régiment d'Aunis à Digne - Déclaration du Roy qui réunit la Vallée de Barcelonnette au Comté de Provence - Quelques jalons d'histoire en Haute Ubaye (Edmond Abelé) - Historique sommaire et principaux éléments d'art de l'Hôtel de Miravail à Mane (Robert Gindre) - Villeneuve. La Roche Amère. Fouilles 1982 et 1983 - Une stèle anthropomorphe néolithique à Villeneuve (S. Corseaux, J. Courtin, A. d'Anna et C. Mosset) - La station préhistorique et gallo-romaine de la Margotte (commune de Forcalquier) (P. Druelle) - Deux sonnets provençaux d'un Dignois du temps de Louis XIV (Jean Luc Domenge) - La cathédrale Notre-Dame de Bourg en 1811 (Marie Madeleine Viré) - ...‎

‎ N° 298 - 2e semestre 1984 - 104ème année - in-8 broché - revue illustrée - hors-texte - 134 pages ‎

‎assez bon état ‎

‎Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Digne, Gap, Grenoble et Viviers.Quatrième année. - 7e (24e) livraison. Mai-juin 1884.‎

‎ Montbéliard, imp. Hoffmann, 1884, 1 broché, tache de mouillure sur la 1ère de couverture. in-8 de 40 pages non coupées, paginées 213 à 252 ; ‎

‎Visite des églises du Bas-Vivarais en 1675-76 par M. Monge, délégué de l'évêque de Viviers (églises de Borne, Loubaresse, Montselgues, Sainte Marguerite Lafigère, Thines, Malarce et les Salelles), par le Docteur Francus (Albin Mazon). - Les paroisses de Colonzelle et de Margerie, par l'abbé Fillet. - Représentations théatrales en Dauphiné de 1484 à 1535, par Ulysse Chevalier. - L'église Notre-Dame-du-Bourg, ancienne cathédrale de Digne. ‎

‎[ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Libert grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillais de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".‎

‎4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".‎

‎Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)‎

‎Histoire et histoires de Mirabeau-lez-Digne.‎

‎Mirabel, 1989. In-8 broché (24 x 19 cm), 200 pages, illustré de cartes, dessins et photographies.-400g.- Très bon état.‎

‎Histoire de Manosque (Basses-Alpes).Digne, Repos, 1848. In-8 relié demi chagrin vert (reliure moderne), dos à nerfs orné de fleurons, XII-608 pp.-1 carte dépliante (lithographie dune vue de Manosque prise du Mont dor). Exemplaire non rogné, salissures sur la page de faux-titre et la dernière page, très bon état pour le reste. 280 ‎

‎ Digne, Repos, 1848. In-8 relié demi chagrin vert (reliure moderne), dos à nerfs orné de fleurons, XII-608 pp.-1 carte dépliante (lithographie dune vue de Manosque prise du Mont dor). Exemplaire non rogné, salissures sur la page de faux-titre et la dernière page, très bon état pour le reste. ‎