Paris, Félix Alcan, 1915 ; in-12°, demi-basane marbrée de l' époque, dos orné en long de fleurons et filets dorés et de fleurons à froid, étiquette de titre de maroquin rouge en tête entre 2 nerfs et étiquette de titre de maroquin olive en pied entre 2 nerfs, tranches rouges, couverture conservée ; XVI, 256pp.
Reference : c2821
Très bon exemplaire. ( CO1)
Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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Félix Alcan, 1915, in-12, xv-256 pp, index, broché, bon état (Bibliothèque d'histoire contemporaine)
Déceptions allemandes : Maroc et Libye. – Les victoires balkaniques : hantise du "péril slave". – Les lois militaires de 1913. – La mission Liman von Sanders. – Autriche et Serbie. – La mort de François-Ferdinand. – Un défi allemand. – Le jeu des alliances. — "On assiste dans cet ouvrage aux menées agressives de l'Allemagne, cherchant à tout prix un motif de rupture que les États voisins, inquiets et sur leurs gardes, s'efforcent de ne pas lui présenter." (Jean Vic, La littérature de guerre, 1918) — "M. Pierre Albin résume d'une façon vivante, dramatique, les origines de la crise universelle. Il établit très bien que, pour les comprendre, il faut remonter à la date « fatidique » de 1911, au jour où la volonté de puissance de l'Allemagne trouva sur sa route ces trois obstacles : une France qui ne croyait pas que l'infériorité du taux d'accroissement de sa population la vouât à la servitude ; une Angleterre décidée à garder la maîtrise des mers; une Italie désireuse d'acquérir, elle aussi, sa place au soleil. Il montre comment les mécontentements et les déceptions tombèrent sur une âme de peuple que la folie pangermaniste avait chauffée à blanc. Il établit avec précision la succession chronologique des efforts militaires français et allemands. N'avons-nous pas entendu – ceci était avant la guerre – des Français, des historiens, soutenir que la dernière loi militaire allemande était une réponse à notre loi des trois ans, sous prétexte que le dépôt de notre projet était antérieur, sinon à l'annonce, du moins au dépôt du projet allemand ? M. Albin expose également les raisons profondes, économiques et stratégiques, qui faisaient souhaiter à l'Allemagne de brusquer le conflit avec la Russie. Il étudie la responsabilité de l'Autriche. On a voulu – par une sorte de tendresse pour cette Autriche qui a rendu jadis des services à l'équilibre européen, par une sorte d'angoisse en présence de l'abîme qui va s'ouvrir à la place où fut la Double-Monarchie – plaider pour le gouvernement de François-Joseph les circonstances atténuantes, voir en lui un instrument semi-aveugle de la politique germanique, croire qu'au dernier moment il aurait, sans M. de Tschirsky, essayé de reculer. Cette thèse, que ne justifient ni le Livre blanc ni le Livre rouge (et à laquelle le Livre vert est venu donner, depuis, un formel démenti), n'est point celle de M. Albin. Après Konopischt (12 juin 1914), le bloc austro-allemand est cimenté..." (Henri Hauser, Revue Historique, 1915)