La Table Ronde. Paris 1971, in-8° broché. Couverture illustrée. 236 pages. Photos et fac-similé en noir hors texte et portrait d'Arléty en noir sur le dernier plat de couverture. Edition originale dont il n'est pas annoncé de grand papier.
Reference : 5946
Librairie La Rose de Java
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Paris, 1519 24x32cm pour la plupart, Bon état pour l'ensemble de ce journal clandestin. Chaque numéro est composé d'un feuillet recto-verso . Philippe Marie Victor Viannay est né le 15 août 1917 à Saint-Jean-de-Bournay (Isère) dans une famille bourgeoise catholique conservatrice, patriote et anti-républicaine. Étudiant en théologie, il envisage dans un premier temps la vie religieuse. Il abandonne cependant cette vocation et choisit de suivre des études de philosophie. Au moment de sa mobilisation en 1939, il est inscrit comme étudiant en philosophie à la Sorbonne. Il se bat à la tête d'un bataillon de tirailleurs marocains au cours de la campagne de 1940. Démobilisé le 9 août 1940 à Grenoble après la défaite de son pays, il reprend ses études. Avec un camarade, Robert Salmon, qui partage le même traumatisme de la déroute et le refus de la présence allemande, rejetant l'option militaire, il réunit un groupe d'étudiants - parmi lesquels Hélène Mordkovitch, qu'il épousera en 1942 - et lance l'idée d'un journal clandestin. Un tract sur la situation de l'Alsace est diffusé début 1941 puis, grâce à l'aide matérielle d'un ami industriel, le groupe crée Défense de la France à l'été 1941. Viannay, sous le pseudonyme d'"Indomitus", signe la plupart des éditoriaux du journal. Dénonçant le nazisme et hostile à la collaboration, il reste longtemps convaincu du "double-jeu" de Pétain, à la différence des autres membres du groupe, en particulier Robert Salmon et Jacques Lusseyran. De même il exprime son soutien au général Giraud et se rallie définitivement à de Gaulle au printemps 1943, autant par positionnement stratégique que sous l'influence de Geneviève de Gaulle et de Robert Salmon. A la tête du Comité directeur il organise les différents services. Philippe Viannay est à 25 ans le chef incontesté d'un des plus importants mouvements de Résistance de la zone Nord. En 1944, soucieux de préserver l'indépendance de son mouvement il s'oppose à quelques membres du Comité directeur, dont Robert Salmon. Désireux de s'impliquer dans l'action militaire il quitte Paris et s'installe dans le maquis de Seine-et-Oise Nord (Ronquerolles), dont il prend le commandement FFI en février 1944, sous le nom de commandant Philippe. Au mois d'avril, Pierre Lefaucheux, chef régional des FFI d'Ile-de-France, le nomme responsable FFI de la Seine-et-Oise Nord. Le 23 juillet, arrêté par les Allemands, il est blessé par plusieurs balles ; hospitalisé, il parvient à s'évader et reprend le commandement de son maquis. Le 24 août, Viannay est reçu par le général de Gaulle à Rambouillet. Voyant en lui le chef d'un mouvement politique issu de la Résistance, il est déçu par le désintérêt de ce dernier pour son mouvement. Après la Libération il est chargé en 1945 d'une mission de rapatriement des déportés, et rapatrie Jacques Lusseyran. En 1951, il fonde avec sa femme l'école des Glénans. Philippe Viannay meurt en 1986. Sources et bibliographie : ONAC de Paris, dossier de CVR de Philippe Viannay. Archives du Bureau Résistance, dossier individuel de Philippe Viannay. Philippe Viannay, Du bon usage de la France. Résistance. Journalisme. Glénans, Paris, Éditions Ramsay, 1988. Olivier Wieviorka, Une certaine idée de la Résistance. Défense de la France. 1940-1949, Paris, Seuil, 1995.
Collectif : Bell, Degottex, Goeritz, Jaccard, Kowalsky, Lalanne, Malaval, Reuterward, Ruscha, Singer, Takis
Reference : 17377
Paris, Documentation arts plastiques du Centre Beaubourg, in-4 carré, broché, Nbr. plans, dessins etc...
Centaurus - Verlagsgesellschaft Pfaffenweiler. 1986. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 240 pages - texte en français, allemand, anglais.. . . . Classification Dewey : 300-SCIENCES SOCIALES
texte en français, allemand, anglais - Sommaire : la révision du programme minium de défense sociale - la défense sociale trente ans après - l'influence de la défense sociale nouvelle sur la législation pénale yougoslave - die neuformulierung des minimalprogramms der défense social - human dignity and social defense - la politique du traitement à la lumière de la 3e édition de la défense sociale nouvelle - research policy, criminal policy and social defense - im vorfeld einer entkriminalisierungspolitik einige beobachtungen etc. Classification Dewey : 300-SCIENCES SOCIALES
Édition originale du Discours sur l'Histoire universelle.En tête du volume, long fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères. Précieux et rare manuscrit de travail de Bossuet. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. 1 vol. (190 x 250 mm) de 11 f. (dont les feuillets manuscrits montés sur onglet), [1] f., 561 p. et [3] f. Maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, doublures et gardes de moire verte, tranches dorées, étui bordé. Édition originale du Discours sur l’Histoire universelle. Exceptionnel exemplaire auquel a été joint un fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères.
Une association cohérente : dans ces deux textes, Bossuet vise les thèses de Richard Simon ; implicitement dans le Discours et ses nombreuses additions apportées à partir de 1900 ; explicitement dans La Défense de la Tradition... dont la première partie est consacrée à dévoiler les erreurs de Simon exposées dans ses écrits de manière habile pour éviter la censure, tandis que la seconde, auquel ce fragment manuscrit se rattache, est une apologie de saint Augustin et de sa doctrine sur les dogmes du péché originel, de la grâce et de la prédestination. L'édition originale du Discours sur l'histoire universelle. Cette édition est réalisée par Sébastien Mabre-Cramoisy (1637-1687), petit-fils et héritier du grand éditeur parisien Sébastien Cramoisy (1584-1669) dont les textes parus sous sa marque « Aux trois cigognes » relevaient en grande partie de sujets religieux dont il avait fait sa spécialité. Favori et protégé de la Cour, premier directeur de l'imprimerie royale du Louvre, il laissa à sa mort ses titres et le prestige de son enseigne à son fils, formé auprès de lui. L'édition est ornée de deux vignettes gravées d'après Le Pautre par Jolain (l'une en tête, qui représente le Temps, assis et tenant l'écusson avec les armes du Dauphin ; l'autre en fin). La « deuxième édition originale » sera publiée a Paris chez le même éditeur, mais au format in-12 : elle contient quelques infimes corrections de Bossuet. Brunet avertit que « des exemplaires portent l'adresse de Leonard, 1682, ou celle de Roulland, 1691 » et mentionne comme « la derniere publiee du vivant de l'auteur et celle qui a le plus d'autorite »la « troisieme edition originale », « revue par l'auteur », Paris, Roulland, 1700 (ou Michel David, 1703), in-12. Le texte : « Fidèle à la conception traditionnelle qui fait de l'histoire un répertoire d'enseignements à l'usage des Princes », ce texte a été écrit par Bossuet lorsqu'il était précepteur du dauphin Louis de France, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. Inspiré de La Cité de Dieu de saint Augustin, le Discours... divise en treize chapitres, « l'histoire universelle », c'est-à-dire (à cette époque) celle de l'Europe et du Moyen-Orient, depuis le récit biblique de la Création jusqu'au règne de Charlemagne. Outre son caractère pédagogique, la portée philosophique et les implications politiques du Discours sur l'histoire universelle en font l'un des textes majeurs de l'auteur, dont la postérité retient surtout l'oeuvre (par ailleurs sublime) des Oraisons funèbres. En 1681 pourtant, année de la première parution du Discours..., Bossuet, nommé archevêque de Meaux alors qu'il vient d'achever son préceptorat auprès du dauphin, est devenu l'un des personnages les plus influents de l'Église de France. Les manuscrits et les imprimés relatifs à ce texte sont conservés à la BnF sous les n° 12832-37. Ils comprennent une copie revue et corrigée par Bossuet, et un exemplaire de l'édition originale parue chez Cramoisy, en 1681, la même que celle que nous présentons ici. « Cet exemplaire (au format in-4) porte un grand nombre de notes, de corrections, de suppressions et de divisions écrites de la main de Bossuet pour préparer la 3° édition qu'il donna lui-même en 1700 ». Bossuet révisa jusqu'à sa mort le contenu de ce texte qu'il jugeait fondamental, laissant après la troisième édition nombre de notes manuscrites qui serviront à l'édition définitive de l'abbé Caron. Le fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères : Le manuscrit relié en tête de cet exemplaire du Discours sur l'histoire universelle (1681) est celui d'un fragment de la Défense de la Tradition et des Saints Pères dont la première publication sera posthume (1753). Il se rapporte à six des derniers chapitres de cet ensemble imposant dont l'édition comporte un millier de pages. Le contexte de la Défense de la Tradition... : Bossuet y réfute la thèse du prêtre et érudit Richard Simon (Dieppe 1638 - 1712) sur la doctrine de Saint Augustin (son maître incontesté) dans l'ouvrage publié en 1693 chez Peinier Leers à Rotterdam (pour échapper à la censure) et intitulé Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament... Célèbre pour son art du sermon, Bossuet a également brillé dans celui de la controverse, art ô combien nécessaire en son temps où circulent les thèses de Calvin et de Luther. « Avec sa douceur habituelle, il confondait les systèmes sans blesser personne, et forçait les hérétiques à s'avouer vaincus ; jamais il n'oublia la grande règle de toute discussion religieuse : l'unité, dans ce qui est nécessaire ; la liberté, dans ce qui est douteux ; la charité dans tous les cas. » (Histoire de Bossuet, Ardant et Thibaut, 1868). Cet imposant texte de controverse que Bossuet n'eut pas le temps de faire imprimer et auquel il travailla jusqu'à sa mort, fut publié une première fois dans le deuxième volume de ses OEuvres posthumes (Amsterdam, Aux dépends de la Compagnie, 1653) puis en édition séparée sous le titre Défense de la Tradition et des Saints Pères (Paris, chez Hérissant & Estienne, 1763). Il est conçu en deux parties dont la seconde est la plus importante. La première contient les livres I à IV et la seconde les livres V à XII ; ce dernier livre- où vient se placer notre manuscrit qui comporte 6 des 39 chapitres. Bossuet rédigera un livre XIII, qui ne sera publié que plus tard et ne figure ni dans les OEuvres posthumes (1753) ni dans l'édition séparée (1763). De Défense de la Tradition..., on ne connaît aujourd'hui que le manuscrit quasi complet de ce Livre XIII (partie II) (292 f.) et une copie de travail conservée à la Bnf sous la cote NAF 28227 (13) du fonds Bossuet provenant de la bibliothèque du Grand Séminaire de Meaux, décrite par Bourseaud comme « très incomplète ». Comme notre manuscrit, elle se présente en deux colonnes, mais celle de gauche comporte le texte d'une autre main que celle de Bossuet et seules les notes, corrections ou additions à droite du texte sont autographes, alors que notre fragment est entièrement de la main de Bossuet. En marge inférieure droite, comme sur notre manuscrit autographe, figurent les initiales « LB » du père Vivien de la Borde (1680-1748), l'ami du neveu de Bossuet, évêque de Troyes (1664-1743). Ce dernier qui hérita des papiers de son oncle fut le premier à en entreprendre le classement et le projet de publication avec l'aide de La Borde. « Bossuet n'a publié lui-même qu'une partie de ses écrits. De 1655 à 1704, il en a fait paraître 75 ou 80 ; son neveu en a donné 7 ou 8 de 1709 à 1741 et tous les autres ont été imprimés de 1745 à 1897. » (Bourseaud, Histoire et description des manuscrits, p. XXVII). La dispersion progressive du très volumineux ensemble des manuscrits de Bossuet après la mort de son neveu et celle de La Borde (dont une partie entrera en 1817 dans le fonds de la Bibliothèque royale tandis que d'autres seront vendus à l'amiable par le libraire Lamy) peut expliquer l'existence de ces feuillets fort heureusement conservés grâce à l'initiative du commanditaire de la reliure de notre exemplaire. Notons que dans la collection James de Rothschild réunissant un nombre significatif de manuscrits de l'évêque de Meaux, ceux-là ne concernent en majorité que des lettres. Détail du fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères : 38 pages en 20 feuillets (135 x 195 mm) sur papier vergé, numérotés « 784 B 1 à 784 B 6, 784 D à 784 Z (sauf I, V, W), 784 AA à 784 HH, et 785 A à H » et paraphés en marge inférieure gauche des initiales « LB ». Le texte est réparti en deux colonnes : celle de droite réservée au texte, celle de gauche aux notes, références, additions et corrections. Les passages soulignés par Bossuet sont en italique dans l'édition imprimée. Ce fragment concerne les chapitres XXVII à XXXIV du Livre douzième « La Tradition constante de la doctrine de S. Augustin sur la Prédestination » de la seconde partie : « Erreurs sur la matière du Péché originel & de la Grace ». Il manque cependant le début du chapitre XXVIII « Autres prières d'Origène... » et la fin du chapitre XXXIV. Titres des chapitres tels que notés par Bossuet : - chap. XXVII : « Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de St. Augustin » ; - chap. XXVIII-IX : « Dieu fait ce qu'il veut dans le bon & dans le mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs » ; - chap. XXX : « Grande puissance de la Doctrine et de la Grâce de J.C. comment démontrée et expliquée par Origène » ; - chap. XXXI : « Que cette grâce reconnue par Origène est prévenante & quel rapport elle a avec la Prière » ; - chap. XXXII : « Prière de St Grégoire de Naziance rapportée par St Augustin » ; - chap. XXXIII : « Prière de Guillaume abbé de St Arnoult de Metz » ; - chap. XXXIV : « St Augustin prouve que la doctrine précédente que les anciens Docteurs ont reconnu la Prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience ».
"PETERSON, VAL (US Ambassabor) (+) KUTER, LAURENCE S., (U.S. Air Force general and Commander in Chief of NORAD)
Reference : 60137
(1960)
(USA), The North American Defense Command, 1960. Elephant Folio (765 x 515 mm). Large collection of photos with accompanying commentaries, in the custom made blue binding with gilt lettering to front board. 137 original monochrome photos (measuring 255 x 200 mm) pasted on to 40 leaves of paper documenting a month long trip to document the US Air Defense System from Copenhagen to New York, Washington, Chicago, San Francisco and, the main focus of the trip, Thule and Station Nord in the North of Greenland. Also inserted are two formal signed letters to chief editor of the Danish newspaper Fyns Tidende, Knud Madsen, 1) from Val Peterson, American Ambassador to Denmark, 2) from Laurence S. Kuter, U.S. Air Force general and Commander in Chief of NORAD. Both letters are thanking Knud for his time, for their close working relationship and for his understanding. Light wear to extremities and paper slightly browned in margin but otherwise in fine condition and all photos well preserved.
Exceedingly rare photo album - curated by the North American Defense Command with personal signed letters by Val Peterson, American Ambassador to Denmark and Laurence S. Kuter, U.S. Air Force general and Commander in Chief of NORAD - depicting the Danish journalists' tour of the North American Defense Command in the summer of 1960. The album is of the utmost scarcity and was only presented to a select few of the participants of the tour. The present collection is a testament to one of the most controversial and disputed chapters in the Danish-North American relationship, namely that of Camp Century on Greenland; this includes installation of a portable nuclear reactor, the first of its kind, and eventually the creation of a vast network of nuclear missile launch sites – information only declassified in 1996. Furthermore, it is a fine example of US-military Cold War propaganda and it they sought to influence the public opinion in allied countries. In 1951, the United States and Denmark - both founding members of the North American Treaty Organization (NATO) - signed the Defense of Greenland Agreement. The treaty was intended “to negotiate arrangements under which armed forces of the parties to the North Atlantic Treaty Organization may make use of facilities in Greenland in defense of Greenland and the rest of the North Atlantic Treaty area.” More simply put, the agreement allowed the United States to build military bases in Greenland. Denmark and the US had signed a formal agreement granting America the right to maintain military bases in Greenland, but only in strictly defined areas, such as Thule Air Base in Northwest Greenland. They still needed approval from the Danish authorities for all activities outside these defence areas. In 1957, without informing the Danish Parliament, the Danish Prime Minister H. C. Hansen gave the Americans permission to store nuclear weapons at Thule AB. When the US Army constructed Camp Century, completely with its own transportable nuclear reactor, the Danish Government found itself in a tight corner. As news about Camp Century spread due to the army’s publicity campaign, the Danish authorities were forced to explain that there were no nukes in Greenland. The Danes had to either give in entirely to the American requests to deploy various nuclear weapons in Greenland, or take a firmer stand against the Americans. Denmark opted for the second solution. In recognition of the unfavourable public climate in Denmark, the US military issued a press campaign to provide better understanding of the need for military bases in the Artic. This was primarily done by inviting chief editors from the major Danish newspapers on a month long trip to the US; as is evident from the present photos, no expenses were spared. As ambassador Val Peterson wrote to Danish chief editor Knud Madsen in the accompanying letter:“From personal conversations with several participants in your tour, and from articles about the trip which already have appeared in the Danish press, I know that the various sponsoring agencies have done their utmost to make your visit instructive as well as pleasant. Above all, I am happy that you have had an opportunity to gain an insight in the vast effort made the the United States to safeguard the security of the free world and to maintain the peace, in close and cordial cooperation with our friends and Allies, Denmark prominently among them” And General Laurence S. Kuter: “We were delighted to have an opportunity to explain the important segments of our defense system to you – the NORAD Story. Denmark will continue to play a very important role in North American’s air and aerospace defenses in permitting important detection devices to be located in Greenland. Denmark is the only continental NATO power which provides such land-basing opportunity, which is essential for North America’s surveillance of the polar approach route. We hope, as a result of your visit, we now have a closer working relationship and understanding.” (From the accompanying letter). Over the next decade, the American military built three air bases in Greenland: Narssarsuaq, Sondestrom, and Thule. In context of the Cold War, these bases provided a refueling point and a base of operations for intermediate-range strategic bombers. Additionally, the United States deployed radar stations in Greenland to maintain a Ballistic Missile Early Warning System (BMEWS) and a Distant Early Warning (DEW) Line, which would give the United States advance warning of a Soviet nuclear attack. The Thule Air Base is the only of the three which is still operational today. Located less than 1,000 miles from the North Pole, it is the U.S. Air Force’s northernmost base. Construction on Camp Century began in June 1959 and was completed by October 1960. Army engineers first had to build a three mile road to bring the 6,000 tons of supplies it would require to build the $8 million facility. Most of the heavy equipment, including vehicles, were brought by bobsleds known as “heavy swings” which had a maximum speed of two miles per hour, making it a 70 hour trip from the Thule Air Base. The camp itself was not a secret. Officially, it was built for scientific purposes under the auspices of the Army Polar Research and Development Center. The Army even produced a short film promoting Camp Century as a “remote research community.” The facility did see some significant scientific discoveries, such as some of the first studies of ice cores, revealing geological secrets going back 100,000 years. Science, however was not the primary purpose of Camp Century. The facility was built primarily as a test for a military operation involving nuclear missiles. The U.S. Army continued to operate Camp Century in a limited capacity until 1966. Its tunnels quickly collapsed, and today the facility is unreachable, buried under a thick layer of ice. Project Iceworm remained a closely guarded secret until 1997, when the Danish Institute of International Affairs (DUPI) reported Camp Century’s military ambitions.