‎Vignet Louis: ‎
‎Les étapes d'une berline à travers le Tyrol, l'Engadine et les Grisons, juin 1864. Lectures données à la section lyonnaise du Club-Alpin français dans ses séances générales des 1er février, 5 avril et 3 mars 1881.‎

‎Lyon : Imprimerie Pitrat aîné, 1880, in-8vo, 2 ff. (faux-titre et titre en rouge et noir) + 67 p. (+ 1 blanche), ‘Imprimé en la Ville de Lyon chez Pitrat ainé à 325 exemplaires, dont 25 sur hollande pour être offerts par l’auteur à sa famille et à ses amis, (ceci un des 300 ex.), cartonnage récent.‎

Reference : 121354aaf

‎La berline tire son nom de la ville de Berlin, où elle a été fabriquée pour l'électeur de Brandebourg, Frédéric Guillaume Ier. Son inventeur, Philippe de La Chièze, est issu d’une famille piémontaise passée en France en 1445, puis aux Pays-Bas, enfin en Allemagne. Architecte et quartier-maître général de l’électeur, il conçoit pour lui ce nouveau type de voiture dans les années 1660. Selon la tradition, c’est en préparant un voyage de Berlin à Paris que Chièze eut l’idée de ce nouveau châssis. En 1682, l’électeur de Brandebourg offre au roi Louis XIV une voiture de ce type, dorée à l’or fin: venant de Berlin, c’est en France qu’elle recevra son nom de «berline». À Berlin, la voiture est appelée phonétiquement du nom de son inventeur: Scheese, bien que ce nom puisse être également rapproché de «chaise». Le mot est toujours employé dans le dialecte berlinois pour désigner une automobile (wikipedia.org). Wäber S. 45. ‎