‎LADVOCAT, M. l’Abbé :‎
‎Dictionnaire historique-portatif, contenant l’histoire des partiarches, des princes hébreux, des empereurs, des rois, et des grands capitaines; des dieux et des héros de l’Antiquité païenne; des Papes, des Saints-Pères, des évêques et des cardinaux célèbres; des historiens, poètes, orateurs, théologiens, juriconsultes, médecins, etc. Nouvelle édition, corrigée et augmentée. En 2 vols, complet.‎

‎A Paris, chez la Veuve Didot, M.DCC.LX., 1760, kl. in-8vo, (17.5 x 11 cm), XLVII (titre, épître, préface, avertissement) + 4 ff. (liste des hommes illustres et table des abbréviations) + 835 p. / 2 ff. (titre, errata) + 1003 p. + 1 f. (approbation, privilège), exlibris avec blason tamponné, notes sur page de garde avec stylo d’époque, reliure plein basane d’époque, dos richement orné or, tranches dorées, tome 1 coiffe avec pte manque, charnière part. fendu.‎

Reference : 121092aaf

‎Ladvocat (1709-1765) était censeur royal, docteur, bibliothécaire et professeur de Sorbonne, savant hébraïsant. Le dictionnaire historique de Ladvocat est un abrégé de Moréri. L’auteur le composa pendant les vacances, à la campagne, par manière de délassement, et dans l’unique dessein de donner aux jeunes gens qui le consultaient souvent une idée juste de l’histoire et de la littérature. (Quérard) Ce dictionnaire fut traduit en italien et en allemand.Titre (suite) : “... avec leurs principaux ouvrages et leurs meilleures éditions ; des femmes savantes, des peintres, etc. et généralement de toutes les personnes illustres ou fameuses de tous les siècles et de toutes les nations du monde. Dans lequel on indique ce qu’il y a de plus curieux et de plus intéressant dans l’histoire sacrée et profane. Ouvrage utile pour l’intelligence de l’Histoire ancienne et moderne, et pour la connaissance des écrits et des actions des grands hommes et des perssonnes illustres.” Par M. l’Abbé Ladvocat, docteur, bibliothéquaire, et professeur de la Chaire d’Orléans, en Sorbonne.Notes d’époque a l’encre : “Bossuet soutint devant Clauve, célèbre ministre protestant, la doctrine de l’obéissance passive à l’autorité. Jamais dit-il, un particulier n’a le droit de se séparer de l’Eglise - mais quand Jésus-Christ parut à Jérusalem, lui répondit le ministre, la Synagogue était l’Eglise et la Synagogue méconnut la vérité dans le Christ. Si un seul homme, se séparant alors de la Synagogue, avait proclamé que Jésus était le Messie, n’aurait-il pas eu raison contre l’Eglise ? Bossuet brisa l’argument en déclarant que Jésus, du moment où il avait paru, était, à lui seul, la Synagogue et l’Eglise.” Quérard, IV : p. 386-387, Image disp.‎