1762, in-8vo, 288 p., reliure en demi toile verte, dos avec titre et filets en or. Exemplaire en bon état.
Reference : 91237aaf
Harteveld Rare Books Ltd.
M. Ben Harteveld
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S.l.,, 1762. 3 textes reliés en 1 volume In-12, 288 pp. Reliure plein veau époque, dos lisse orné, pièce de titre rouge.
Reliés à la suite : -Remarques sur un écrit intitulé : Compte rendu des constitutions des jésuites... 175 pp. - Arrest du Parlement de bretagne qui juge l'Appel comme d'abus interjetté par M. le Procureur Général du Roi, des brefs, bulles, constitutions et concernant les soi-disans jésuites. Du 27 mai 1762. 33 pp. L'affaire est célèbre, La Chalotais, procureur général au Parlement de Bretagne, dénonca les dangers des théories soutenues par les Jésuites. Cette affaire prit des proportions considerables et le parlement de Bretagne adopta les conclusions de son procureur et demanda la dissolution de la Compagnie de Jesus. (coiffe supérieure usée, un cahier déboité).
Sans lieu, 1762 In-12 de 288 pp. maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleurons dorés aux angles, dos à nerfs orné de fleurons de caissons dorés, pièce de titre de maroquin vert, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce réquisitoire breton contre la Compagnie de Jésus. L'antagonisme entre les parlements, défenseurs jaloux et vétilleux du gallicanisme, et les jésuites - considérés comme les suppôts de l'ultramontanisme - date de l'installation même de l'ordre en France, au XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, sur fond de querelle janséniste réactivée par la bulle Unigenitus (1713), le conflit devient plus virulent encore. En 1758, la guerre de Sept ans entraîne la banqueroute des établissements commerciaux des jésuites à la Martinique dirigés par le P. La Valette . Les créanciers de la Compagnie de Jésus entament des poursuites judiciaires devant un tribunal de commerce, mais l'affaire prend rapidement une tournure politique quand les parlements s'en emparent. Après avoir exigé la communication des Constitutions de l'ordre de saint Ignace, les magistrats se livrèrent dès lors à une attaque systématique des fondements mêmes de la Compagnie. Dans ce Compte-rendu présenté devant le Parlement de Bretagne les 1er, 3, 4 et 5 décembre 1761 - et qui vient à la suite du discours prononcé par l'abbé Chauvelin devant le Parlement de Paris, en avril de la même année -, La Chalotais (1701-1785) se livre à un implacable réquisitoire. Le procureur général au parlement de Bretagne stigmatise les règles - particulièrement leur obéissance absolue et directe à l'égard du pape - et l'organisation de l'ordre - selon lui ""une institution fanatique"" -, attentatoires à l'autorité des conciles, incompatibles avec la Déclaration des Quatre articles de 1682 et les lois de la monarchie française. La Chalotais reprend les traditionnelles antiennes des antijésuites - la Compagnie délivre un enseignement corrompu, excite troubles et querelles, ne condamne pas la doctrine du régicide -, et se prononce pour la dissolution d'une société jugée irréformable. L'arrêt du Parlement de Bretagne du 23 décembre, pris à la suite du compte-rendu de La Chalotais, anticipant la condamnation finale de la Compagnie de Jésus, lui fait défense de recevoir de nouveaux membres ou novices, de poursuivre ses activités d'enseignement et enjoint à ses étudiants de ""vuider les collèges de ladite Société"". A la suite de ces multiples attaques des Parlements, Choiseul décide de sacrifier les jésuites : en 1764, Louis XV est contraint d'entériner la suppression de l'ordre dans le royaume. Deux ans plus tard, La Chalotais publia son Essai d'éducation nationale, proposant un système d'enseignement pour se substituer à celui des jésuites qu'il avait contribué à détruire. Peu après, La Chalotais se signala à nouveau en prenant la tête de l'opposition parlementaire de Bretagne. Il se rebellait contre son gouverneur, le duc d'Aiguillon, et contre les ordres du roi. Il fut emprisonné en 1765 puis exilé jusqu'en 1775. Très bel exemplaire en maroquin de l'époque. Mention manuscrite ancienne à l'encre brune au verso de la première feuille de garde : ""Reliure de Derome""."
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1762, 163x100mm, 142 + 155pages, cartonnage, étiquette de titre manuscrite au dos.
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S.l., s.n., 1762. 1 vol. in-12, (17 x 10 cm) ; 288 pp. Reliure d'époque en plein veau brun, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Deux coins émoussés, coiffes manquantes entrainant un petit manque de cuir en pied du dos, débuts de fentes aux mors.
Louis-René Caradeuc de La Chalotais (Rennes, 1701-1785) a été procureur général de Bretagne. Janséniste, il s'oppose ici aux Jésuites ; son requisitoire et l'arrêt du Parlement lui faisant suite le 23 décembre auront un retentissement tel qu'ils engendreront la dissolution de la Compagnie de Jésus par Choiseul et Louis XV en 1764. Deux ans plus tard, La Chalotais publiait son Essai d'Éducation nationale pour remplacer le système d'enseignement des Jésuites.
Sans lieu sans nom 1762 In-12 (10 X 17 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges mouchetées. 160 pp. (Reliure de l'époque).
Nouvelle édition, revue et corrigée. Bien complet in-fine de l' « Arrest du parlement de Bretagne du 27 mai 1762 » par L. C. Picquet, de l' « Extrait des registres du parlement du 28 mai 1762 ». Réquisitoire sans concession à l’encontre de la Compagnie de Jésus, que le magistrat breton La Chalotais (1701-1785) compare à « une institution fanatique ». Adepte de la philosophie des Lumières, ce procureur au parlement de Bretagne, provoqua en partie l'abolition de la société de Jésus en France. Il fut également en faveur de l’abandon du latin au profit des langues vivantes. Emprisonné à Saint-Malo (1765), puis exilé à Saintes (1768), il fut rétabli dans sa charge en 1775.