Albin Michel, Paris 1983, in-8° broché. Couverture illustrée. Iconographie en noie hors texte. Envoi autographe de l'auteur à Félicien Marceau. EO dont il n'est pas annoncé de grand papier.
Reference : 3893
Librairie La Rose de Java
M. Hubert Bouccara
11, rue Campagne Première
75014 Paris
France
01 43 20 55 30
NOS CONDITIONS DE VENTE Conforme aux usages de la librairie ancienne et moderne, tous les ouvrages présentés sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Au delà de huit jours les livres réservés seront remis en vente. Les frais de port sont à la charge du destinataire. Les livres sont payables à la commande. Aucun livre ne sera expédié sans être réglé en totalité. Suite aux modifications des tarifs de la Poste, tout colis supérieur à 3cm d'épaisseur sera désormais expédié en colissimo. Vos règlements par chèque en Euros hors France ou chèque en devise doivent être majorés de 15 Euros. Nous acceptons les règlements par chèque bancaire ou postal, mandat postal ou international, carte bancaire, Visa, Eurocard, MasterCard. Les règlements par virements bancaires ou contre remboursement ne sont pas accéptés. Conditions of sale: All of our books are complete and in good antiquarian condition unless stated otherwise. Orders by telephone are accepted with the understanding that availability of the requested book may not always be confirmed at the time of the call. Reserved books will be held for a period of eight days before being put back on sale. Delivery charges and postal fees are the responsibility of the buyer. Books must be paid for at the time of the order; no book will be sent without being paid first.
Londres, G. Owen, et T. Cadell, 1772. 3 vol. in-12, vélin ivoire, dos lisses ornés de doubles filets dorés, titres écrits à la plume, tranches rouges. Reliure du temps. xij-276 pp.; 250 pp.; VIII pp., (5) ff., 173 pp., 10 pp., VIII-136 pp., 8 pp., (2) ff., 156 pp., 10 pp.
Edition originale de ces mémoires apocryphes dont l'auteur demeure inconnu mais qui était probablement un proche de la marquise, dont le portrait est assez flatteur. D'après Lelong, ils sont l'oeuvre "d'un de ces écrivains de Hollande, qui a cherché à gagner de l'argent. Il dit que parmi une multitude de papiers de Madame de Pompadour, il a fait un choix, & a élagué beaucoup". Le troisième volume, joint à cette collection, comprend la correspondance et plusieurs pièces annexes. Le premier texte comprend 86 lettres de la marquise attribuées au marquis François Barbé-Marbois. Elles sont suivies de : Portrait de madame la marquise de Pompadour fait par elle-même, Paris, s.n., 1756 - Supplément des lettres de madame la marquise de Pompadour, depuis MDCCXLVI jusqu'à MDCCLII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettres et Réponses écrites à madame la marquise de Pompadour depuis MDCCLIII jusqu'à MDCCLXII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettre pastorale à madame la marquise de Pompadour, par l'abbé de Bernis, S.l.n.d. (même imprimeur que le précédent). Agréable exemplaire. Supercheries III, 204; Quérard VII, 258; Lelong, 24792.
Phone number : 02 47 97 01 40
3 tomes reliés en un volume in-12 (163 x 94 mm), maroquin rouge de l'époque, dos lisse richement orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bronze, triples filets d'encadrement sur les plats avec fleurons d'angle, roulette sur les coiffes et les coupes, dentelle intérieure, doré sur tranche, gardes de papier d'Augsbourg doré et étoilé (reliure de l'époque), (4), 128 pages; 100, (10) pages, (1) f. blanc, faux titre et titre inclus et (16), 236 pages.
Bel exemplaire de ce recueil de lettres apocryphes, fictivement attribuées à madame de Pompadour. Il obtint un très grand succès et des traductions dans les principales langues européennes.Bandeaux, culs-de-lampe et ornements typographiques gravés sur bois.Longtemps attribuées à Crébillon fils, selon Quérard ('Supercheries littéraires', III, 204-205), "c'était lui faire beaucoup d'honneur, car ces lettres sont pleines de décence et semées d'anecdotes très piquantes (...) On regarde ces lettres, avec bien plus de raison, comme l'ouvrage de la jeunesse d'un de nos magistrats les plus distingués, M. le marquis de Barbé-Marbois".Le tome III, qui renferme 77 lettres, est présenté, dans son avertissement, comme un supplément de lettres destiné à compléter les deux premiers volumes. Ces lettres de la marquise "ne seraient parvenues à l'éditeur qu'après publication des autres (). On y trouvera les six premières années de Madame de Pompadour, aussi brillantes que le reste de son règne". Afin de bénéficier de l'extraordinaire vogue de cette publication, une quatrième partie de lettres et réponses devait suivre.Ex-libris de la bibliothèque du comte Chevreau d'Antraigues.Très belle reliure de maroquin du temps.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[Paris], Imprimerie de Ch. Est. Chenault, s.d. (1764) 2 vol. in-4, 7 - 16 pp. et 45 pp., maroquin bleu nuit, dos à nerfs, tranches dorées, double filet doré sur les coupes, large dentelle intérieure (Rivière et fils).
L'unique et vraie édition du Testament. De la plus grande rareté.Cette pièce apparemment très rare ne constitue nullement un pamphlet ou une satire, à la différence de nombreux autres opuscules intitulés "Testament" et se rapportant à des personnages en vue. Composée de plusieurs dispositions successives étagées entre le 15 novembre 1757 et le [15] avril 1764 (c'est-à-dire le jour même de la mort de la marquise), elle donne réellement les dernières volontés de la favorite, tant en faveur du Roi, que de son frère Abel-François Poisson de Marigny, et des différentes personnes de sa domesticité. Ce qui est étrange dans cette édition est que la date du 15 avril 1764 a été remplacée par celle du 19, pour le dernier codicille, alors que le premier service funèbre de la dame avait déjà eu lieu. Ce qui n'apparaît pas bien, ce sont les modalités et les raisons de la publication, qui remonte certainement à l'entourage proche (le prince de Soubise, son exécuteur testamentaire ; son frère ; ou encore le fidèle Collin ?), et a peut-être été décidé soit pour faire sourdine aux rumeurs qui ne pouvaient manquer de circuler à la mort de "Maman Catin", qui avait tant fourni à la médisance et à la satire ; soit comme pièce nécessaire dans les actions en justice que devait susciter un héritage si important(cf. pièce suivante).Aucun exemplaire au CCF. Relié à la suite : Mémoire pour Monsieur le Marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi. Contre M. de Malvoisin, chef de brigade des carabiniers, & Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur à la substitution prononcée par la Marquise de Pompadour. [Paris], Imprimerie de J.-Th. Hérissant, s.d [1766], 16 pp. Absent de Corda. Un des codicilles au testament de Madame de Pompadour portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Second volume : Mémoire pour Gabriel Poisson de Malvoisin, brigadier des armées du Roi, & chef de brigade des carabiniers, appellant. Contre Abel-François Poisson, marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi, intimé. En présence de Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur aux substitutions prononcées par la Marquise de Pompadour, aussi appellant. Paris, P.-G. Simon, 1766, in-4.Très rare pièce sur la succession de la marquise de Pompadour. Un des codicilles au testament de la favorite portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M. Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère ; il soutenait naturellement que la substitution était fidéi-commissaire. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Absent de Corda.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Flammarion Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1933 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue et rose In-8 1 vol. - 284 pages
4 planches hors-texte, dessins de Nicolas Sternberg (complet) édition de 1933 Contents, Chapitres : Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, naît le 29 décembre 1721 à Paris et meurt le 15 avril 1764 à Versailles. Introduite à la cour par relations, elle est remarquée par le roi Louis XV et devient sa maîtresse-en-titre, de 1745 à 1751. Elle est également la conseillère du monarque et reste influente comme favorite jusqu'à son décès. Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines, bourgeoises, lui attirent aisément des critiques de la part de l'aristocratie. À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV actuelle place de la Concorde ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais dÉvreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi aux écrits et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Ayant une santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire à l'âge de 42 ans. (source : Wikipedia) légères traces de pliures aux coins des plats de la couverture, bords des plats un peu frottés, notamment le bas du mors du plat supérieur, intérieur sinon propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire de lecture, complet des 4 planches hors-texte
La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.