Maestricht, Jean-Edme Dufour & Phil. Roux, 1776, in-8°, 2 ff. + XVI + 210 p. + 2 ff. de musique gravé (partition musicale de chansons), papier en bonne condition, reliure en demi-veau du XIXè siècle, pièce de titre en maroquin rouge, bon exemplaire.
Reference : 29117aaf
Edition originale posthume de l'oeuvre principale de l'abbé Mangenot, collaborateur au Journal des Savans et auteur de quelques pièces appréciées en son temps. Contient quelques épigrammes à la limite du lèse-majesté... (p. 169). Gay III/785; Quérard V/489; Hoefer NBG XXXIII/200.
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Paris, Charles Gosselin, Bordeaux, Charles Lawalle neveu, 1830. In-8 de XII-131-(1) pp., demi-maroquin rouille, dos lisse orné, pièce de titre en long en maroquin olive, tête dorée, non rogné (reliure de l'époque).
Édition originale attribuée à Mme Janvier par Quérard ou Mme Marie Delberne par M. de Manne.Adèle Janvier, épouse de l'avocat Eugène Janvier, poétesse angevine dont les premiers vers avaient été publiés sous son nom de jeune fille Gennevraye, recueillis en volume sous le titre Poésies d'une femme en 1830, fut courtisée par le jeune Sainte-Beuve et reçut l'hommage d'une pièce de la Suite de Joseph Delorme : « A Madame Adèle J… qui avait lu avec attendrissement les poésies d'un jeune auteur qu'elle croyait mort » (Georges Cesbron, Dix siècles de littérature angevine, p. 113).Provenance : Colas de la Noue (ex-libris armorié avec la devise Ulterius Ardet) ; Du PLessis Villoutreys (ex-libris armorié avec la devise Dis peu Fais mieux).Supercheries, II, 27.
Avallon, À l'enseigne du Bonnet a Poil ; Rome, À l'enseigne des sept péchés capitaux, 1901-1902. 2 fort vol. in-4 manuscrits de 905 et 1182 pp., demi-maroquin vert à coins, dos lisse orné d’un bouquet pour le "Recueil" et d'un feuillage pour le "Parnasse", double filet doré sur les plats, tête dorée, étui (L. Dartus rel.).
Recueil en partie inédit, établi par Pingray membre de la Lice Chansonnière, qui a réuni 750 chansons et poésies grivoises en deux fort volumes dont les titres sont empruntés à des publications éponymes : I, (448 pièces). Grivoiseries. Recueil de chansons et Poësies Galantes du plus haut goût chantées dans les premières Maisons de Paris principalement à la Patte d'Chat "Allez-y voir !" dédié aux dames suivi du Panier aux ordures [Libreville à la Société pour la Propagation des Livres de l'Enfer, 1866], des Veillées d'un fouteur et de Morceaux choisis de Piron. Avallon à l'enseigne du Bonnet à poil Se trouve chez Mdame Onfout 69 rue Brisemote, 1901 ; II, (302 pièces). Le Parnasse satyrique du dix-neuvième siècle. Recueil de vers piquants et gaillards de MM. Béranger, V. Hugo, A. Barbier, A. de Musset, A. Delvau, F. Desnoyers, Baudelaire, Banville, Degrécourt, A. Glatigny, Portat, Nadaud, C. Monselet, Vacquerie, E. Debraux etc. etc. etc. Suivi de Chansons érotiques de P.-J. de Béranger (Supplément. Paris chez tous les Marchands de Nouveautés, 1834). Pigritia. Invidia Avaritia. Superbia. Furor Luxuria. Gula. Rome , à l'enseigne des sept péchés capitaux, 1902. Créée en 1831, la Lice chansonnière est une des plus célèbres goguettes parisiennes dont les membres sont appelés licéens ou lycéens où naquirent deux des plus célèbres chansons françaises : Ma Normandie de Frédéric Bérat et L'Internationale d'Eugène Pottier.Couvertures et titres calligraphiés à l'encre rouge et noire pour chaque tome, deux portraits photographiques probablement du compilateur R. Pingray contrecollés en frontispice avec deux envois autographes de celui-ci à Frédéric Stader ou Stadler assortis de deux épigraphes de son cru "Quand ça pourra venir, Ça me f'ra bien plaisir" ou encore "Le mou le mou n'est pas de mon goût En tout et partout A bas le mou". Dos passés (brunis), traces de frottement.
, , 1831-1836. Manuscrit de 2 volumes in-4 de 850 pp., veau tabac plats finement quadrillés sous étui pour le premier volume, portefeuille sous étui à soufflet, veau tabac finement quadrillé, dos orné, triple filet d'encadrement sur les plats pour le volume de Supplément (reliure de l'époque signée Alphonse Giroux).
Manuscrit autographe des poésies du vicomte Villiers du Terrage partiellement publié en 1834 sous le titre Loisirs d'un ancien magistrat suivi en 1836 d'une seconde édition publiée sous le titre Poésies morales et historiques. L'auteur a placé en tête de son recueil cet avertissement daté de mai 1836 : « Quoique beaucoup de mes vers aient été imprimés, je n'en recommande pas moins ces manuscrits à mes enfans. Ces portefeuilles, en outre de beaucoup de pièces que par ménagement je n'ai pas publiées, contiennent les plus souvent ma pensée primitive et intime. Si cette version est quelquefois un peu brute et négligée, elle compense ces défauts par une franchise et une vigueur d'expression que je n'aurai pas pu me permettre, dans les vers que j'ai mis au jour, sans soulever des tempêtes autour de moi. Paris le huit mai 1836. Vte de Villiers du Terrage ».Après avoir servi dans l'armée pendant les premières années de la République, Paul-Étienne vicomte Villiers du Terrage (1774-1858) embrassa en 1795 la carrière administrative, occupa sous l'Empire différents emplois puis fut, sous la Restauration, préfet des Pyrénées orientales, du Doubs et du Gard. Il fut élevé à la Pairie par Louis-Philippe en 1837. La révolution de 1848 mit fin à sa carrière politique. Frontispice sur Chine gravé par Marckl d'après Tony Johannot. Manuscrit d'une grande lisibilité dans une reliure signée Alphonse Giroux (1775-1848), libraire-relieur qui participa à l'exposition de 1827 où il obtint une médaille d'argent. En plus des reliures, Giroux réalisa de nombreux albums, portefeuilles et autres sous-main. Son magasin-atelier se trouvait au 7 rue du Coq-Saint-Honoré. Fléty, Dictionnaire des relieurs, 82.
Paris, septembre 1866, in-12, v-341 pp, un portrait de l'auteur gravé par Levasseur en frontispice, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec doubles filets dorés, pièce de titre chagrin noir (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Edition en partie originale, tirée à petit nombre et numérotée, envoi a.s. du père de l'auteur
Edition posthume en partie originale, publiée aux frais de Louis Jourdan, le père du poète, tirée à petit nombre et qui ne fut pas mise dans le commerce (Vicaire, 590). Le portrait est gravé par Levasseur. Avant-propos de Louis Jourdan daté du 3 août 1866. C’est une bouleversante lettre adressée à son fils récemment décédé. L’ouvrage imprimé sur Hollande a été adressé par Louis Jourdan aux amis de son fils, ici le n° 62, offert et dédicacé par Louis Jourdan à l'écrivain Francisque Sarcey. – Prosper Jourdan (1840-1866), mort à l'âge de vingt-six ans moins quelques jours, était le fils du célèbre saint-simonien toulonnais Louis Jourdan. Un seul recueil parut de son vivant, chez Poulet-Malassis en 1862. En 1866, quelques mois après sa mort, son œuvre poétique verra le jour, publiée sans nom d’éditeur pour Louis Jourdan sous le titre de “Contes et poésies de Prosper Jourdan”. En tête de cette édition-tombeau, le père évoque avec une douleur que la foi saint-simonienne n’aura pu apaiser, le souvenir du disparu qu’il chérissait : « fils qui as été mon orgueil, ami qui as été ma force et ma joie... ».
Mortagne, Impr. Loncin et Daupeley, rue d'Alençon, 1855-1857, 2 vol. in-8°, lix-423-lxx et (7)-568 pp, 22 pl. de belles gravures hors texte (la plupart en bistre et une en couleurs), reliure demi-chagrin violine, dos à 4 nerfs et caissons très ornés, filets dorés sur les plats (rel. de l'époque), intérieur très frais et sans rousseurs, bel exemplaire, qqs corrections à l'encre de la main de l'auteur et envoi a.s. de l'auteur. Ouvrage non mis dans le commerce. Rare
Par Aglaé de Corday, née de Postel, femme poète, parente de Charlotte Corday par son mari, qui naquit au château de Bressolles en 1796. Elle a publié, indépendamment d'une foule d'élégies, d'épîtres et de poésies diverses : Les Deux Soeurs, poème (Louviers, 1838), Dix mois en Suisse (Louviers, 1839), les Fleurs Neustriennes, poésies, et La Sorcière de Laredo (Mortagne, 1855-1857). Interrogée sur pourquoi elle n'avait jamais mentionné Charlotte Corday dans son oeuvre, elle répondit : "Charlotte de Corday fut chantée par André Chénier, c'est une héroïne dont je m'honore de porter le nom, le dessein qu'elle eut d'empêcher Marat de faire le mal était très louable, mais le moyen qu'elle employa est répréhensible." Et sur l'émir Abdel-Kader qu'elle met au nombre de ses héros de prédilection : "Je l'admire pour sa renommée militaire et pour sa bravoure personnelle ; mais bien qu'il fût dans son droit de défense, d'autant plus excusable que lui, barbare, agissait contre des chrétiens, il répandit le sang français, et tout en admirant le héros arabe, une Française ne doit pas le chanter." La préface contient des appréciations élogieuses de Charles Nodier, Ancelot, Virginie Ancelot, Lamartine, Salvandy, Saintine, etc. Ouvrage cité par R. Yves-Plessis dans son Essai d'une bibliographie française de la sorcellerie (Chacornac, 1900, réf. 1707) : "Voir : Tome II (pp. 9-215) "La Sorcière de Laredo", roman catholique de sorcellerie, avec une gravure hors texte représentant la sorcière et son chat."