Robert Laffont, 2005, in-8vo, 274 p., envoi sur 3 lignes signé par l’auteur, brochure originale.
Reference : 122565aaf
Harteveld Rare Books Ltd.
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LA STANCE SE COMPOSE DE 13 QUATRAINS, SÉPARÉS CHACUN PAR UNE FERMESSE. Le poète na pas obtenu satisfaction auprès du « Grand Armand », Armand de Bourbon, prince de Conti, neveu du Cardinal de Richelieu …Ne crains ny mes vers, ny ma prose / Prince, ils ne te demandent rien, / Le Grand Armand ma fait du bien, / Et je me borne a peu de chose. / Si je me pleins, cest quon moublie / Dailleurs mes vœux sont exhausses / Si ma fortune est establie, / Mon honneur ne lest pas assez. / Ton oubly me tient lieu de crime, / Un sot peut sestre imaginé / Que tu nas pour moy nulle estime, / Puisque tu ne mas rien donné. […] Javais en vain cherché matière / Depuis la mort du Grand Armand / Pour te faire un remerciment, / Et par la, je la trouve entière / Lage ma rendu paresseux, / Et pour moy la fortune est morte / Puisquelle ne rit plus quà ceux / Qui sont distingues a ta porte./ Donne aux importuns largement, / Comme eux je ne suis point avide, / Et cherche en lhonneur seulement / Le bien veritable et solide / En luy seul tu peux tout moffrir, / Souffre pour luy que je tapproche, / Car ton oubly mest un reproche / Que je ne scauroit plus souffrir…La plupart des épîtres, odes ou stances de Scarron furent adressées à des personnages de haut rang, en échange de quelques écus car le poète, qui avait surnommé sa maison « lhôtel de limpécuniosité », vécut le plus souvent dans la gêne. Turenne, Vivonne, Sully, Elbeuf, et bien dautres, comptèrent parmi ses dédicataires.La stance, qui tire son nom de lItalien (Stanza, demeure), avait été introduite dans la poésie française sous le règne de Henri II en 1580. Le poète Jean de Lingendes (1580-1616) fut le premier à en produire.
Paris, Livre Club Diderot 1973-1974, 180x120mm, 1097 + 945pages, reliure d'éditeur. Sous jaquette rhodoîd et étui cartonné. Très bel exemplaire.