Paris, L'ibrairie Chapelot, 1913 ; 1 volume petit in-8° broché, couverture illustrée en couleurs au 1er plat, titre en noir au dos; 258pp.,1f.nch. Nombreuses illustratons photographiques hors texte, et 1 grande carte volante repliée sous bandeau à l' intérieur du 2ème plat de la couverture.
Reference : c4765
Salissures ou mouillure dans la marge inférieure des feuillets de la première moitié de l' ouvrage sans atteinte au texte, sinon quelques piqûres,la couverture illustrée est en bon état.(CO1)
Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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P., Chapelot, 1913, in-12, ix-259 pp, 62 photos sur 32 pl. hors texte, dont le frontispice, une grande carte dépliante en couleurs (qui manque souvent), reliure demi-toile carmin, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, qqs rares soulignures crayon, bon état
"Bénéficiaire de la fameuse lettre blanche accordée par l'état-major bulgare à quelques représentants de la presse, Alain de Penennrun, correspondant de l'Illustration, a été de ceux qui, avec M. René Puaux, ont de Mustapha-Pacha rejointe Jana le quartier général de la Ille armée et assisté aux combats livrés devant Tchataldja. Même itinéraire donc, et même scènes entrevues; mais ce journal de marche laisse une impression tout autre que l'exposé de l'excellent professionnel qu'est le reporter du Temps. C'est plus coloré, plus vivant, et, militairement, plus précis. Aussi bien, Alain de Penennrun n'est, lui, qu'un journaliste occasionnel : ce pseudonyme dissimule un officier de l'armée active, passionné de son métier. Il voit les choses en soldat, et certains détails, à peu près dépourvus de sens pour un profane, ont pour lui une signification très précise. Tout le monde peut lire la déroute sur les chemins jonchés de morts et de débris, ou philosopher à la rencontre d'un convoi de blessés, mais non pas toujours interpréter comme il sied ce qui s'offre à la vue, et deviner le reste. Ces pages alertes sont très dignes d'être lues. Alain de Penennrun rend un juste hommage à l'élan du soldat bulgare, à l'énergie et aux talents des chefs, à la remarquable organisation de l'armée victorieuse. Ses critiques sont minimes. Mais encore les fait-il, et n'hésite-t-il pas à déclarer que, tous comptes faits, les Bulgares ont perdu la bataille de Tchataldja. Ils peuvent donner des raisons : l'état sanitaire, l'inutilité du sacrifice..., militairement leur échec n'est pas niable. Le triomphe n'en est pas moins éclatant : Lule-Burgas, et hier Andrinople témoignent suffisamment de l'héroïsme bulgare." (La Revue critique des idées et des livres, 1913) — "Sous le pseudonyme d'Alain de Penennrun se cache un jeune et brillant officier de l'armée française. Dès les premiers bruits de guerre entre les puissances balkaniques et ;la Turquie, celui-ci, profitant d'un congé, gagna Sofia pour suivre et voir à l'œuvre l'armée bulgare. Malgré les difficultés sans nombre auxquelles il se heurta dès son arrivée, il réussit, grâce à sa qualité de représentant de l'Illustration sous laquelle il voyageait, à se faire accréditer auprès des armées bulgares comme correspondant de guerre et à obtenir l'autorisation de les accompagner dans leur vertigineuse randonnée à travers la Turquie. Doué d'un remarquable talent d'observation secondé par une plume des plus alertes, il écrivit au jour le jour ses souvenirs et ses impressions; il envoya ainsi à l'Illustration, au cours même de la campagne, des relations claires et précises qui mirent immédiatement son nom en relief. Rentré en France, le jeune militaire s'est proposé de retracer les faits dont il a été le témoin et de faire connaître à ses camarades de l'armée les observations qu'il a recueillies et les quelques critiques qu'il a eu l'occasion de faire au cours de sa mission. Il a été ainsi amené à écrire cet excellent journal de marche si vivant, si varié que par moments on croit lire un roman d'actualité. L'ouvrage est tout particulièrement intéressant et instructif ; il est fait tout entier d'impressions vécues, écrit dans une langue claire, chaude et colorée, accompagné presque à chaque page de photographies abondantes et suggestives. Il est dans son ensemble un légitime hommage rendu à la valeur de l'armée bulgare et de ses chefs; il se termine en outre par une pensée réconfortante : les victoires des Bulgares sont presque des victoires françaises. Leurs généraux, qui se sont couverts de gloire sur les champs de bataille de Thrace, sont en effet les élèves de nos maîtres les plus distingués, les BonnaJ et les Langlois; les méthodes de combat, les procédés de tir, le matériel qui a lui-même donné de si merveilleux résultats, tout cela est de fabrication et d'importation françaises." (Journal des sciences militaires, 1913) — "René Puaux et Alain de Pennenrun suivent l’armée bulgare de Sofia à Tchataldja pendant la campagne de 1912. L’état-major bulgare observe les règlements adoptés par les Japonais au cours de la guerre de Mandchourie et chaque journaliste reçoit un code d’instructions précisant ce que la censure l’autorise à transmettre. À Sofia, les journalistes sont regroupés avec les attachés militaires. Un train spécial les conduit sur le front. Cinq reporters français sont autorisés à « battre librement la campagne » : Puaux, Pennenrun, Vallier (Le Matin), le marquis de Segonzac (L’Echo de Paris) et Ludovic Naudeau (Le Journal). Pennenrun admire la détermination et le courage de ce peuple chrétien en armes, dont il est convaincu du bon droit : « Et voici pourquoi nous assistons à ce réveil formidable et puissant d’une jeune chrétienté qui, demain, l’épée à la main, frappera aux portes de Constantinople pour rétablir la croix à Sainte-Sophie. » S’ils entendent parler d’excès des irréguliers bulgares ou de quelques troupes, ils rendent hommage au comportement de l’armée bulgare : « Si les bandes irrégulières macédoniennes et aussi les troupes bulgares se sont quelquefois montrées un peu trop disposées à reléguer les considérations humanitaires au second plan (sic), ce n’est pas le cas autour de nous. Plus de dix fois, voici que des prisonniers turcs isolés ou en groupe se sont présentés à ma vue, escortés par des soldats bulgares, et, toujours, j’ai admiré chez les vainqueurs la véritable fraternité qu’ils déployaient à leur égard, partageant amicalement avec eux cigarettes et nourriture. » En revanche, les récits d’atrocités turques que recueille Pennenrun sont à faire frémir, et il les accrédite : « On ne peut même pas suspecter d’exagération les auteurs de ces terribles récits. Tout cela, ce sont des choses vues par des centaines de témoins oculaires. Des photographies ont même été prises. Tous les témoignages concordent »." (Yves Ternon, 2008)
PARIS, Librairie Chapelot, 1913 - In-8, 12 x 19 cm - 1 ere Eition - Broché - Couverture illustrée en couleurs - IX + 259 pages - Nombreuses photosNB HT - Bon état
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CHAPELOT. 1913. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 258 pages. Une carte dépliante en couleurs, avec une petite déchirure (5cm), en fin d'ouvrage. Portrait noir et blanc, en frontispice. Quelques planches de photos en noir et blanc. Etiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre et dans quelques marges.. . . . Classification Dewey : 949.9-Bulgarie
Classification Dewey : 949.9-Bulgarie
Paris, Librairie Chapelot, 1913, in 12 de IX-259 pp., 1 p. de table, rel. d'ép. demi-veau bleu nuit, dos lisse orné d'un fleuron doré, couvert. illustrée en couleurs cons., agréable ex.
Nombreuses photographies hors-texte, 1 grande carte dépl. en couleurs.