Paris, Gallimard / Denoël, 1991, gr. in-4to, env. 150 photographies en noir-blanc et 27 p. de texte. Avec une superbe dédicace calligraphique double page, en noir et rouge de l'auteur pour Gustave Zumsteg, reliure originale avec jaquette illustrée et protégée. Bel état.
Reference : 76900aaf
Fine copy with double-page handwritten dedication in calligraphic way, black and red, for Gustave Zumsteg, Impressive original ‘painting’ by Francois-Marie Banier. Image disp.
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Paris Piasa - Mathias 0 In-4 brochés, couv illustrées
COLLECTION COMPLETE; >> I. Les Picasso de Dora Maar. Vente à Paris les 27 et 28 octobre 1998 : 142 lots décrits et pour la plus part reproduits: tableaux et dessins, bijoux, sculptures, papiers déchirés, galets et tessons gravés, estampes, clichés verre, photographies... Oeuvres de Picasso, Dora Maar, Oscqr Dominguez, Joan Miro, Jean Cocteau, Balthus, Fenosa, Jacques Villon. --- II Pablo Picasso et Dora Maar. Une Histoire - des oeuvres. Photographies de 1906 à 1946. 28/29 octobre 1998. 275 lots décrits dont beaucoup sont reproduits, photographies de Picasso, de ses oeuvres et des amis de Picasso et Dora Maar par elle-même, Brassai, Braque, Rogi André, Caillet, Cauvin, Chevojon, Cocteau, Eluard, Izis, Man Ray, Photolido, Picasso, Vaux et Ventosa. --- III. Les Livres de Dora Maar. Autographes et documents. 29 octobre 1998. 386 lots décrits dont beaucoup reproduits. Ouvrages et autographes de Bataille, Breton, Braque, Breton, Char, Cocteau, Deharme, Desnos, Du Bouchet, Eluard, Ernst, Hugnet, Picasso, Iliazd, Jouve, Leiris, Matisse, Michaux, Paalen, Péret, Prevert, Reverdy, Tanguy, Tzara... --- IV. Les photographies de Dora Maar: Une Histoire Des Oeuvres. 20 novembre 1998. Note biographique et descriptions des 230 lots comprenant des photographies anonymes, de nombreuses images de Dora Maar, et d'Albin-Guillot, Sougez, Man Ray, Izis, Brassaï, Lee Miller, Rogi André, Ina Bandy et Irving Penn. Parmi ces clichés des portraits de Picasso, et la fameuse série de Guernica qui montre l'élaboration du célèbre tableaux. --- V. L'Atelier de Dora Maar. 26 novembre 1998. Repères biographiques. Cette vacation proposait 160 tableaux exécutés par la compagne de Picasso, et des oeuvres de Wifredo Lam (3), Oscar Dominguze (1) et Marie-Laure de Noailles (3). 44 reproductions en couleurs. -- VI. Atelier de Dora Maar. 7 décembre 1998. Dessins, aquarelles, peintures sur toile, bijoux, argenterie, objets d'art et d'ameublement, matériel de peintre, tapis d'Orient. 11 photographies en noir. -- VII. Derniers souvenirs de Dora Maar. 26/27 mai 1999. Oeuvres de Pablo PICASSO, Croquis de BALTHUS, ensemble de dessins et peintures de Wifredo LAM, oeuvres de Dora MAAR, De Stael,... 244 lot décrits dont plus de cent reproduits. --- VIII. Les Photographies de Dora Maar. Une dernière rencontre. 19 novembre 1999. Photos de Dora Maar, Brassaï, Izis, Man Ray, Rogi André. 100 lots. >>>L'ENSEMBLE des 8 CATALOGUES des ventes DORA MAAR Très bon 0
ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies.
Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les uvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son uvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'uvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son uvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Circa 1930. 1930 2 vols Oblongs (275 x 370 mm) ( 280 x 360 mm) de : 86 photographies (180 x 13mm) réparties sur [24] ff., [1]f avec 11 petites photos.; 92 photographies (150 x 955mm), (130 x 170 mm), (255 x 195 mm) sur [24] ff. Dont [2]ff. (petites photographies), [3] ff. Blancs. Vol. 1: Chagrin bordeau, dos à nerfs orné. Vol 2: chagrin vert, dos lisse muet.
Magnifique Album en deux volumes circa 1930 sur lAlgérie et la Tunisie, comportant environ 200 photographies de paysages urbains et ruraux, portraits et scènes de vie. Les photographies du premier volumes sont maintenues par une feuille de papier épais partiellement collée sur une page cartonnée, au recto et au verso, permettant de les glisser dans un cadre enjolivé dun filet rouge. Celles du second volume sont maintenues au recto dune feuille de papier épais contrecollée à la suivante et percée de 4 encoches permettant de les glisser dans les coins. Les photographies du premier volume sont titrées à lencre noire tandis que celles du second le sont au crayon à papier ou directement en bas de celles-ci. De tailles variables et ne disposant pas toutes dun titre, elle sont presque toutes prises au format paysage. Lensemble se consacre majoritairement à des villes algériennes et tunisiennes telles quAlger, Biskra, Blidah, Timgad, Carthage et Tunis, ainsi quà leurs environs. Ci-dessous, la liste de toutes les photographies titrées avec le numéro de page (vol. 1) ou du feuillet (vol. 2): Volume 1: 6. «Souks, Tunis, mosquée El Zitouna»; 7. «Tunis, mosquée Sidi Ben Zia»; 13. «Entrée du Bardo»; 14. «Alger, un cimetière arabe»; 18. «Rue dAlger»; 18. «Alger, entrée de la Kasbah»; 19. «Alger, la Kasbah, une rue»; 21. «LEscadre à Alger, «La touche Tréville»; 21. «Port dAlger»; 22. «Alger. Palais du Gouverneur»; 23. «Alger. Place du gouvernement»; 23. «Alger. Place du gouvernement»; 24. «Vue du désert prise du Col de Sfa»; 24. «Caravane dans le désert près Biskra»; 25. «Biskra. Entrée du désert. Piste»; 25. «Une caravane en marche»; 26. «Biskra. Rue des Ouled Maïls»; 27. «Tunis. Rue et mosquée El Zitouna»; 27. «Biskra. Un enterrement arabe»; 31. «Un déraillement près Biskra»; 36. «Blidah. Le ruisseau des singes»; 36. «Viaduc dans les gorges de la Chiffa»; 37. «Près Blidah. Gorges de la Chiffa. Ruisseau des singes»; 37. «Blidah.»; 42. «En route pour le Tell près Biskra»; 44. «Carthage. Fouilles. Musée Byrsa». Volume 2: 1. «Marseille. Funiculaire menant à N. D. de la Garde»; 1. «N. D. de la Garde».; 2. «Valence»; 3. «Valence. Cathédrale»; 3. «Alicante. Promenade sur le port»; 4. «Alicante. Un arroseur municipal»; 4. «Elché. Plantation de palmiers»; 5. «Elché»; 6. «Elché»; 7. «Elché»; 8. «Elché»; 9. «La Lealtard saludando el dia de San Ildefonso (23 Enero 1894). Cartagene. Vue prise de la maison de Monsieur Figuera»; 9. «Cartagene. Le Besos (Cap. Franco) à son départ pour Oran»; 10. «Oran. Vue prise à bord du Besos»; 10. «Oran. Dans le haut de la ville»; 12. «Oran. Cour de la mosquée du Pacha»; 12. «Oran. Le village nègre»; 13. «Clemcem. Chemin conduisant à la mosquée de Sidi-Bon-Meddu»; 16. «Alger. Place du gouvernement. Statue du duc dOrléans. Mosquée de la mairie»; 16. «Place du gouvernement»; 17. «Alger. Port. Escadre de lamiral Gervais»; 18. «Alger. La Kasbah. Rue de la Mer Rouge»; 19. «Allée des bambous au jardin dessai»; 20. «Alger. Jardin dessai. Allée des dattiers»; 20. «Alger. Jardin dessai. Aloës en fleur»; 21. «Alger. Jardin dessai. Fleurs, palmiers chamaerops, rosiers grimpants»; 22. «Gorges de la Chiffa près Blidah. Ruisseau des singes»; 22. «Route des gorges»; 23. «Gorges de la Chiffa»; 24 «Entrée des gorges de la Chiffa»; 25. «Sur la route de Biskra»; 26. «Avant des gorges dEl Kantara»; 26. «Goerges dEl Kantara. Première oasis»; 27. «Dans les gorges dEl Kantara»; 27. «Oasis dEl Kantara»; 28. «Biskra. Place du marché»; 28. «Ouled Maïl»; 29. «Environs de Biskra (arabes nomades)»; 30. «Caravanes près Biskra»; 31. «Le désert (une prise du col de Sfa»; 31. «Au vieux Biskra»; 32. «Au vieux Biskra»; 33. «Vieux Biskra»; 34. «Femme de la tribu des Ouled Naïls»; 34. «Jeune femme arabde et son enfant»; 34. «Femme mauresque»; 34. «Femme des Ouled Naïl»; 34. «Musicien Algérien»; 34. «Chameaux sabreuvant»; 34. «Mchari monté par un Tarqui»; 35. «Sahara algérien. Caravane en marche»; 36. «Biskra. Passage de lOuled El-Outaïa par une caravane»; 36. «Biskra. Femme des Ouled-Naïls»; 37. «Casino de Biskra. Bergère et son troupeau de chèvre»; 37. «Timgad. Ruines du temple de Jupiter»; 38. «Timbad»; 39. «Constantine. Près des murs de la ville»; 41. «Tunis. Porte de France»; 41. «Une rue»; 42. «Ruines de Carthage»; 42. «Tunis»; 43. «Tunis. Barbouchi dans la cour de la maison»; 43. «Palais du Bardo. Les lions de Venise»; 44. «Bardo de Tunis»; 45. «Carthage. Le R. P. Delattre»; 46. «Le Ville dOran, de la compagnie transatlantique». 2 vol. Oblong (275 x 370 mm) ( 280 x 360 mm) of : 86 photographs (180 x 13mm) spread over [24] ff, [1]f with 11 small photographs; 92 photographs (150 x 955mm), (130 x 170 mm), (255 x 195 mm) on [24] ff. Including [2]ff. (small photographs), [3] ff. Blank. Vol. 1 : Bordeaux chagrin, decorated spine. Vol 2 : green chagrin, smooth mute back. Magnificent Album in two volumes circa 1930 on Algeria and Tunisia, comprising about 200 photographs of urban and rural landscapes, portraits and scenes of life. The photographs of the first volume are maintained by a sheet of thick paper partially glued on a cardboard page, front and back, allowing to slide them in a frame embellished with a red net. The photographs of the second volume are held on the front of a sheet of thick paper glued to the next one and pierced with 4 notches allowing to slide them in the corners. The photographs of the first volume are titled in black ink while those of the second volume are titled in pencil or directly at the bottom of them. Of varying sizes and not all with a title, they are almost all taken in landscape format. The set is mainly devoted to Algerian and Tunisian cities such as Algiers, Biskra, Blidah, Timgad, Carthage and Tunis, as well as their surroundings. Below is a list of all the photographs titled with the page number (vol. 1) or sheet number (vol. 2): Volume 1: 6. "Souks, Tunis, El Zitouna mosque"; 7. "Tunis, Sidi Ben Zia mosque"; 13. "Entrance to the Bardo"; 14. "Algiers, an Arab cemetery"; 18. "Algiers, entrance to the Kasbah"; 19. "Algiers, the Kasbah, a street"; 21. "The Wing in Algiers, "The Treville touch"; 21. "Port of Algiers"; 22. Governor's Palace"; 23. "Algiers. Place du gouvernement"; 23. "Alger. Place du gouvernement"; 24. "View of the desert taken from the Col de Sfa"; 24. "Caravan in the desert near Biskra"; 25. "Biskra. Entrance to the desert. Track"; 25. "A caravan on the move"; 26. "Biskra. Street of Ouled Maïls"; 27. "Tunis. Street and mosque El Zitouna"; 27. "Biskra. An Arab funeral"; 31. "A derailment near Biskra"; 36. "Blidah. The stream of monkeys"; 36. "Viaduct in the gorges of the Chiffa"; 37. "Near Blidah. Gorges of the Chiffa. Ruisseau des singes"; 37. "Blidah"; 42. "En route to the Tell near Biskra"; 44. "Carthage. Excavations. Byrsa Museum". Volume 2: 1 "Marseille. Funicular leading to N. D. de la Garde"; 1. D. de la Garde"; 2 "Valencia"; 3 "Valencia. Cathedral"; 3. "Alicante. Walk on the port"; 4. Municipal sprinkler"; 4. "Elche. Plantation of palms"; 5. "Elché"; 6. "Elché"; 7. "Elché"; 8. "Elché"; 9. "La Lealtard saludando el dia de San Ildefonso (23 Enero 1894). Cartagene. View taken from the house of Mr. Figuera"; 9. "Cartagene. The Besos (Cap. Franco) on its departure for Oran"; 10. "Oran. View taken on board the Besos"; 10. "Oran. In the upper part of the city"; 12. "Oran. Courtyard of the mosque of the Pasha"; 12. "Oran. The Negro village"; 13. "Clemcem. Path leading to the mosque of Sidi-Bon-Meddu"; 16. Algiers. Place du gouvernement. Statue of the Duke of Orleans. Mosque of the town hall"; 16. Place of the government"; 17. Algiers. Port. Wing of the admiral Gervais"; 18. "Algiers. The Kasbah. Rue de la Mer Rouge"; 19. "Allée des bambous au jardin d'essai"; 20. Algiers. Garden of test. Alley of the date palms"; 20. Algiers. Jardin d'essai. Aloes in flower"; 21. "Algiers. Jardin d'essai. Flowers, chamaerops palms, climbing roses"; 22. "Gorges of the Chiffa near Blidah. Ruisseau des singes"; 22. "Route des gorges"; 23. "Gorges de la Chiffa"; 24 "Entrée des gorges de la Chiffa"; 25. "Sur la route de Biskra"; 26. Before the gorges of El Kantara"; 26. "Goerges of El Kantara. First oasis"; 27. in the gorges of El Kantara; 27. oasis of El Kantara; 28. Biskra. "Caravans near Biskra"; 31. "The desert (a shot of the Sfa pass)"; 31. "In old Biskra"; 32. "In old Biskra"; 33. "Old Biskra"; 34. "Woman of the Ouled Naïls tribe"; 34. "Young Arab woman and her child"; 34. "Moorish woman"; 34. "Woman of the Ouled Naïl"; 34. "Algerian musician"; 34. "Camels drinking"; 34. "Mchari mounted by a Tarqui"; 35. "Algerian Sahara. Caravan on the move"; 36. Passage of the Ouled El-Outaïa by a caravan"; 36. Woman of the Ouled-Naïls"; 37. "Casino of Biskra. Shepherdess and her herd of goats"; 37. "Timgad. Ruins of the temple of Jupiter"; 38. "Timbad"; 39. "Constantine. Near the city walls"; 41. "Tunis. Gate of France"; 41. "A street"; 42. "Ruins of Carthage"; 42. "Tunis"; 43. "Tunis. Barbouchi in the courtyard of the house"; 43. "Bardo Palace. The lions of Venice"; 44 "Bardo of Tunis"; 45 "Carthage. The R. P. Delattre"; 46. The City of Oran, of the transatlantic company ".
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Paris, Auguste Belloc, 1851 - 1860, Petites salissures sinon bel état, coloris attrayants, annotations manuscrites (références) au crayon et au stylo au dos. Avant 1860, épreuves originales d’époque sur papier albuminé, au format stéréoscopique, 7,6 x 8 cm, arrondies en haut, montées sur carton, 8,6 x 14,4 cm. Petites salissures sinon bel état, coloris attrayants, annotations manuscrites (références) au crayon et au stylo au dos. Joint : Aubenas Sylvie, Colmar Philippe. Obscénités. Photographies interdites d'Auguste Belloc. Paris, Albin Michel - BNF, 2001, in-12 carré, br. couv. ill., ill. ph.
La photographie de nu apparaît avec la photographie. Son commerce, d'abord limité par le coût de l'image daguerrienne, s'émancipe des blocages économiques et moraux à la faveur des percées techniques du procédé photographique et du développement de Paris, centre du monde des plaisirs, sous le Second-Empire. En 1851, la mise au point du procédé stéréoscopique qui rend la perception du relief au moyen d'une visionneuse, trouve une application pratique singulière : partout dans Paris, la photographie obscène s'étale en stéréoscopie : "La vision en relief accentuait le réalisme de la photographie, et le petit format des clichés réduisait le temps de pose...Cette branche particulière de l'industrie photographique devint si prospère qu'on en fit le symbole de la dégénérescence des moeurs..." Les procès verbaux des saisies policières pour les années 1860 nous renseigne sur le mode de fonctionnement de ce commerce "Le photographe emploie des modèles des deux sexes recrutés, pour les femmes, parmi les prostituées ou les petits métiers traditionnellement liés à la prostitution occasionnelle...et pour les hommes parmi une population plus variée....de l'amant du modèle...jusqu'au militaire ou, le plus souvent, les employés de l'atelier...Les photographies sont ensuite confiées aux coloristes, en grande majorité des femmes, employées à l'atelier ou en chambre, pour une mise en couleurs à l'aquarelle transparente. Puis elles sont revendues en librairies ou chez les marchands de gravure, dans les maisons closes ou à la sauvette sur les Grands Boulevards. Du photographe au revendeur, tous sont passibles d'amendes et de peines de prison. Des stocks saisis, on relève surtout "un florilège de vues dont l'esthétique se ressent beaucoup du mode de production : modèles maladroits et désabusés, poses attendues, décors sordides, lits défoncés...c'est un euphémisme de dire que peu de chefs-d'oeuvre sortirent de ces officines, Il est néanmoins un cas à part...parce qu'il réconcilie, si fugitivement que ce soit, l'art et la vue stéréoscopique pornographique. Il s'agit du photographe Auguste Belloc." Photographe professionnel dès 1845, connu honorablement, membre fondateur de la Société française de photographie, auteur de manuels techniques,"loué par la critique à l'occasion des expositions nombreuses auxquelles il participe entre 1851 et 1858, A. Belloc a eu une seconde vie...une activité parallèle que révéla la perquisition de police dans son atelier de la rue de Lancry en octobre 1860 et la saisie extraordinaire des photographies qui s'y trouvaient : 19 photographies obscènes "entre les mains de la femme Ducellier...qu'elle coloriait" ; deux coffres-forts, un secrétaire et un cabinet noir de 1200 photographies obscènes, cartonnier d'un certain nombre de boites sous forme de volumes portant pour légende Oeuvres complètes de Buffon qui renfermaient un certain nombre de photographies ; 3000 photographies obscènes sur papier, 307 clichés ayant servi à la fabrication des photographies susmentionnées ; trois cuvettes en gutta-percha renfermant un certain nombre d'épreuves en voie de fabrication ; quatre albums renfermant un certain nombre de photographies représentant des femmes nues ; 102 photographies sur papier (grand modèle) représentant des femmes nues dans des attitudes licencieuses...", cette oeuvre parallèle fut, bien évidemment, à la différence des travaux officiels ou de ses nus académiques, anonyme. Six ans plus tard, le lot saisi est déposé à la bibliothèque impériale, réduit à 195 clichés, le reste sans doute détruit, ou distribué dans les bureaux de la préfecture, il en est ainsi pour la majorité de la production de cette industrie si particulière. Aujourd'hui, dans l'enfer du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque Nationale de France, est conservée, dans les fausses reliures de Buffon, une très belle série de 26 vues stéréoscopiques obscènes de Belloc à laquelle se rattache cette épreuve "mettant en scène sur le "thème du retroussé", une femme seule, entièrement vêtue, montrant sans dissimulation aucune, au milieu des remous du tissu, du fouillis des soies, le sexe comme une fleur pourpre"
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Divers Divers 1880-1894 Album de photographies in-8 oblong "à l'italienne" ( 280 X 380 mm ), demi-chagrin vert, dos à nerfs janséniste, plats de percaline chagrinée de la même teinte contenant 48 photographies en tirage albuminé vers 1880-1894 de formats divers contrecollées sur feuillets de papier fort montés sur onglets.Bel album de voyage, les photographies sont parfois légendées au crayon sur le carton de montage, parfois dans la photographie, parfois muettes. Nous relevons la signature des photographes suivants: Hippolyte ARNOUX, ZANGARI, Félix BONFILS ( pour les photographies d'Egypte ).Détail des photographies:- TONKIN. 25 photographies essentiellement de format 17 X 22,5 cm. Hanoï, Pêcheurs, Charpentiers -Sculpteurs, Barbiers, Ecole Franco-Anamite, Comédiens, Fabrication du papier, Chanteurs, Porteurs d'eau....- OBOCK-DJIBOUTI. 3 photographies de format 220 X 260 cm.- EGYPTE: 9 photographies essentiellement de format 220 X 280 cm.- TUNISIE: 9 photographies essentiellement de format 130 X 170 cm.A la suite sont contrecollés 33 documents divers: cartes-postales, vignettes, photographies etc... de France.