‎POINCARE, Raymond (1860-1934). -‎
‎Voyages Présidentiels. Album photographique.‎

‎Paris, M. Branger, 1913, in-folio, oblong, avec au total 279 photos en grand format (12.5 x 17 cm), reliure en cuir, légèrement usée.‎

Reference : 90429aaf

‎Cet intéressant ensemble de photographies illustre plusieurs visites du Président français Poincaré dans son pays (manifestations de l’armée française, soldats des colonies, etc.) et son voyage officiel en Grande-Bretagne (23-29 juin 1913).Élu président de la République le 17 janvier 1913, Raymond Poincaré présidera la France jusqu'en 1920, durant une période marquée par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est l'artisan de l'Union Sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani ou Georges Clemenceau. Les menaces d'orage s'accumulent sur l'horizon européen. Le meilleur moyen de les conjurer est de resserrer les alliances avec les alliés: Russie et Grande-Bretagne. Pour souder l'union des Français, il se rend dans de nombreuses villes où il évoque le passé historique de chaque province, son activité économique et sociale, ses beautés pittoresques et touristiques. Poincaré se rend en Angleterre du 23 au 29 juin 1913 et il effectue un voyage officiel en Russie pour renforcer les alliances du 13 au 23 juillet 1914, deux semaines après l'attentat de Sarajevo. Le 4 août, son message est communiqué aux Chambres par Viviani : la France « sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l’ennemi l’Union Sacrée, et qui sont aujourd’hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l’agresseur et dans une même foi patriotique ».Il n'hésite pas, parfois au péril de sa vie, à venir au front (essentiellement dans la Meuse et dans la Somme) afin de juger du moral des troupes et des populations déplacées. Il visite à plusieurs reprises la partie de l'Alsace redevenue française dès le 7 août 1914 : il se rend au Col de la Schlucht, à Thann, Masevaux, Saint-Amarin et Dannemarie entre le 11 février 1915 et le 10 avril 1916. Cependant, après la nomination de Clemenceau comme président du Conseil en 1917, son rôle devient plus discret. Image disp.‎