Edition de la Nouvelle Revue Crtique. Paris 1947, in-12 broché. 182 pages. Edition originale, 1 des 250 exemplaire sur alfa mousse des Papeteries Navarre hors commerce. Envoi autographe de l'auteur à Henri Devaux. Joint à ce livre, une coupure de presse sur Alfred Jarry et Ubu. Bel exemplaire. Illustrations en noir hors texte.
Reference : 7165
Librairie La Rose de Java
M. Hubert Bouccara
11, rue Campagne Première
75014 Paris
France
01 43 20 55 30
NOS CONDITIONS DE VENTE Conforme aux usages de la librairie ancienne et moderne, tous les ouvrages présentés sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Au delà de huit jours les livres réservés seront remis en vente. Les frais de port sont à la charge du destinataire. Les livres sont payables à la commande. Aucun livre ne sera expédié sans être réglé en totalité. Suite aux modifications des tarifs de la Poste, tout colis supérieur à 3cm d'épaisseur sera désormais expédié en colissimo. Vos règlements par chèque en Euros hors France ou chèque en devise doivent être majorés de 15 Euros. Nous acceptons les règlements par chèque bancaire ou postal, mandat postal ou international, carte bancaire, Visa, Eurocard, MasterCard. Les règlements par virements bancaires ou contre remboursement ne sont pas accéptés. Conditions of sale: All of our books are complete and in good antiquarian condition unless stated otherwise. Orders by telephone are accepted with the understanding that availability of the requested book may not always be confirmed at the time of the call. Reserved books will be held for a period of eight days before being put back on sale. Delivery charges and postal fees are the responsibility of the buyer. Books must be paid for at the time of the order; no book will be sent without being paid first.
Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1947, in-12, 182 pp, 10 illustrations et la reproduction en hors texte de deux dessins inédits, broché, bon état
"Les rigoureuses méthodes de recherches de Charles Chassé (1883-1965) l'amenèrent à révéler de quelles mystifications ont procédé la célébrité d'Alfred Jarry et d'Ubu Roi, ainsi que celle du douanier Rousseau. On sait comment Ubu Roi, lors de sa première représentation, en décembre 1896, fut porté aux nues par nombre de critiques et d'auteurs comme une œuvre géniale où l'on voulait voir, sous la farce, la virulente satire d'une bourgeoisie égoïste, stupide et malfaisante, et découvrir un sens profond aux singularités de son vocabulaire. Jarry avait bien révélé, très discrètement, que « Ubu n'était que la déformation par un potache d'un de ses professeurs » et, à sa mort, en 1907, Valette dans le Mercure de France, et Laurent Tailhade avaient dit que Jarry avait écrit la pièce au collège en collaboration avec deux camarades. Le véritable auteur d'Ubu Roi, Charles Morin, alors lieutenant au 15e d'artillerie à Douai, avait d'ailleurs, dès le 17 décembre 1896, dévoilé dans une lettre à Henri Bauër, l'un des plus élogieux critiques de Jarry et de la pièce, les origines et le véritable caractère de celle-ci, tout en se défendant d'en vouloir revendiquer publiquement la paternité. Mais cette lettre demeura ignorée jusqu'au jour où Ch. Chassé la découvrit chez une bibliophile parisienne et l'on continua d'attribuer Ubu Roi à Jarry et de faire l'Ubu le symbole de la muflerie, de l'inconséquence et des ridicules du plus antipathique bourgeois. C'est l'enquête que Ch. Chassé, de retour en Bretagne après la guerre de 1914-18, entreprit auprès d'anciens camarades de Jarry, élèves comme celui-ci du «père Hébé», le professeur qui avait fourni le personnage d'Ubu, qui aboutit à faire la lumière sur la genèse de la pièce et le véritable rôle de Charles Morin, de son frère Henri et d'Alfred Jarry. La fortune le servit en lui faisant rencontrer le premier qui commandait le dépôt d'artillerie de Brest au moment même où lui-même venait d'être nommé professeur à l'Ecole Navale. Dans une brochure, “Sous le masque d'Alfred Jarry. Les sources d'Ubu Roi” (Floury, 1921), il put établir, en se fondant sur un solide ensemble de documents et de témoignages : – 1) Qu'Ubu Roi fut entièrement composé en 1886 par Ch. Morin, alors élève du lycée de Rennes, et n'était qu'un des épisodes fantaisistes imaginés par un groupe de potaches sur le compte d'un professeur aux allures prudhommesques et à la sévérité maladroite dont la classe était le théâtre d'inimaginables chahuts. – 2) Que Jarry, arrivé au lycée de Rennes en 1888, après le départ de Ch. Morin, y fut le camarade du jeune frère de celui-ci, Henri Morin, par lequel il connut la pièce d'Ubu Roi ; c'est Henri Morin qui lui en communiqua le manuscrit et l'autorisa en 1894 à la mettre au théâtre à la condition de changer les noms qui pourraient se prêter à des rapprochements indiscrets. C'est ainsi que le père Hébé devint Ubu. – 3) Qu'autrement le texte de Jarry ne diffère de celui de Ch. Morin que par une dizaine de variantes insignifiantes. La reprise d'Ubu Roi en 1922, par Lugne Poë au théâtre de l'Œuvre fut un four. Mais le personnage d'Ubu demeura un symbole et l'on continue encore d'attribuer Ubu Roi à Jarry. Les Sources d'Ubu Roi furent vite épuisées. Ch. Chassé les a complétées et développées en 1947, additionnées d'une étude sur le Douanier Rousseau, sous le titre : “Dans les coulisses de la gloire, d'Ubu Roi au Douanier Rousseau”. On y verra que, s'il a dépouillé Alfred Jarry de la paternité d'Ubu Roi, il lui a du moins reconnu la gloire d'avoir découvert et lancé le douanier Rousseau. Il paraît en effet certain que si Jarry n'avait pas connu celui-ci, originaire comme lui de Laval, et qui avait été en relation avec son père, et n'avait trouvé drôle de l'introduire parmi des artistes de ses amis pour en faire le jouet d'une énorme mystification, la peinture du douanier serait restée ignorée, même d'Apollinaire auquel Jarry avait fait connaître le naïf artiste et qui prit en charge la renommée de celui-ci après la mort de son ami. Faire l'histoire de cette mystification en restituant une authentique image du douanier Rousseau, parut à Ch. Chassé une belle occasion de s'amuser des inconséquences des snobismes qui font si facilement fortune dans le domaine de l'art plus encore que dans celui de la littérature...". (Armand Rébillon, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1966)
Charles Chasse, D’Ubu Roi au Douanier Rousseau, Editions de la Nouvelle Revue Critique 1947, broché, couverture légèrement défraîchie ( haut du dos recollé et 4è de couverture sale ), exemplaire numéroté sur Alfa mousse, en page de garde se trouve le cachet de Jean Ferry Satrape, 182 pages. Reste un bon exemplaire.
Plus de photos sur demande.
NRC. 1947. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Quelques rousseurs. 182 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Le dos se décolle des cahiers.. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
EX. n°1486/2550, l'un des 2500 es sur alfa mousse des papeteries Navarre. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Nrc, Paris 1947, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des ex numérotés sur alfa, seuls grands papiers avec 50 vélin du Marais. Ouvrage orné de 10 illustrations et de deux dessins inédits. Dos et plats uniformément passés, sinon bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions de la Nouvelle revue critique, Paris 1947, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 250 exemplaires numérotés sur alfa et réservés à l'auteur. Envoi autographe signé de Charles Chassé à H(enry) Charpentier. Ouvrage orné de 10 illustrations ainsi que de 2 dessins inédits. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85